Les négociations se poursuivent pour les membres aux OES

L’équipe de négociation des bureaux régionaux des Opérations des enquêtes statistiques n’a pas chômé durant les négociations qui ont duré trois jours consécutifs la semaine dernière. Les membres de ce groupe sont des intervieweuses et intervieweurs des bureaux régionaux de Statistique Canada à l’échelle du pays.

« Nous avons passé la majeure partie des trois jours à parler d’ancienneté », a déclaré Réjean Amyotte, membre du SEN faisant partie de l’équipe de négociation et vice-président régional adjoint au sein de notre syndicat dans la région de l’Ontario.

Le confrère Amyotte a précisé que l’ancienneté avait été le thème principal de cette ronde de négociations. Les propositions de l’équipe de négociation concernant l’établissement des horaires et l’amélioration de la sécurité d’emploi portent principalement sur les droits d’ancienneté.

« Je dirais, avec un optimisme prudent, que nous pourrons en arriver à un règlement négocié », a déclaré M. Amyotte.

L’équipe de négociation doit reprendre les négociations le 11 juillet, à Ottawa, où elle présentera ses revendications salariales.

Pour en savoir plus, veuillez cliquer sur le lien suivant : section sur les négociations des OES du site Web de l’AFPC.

Le colloque régional du Québec: un grand succès

Les membres du SEN du Québec se sont rencontrés à Chicoutimi la fin de semaine dernière pour participer à un colloque régional. Parmi les participants, il y avait notamment des employés de Parcs Canada, d’Opérations des enquêtes statistiques, de Passeport Canada, de Mesures Canada et du Bureau de la traduction.

Les mises à pied au sein de la fonction publique ont été un sujet brûlant tout au long du week-end. Les participantes et les participants ont pu se renseigner sur les répercussions qu’ont les réductions d’effectif sur nos membres et sur les services offerts aux Canadiens. Les membres qui n’ont pas été touchés par le réaménagement des effectifs dans leur milieu de travail vivent également des difficultés. « Si quelqu’un prend sa retraite, prend un congé de maladie prolongé ou un congé de maternité, notre employeur ne comble pas ces postes », a expliqué une employée de Passeport Canada.

Nos membres ont également participé à des caucus par groupe d’employeurs pour discuter de la façon dont le syndicat peut protéger nos membres touchés par le réaménagement des effectifs. Nathalie Bouchard, une jeune travailleuse de Parcs Canada, section locale 10269, a souligné que les discussions durant le caucus touchant son employeur ont favorisé l’élaboration d’un plan d’action. « Nous sommes tous sur la page maintenant », a conclu Mme Bouchard.

Les participants ont également appris beaucoup de choses, entre autres, sur les droits de la personne, les régimes de retraite et la structure du syndicat.

« Ce séminaire a été un grand succès », a déclaré le vice-président régional de la région de Québec, Jean‑Pierre Naud. « Je pense que la communication entre les membres était exceptionnelle. »

M. Naud a indiqué que le colloque a été une bonne occasion pour nos membres d’apprendre, de faire du réseautage et de parler de ce qui se passe dans leur milieu de travail. Il s’est également dit très heureux de la grande participation de nouveaux militants et de jeunes travailleurs.

Nous avons affiché quelques photos du séminaire sur notre page Flickr. Allez les voir! Pour obtenir plus de renseignements au sujet des colloques régionaux — ou pour savoir où se tiendra votre colloque régional — consultez la section des événements de notre site Web.

Quoi faire lorsqu’on est déclaré excédentaire

19 mai 2005 — Déclarée employée excédentaire (garantie d’offre d’emploi raisonnable)
14 novembre 2005 — Poste pour une durée indéterminée trouvé au sein du même ministère
16 avril 2007 — Déclarée employée excédentaire (aucune garantie d’offre d’emploi)
27 juillet 2007 — Poste pour une durée indéterminée trouvé au sein du même ministère
21 février 2011 — Déclarée employée excédentaire (garantie d’offre d’emploi raisonnable)

8 mars 2012 — Toujours aucun poste pour une durée indéterminée (affectation à un poste sous‑affecté au sein du ministère)

Si vous croyez que la description ci‑dessus concerne plus d’une personne, vous êtes complètement à côté de la plaque. Laissez-moi me présenter : je m’appelle Connie Gress et j’ai commencé à travailler pour le gouvernement fédéral — plus précisément aux Affaires indiennes et du Nord Canada — en 1987.

En 1991, je suis devenu membre active de ma section locale et du Comité régional des femmes. Au début des années 90, j’ai également fait partie d’un comité sur le réaménagement des effectifs pour mon ministère… (voyez‑vous, il y a toujours eu des compressions au gouvernement fédéral!). Et j’ai appris beaucoup beaucoup de choses! Qui aurait pensé que cette information me serait si utile par la suite?

En 2000, je suis passée du poste CR4 à un poste PM2 et j’ai ensuite occupé le poste d’agente de recherche en politiques à Relations intergouvernementales. Je me suis dit : « Super! Ça y est, j’ai enfin un emploi stable. »

J’ai appris beaucoup et j’aimais mon emploi. Cinq ans plus tard, on m’annonçait que j’étais une employée excédentaire bénéficiant d’une garantie d’offre d’emploi. Notre service a été décimé : de 15 postes, il est passé à trois. Je n’étais vraiment pas la seule. Continue reading “Quoi faire lorsqu’on est déclaré excédentaire”

Bienvenue aux membres de la section locale 71201

Une grande nouvelle!

C’est avec fierté que le SEN prend sous son aile une nouvelle section locale (et, par le fait même, un nouveau groupe d’employeurs). La section locale 71201 représente les confrères et consœurs qui travaillent au Rideau Carleton Raceway, un hippodrome doublé d’une salle de machines à sous situé à Ottawa.

Au Syndicat des employées et employés nationaux, nous croyons que c’est la diversité qui nous rend plus forts. C’est pour cette raison que nous sommes vraiment heureux que ces employées et employés de l’industrie du jeu choisissent de se joindre à nous.

Cette nouvelle section locale fait maintenant partie de la région de la RCN — Employeurs distincts. Si vous souhaitez en savoir davantage sur la section locale 71201, elle a déjà son blogue! Cliquez ici pour le consulter (mais veuillez bien noter qu’il est disponible en anglais seulement).

Franchement, non merci

Chers confrères, chères consœurs,

Comme vous l’avez peut-être lu sur le site Web de l’AFPC, la présidente de l’AFPC, Robyn Benson, nous invite à boycotter la Semaine nationale de la fonction publique — et avec raison!

Nous avons vu nos confrères et consœurs fondre en larmes après avoir reçu une lettre d’employé excédentaire. Nous avons vu des programmes complets — des programmes importants pour les Canadiens — se faire supprimer. On nous a dit que le travail dans lequel nous investissions était « redondant ».

Je crois que nous parlons au nom de la majorité des employés de la fonction publique lorsque nous déclarons : « Franchement, non merci. Nous ne sommes pas d’humeur à célébrer! »

Durant la Semaine nationale de la fonction publique, boycottez le barbecue de l’employeur et joignez‑vous à l’AFPC pour protester contre les mesures prises par le gouvernement.

En tant que membre d’une section locale, vous pouvez faire bien des choses pour participer à cet événement. Parmi les événements organisés, il y a notamment des rassemblements pour exprimer sa solidarité, des réunions, des barbecues et des campagnes de lettres.

Consultez le site Web de votre bureau régional de l’AFPC pour en savoir plus sur ce qui se passe dans votre région.

En toute solidarité,

Doug Marshall
Président national

pdf Affiche en français
pdf Affiche en anglais

Solidarité avec les étudiantes et étudiants du Québec

Hier soir, à Ottawa, de nombreux membres du SEN et de l’AFPC se sont réunis en signe de solidarité avec les étudiants en grève du Québec. Le mouvement de grève a pris naissance il y a plus de 100 jours. Entrepris pour contester l’augmentation des frais de scolarité, le mouvement a pris une ampleur spectaculaire depuis que le gouvernement provincial a essayé de réprimer les manifestants en adoptant la loi 78. La nouvelle loi, qui a pour but de règlementer sévèrement les manifestations et qui permet d’imposer des amendes salées aux étudiants a en fait galvanisé les troupes.

Les manifestants se sont réunis au parc de la Confédération dans le centre-ville d’Ottawa, et un certain nombre de militants ont parlé de l’importance du mouvement. Parmi les personnes qui ont pris la parole se trouvait la présidente de l’AFPC, Robyn Benson.

« L’Alliance de la fonction publique du Canada est fière d’afficher sa solidarité avec le mouvement étudiant au Québec et s’oppose fermement à la loi 78 », a dit Mme Benson.

Les marcheurs ont envahi les rues d’Ottawa, ont sillonné le centre-ville d’Ottawa, ont traversé le populaire marché Byward avant de se diriger vers le pont vers Gatineau (Québec). Un certain nombre d’habitants sont sortis sur le balcon de leur appartement ou de leur condo en brandissant des couvertures rouges et en cognant sur des casseroles pour montrer leur soutien.

« Un millier de personnes marchant d’un côté à l’autre de la rivière en solidarité avec les étudiants québécois, c’est pour moi une démonstration inspirante de la puissance de nos voix et de nos actions unies », a dit Sophie Tremblay-Morissette, membre du SEN et agente des communications pour le comité des jeunes travailleurs de l’AFPC de la RCN.

« Recommençons tous les soirs, s’il le faut! »


Nous avons pris des tonnes de photos extraordinaires hier soir. Consultez notre page Flickr pour les voir.

Une perte de notre patrimoine

Des membres du SEN, des archivistes et des citoyens inquiets se sont réunis devant l’immeuble principal de Bibliothèque et Archives Canada, hier, pour pleurer la disparition de notre patrimoine documentaire.

« Au nom de quelque 68 000 membres du personnel enseignant des universités et collèges du Canada, nous sommes fiers de nous joindre à tous les archivistes et alliés rassemblés ici aujourd’hui à Ottawa pour dénoncer l’élimination du Programme national de développement des archives », a déclaré Angela Regnier, agente des communications de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université.

Le Programme national de développement des archives est un programme de subventions qui appuyait les dépôts d’archives provinciaux, territoriaux et municipaux. Ce programme a été éliminé. Selon la Société historique du Canada, le budget annuel du programme qui n’était que de 1,7 million de dollars a permis d’entretenir plus de 800 dépôts d’archives locaux au cours des 26 dernières années.

Angela Regnier souligne que le Programme national de développement des archives n’est que la plus récente victime des attaques du gouvernement actuel contre la recherche, le savoir et le patrimoine culturel.

L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université condamnent aussi la modification du mandat de Bibliothèque et Archives Canada et la mise à pied de nombreux employés compétents. Au cours du dernier mois, 235 des 544 membres du SEN qui travaillent dans les bureaux d’Ottawa de Bibliothèque et Archives Canada ont reçu un avis. Selon le ministère, 105 postes seront éliminés.

Voici ce que vous pouvez faire :

  • Écrire une lettre au ministre du Patrimoine canadien et des langues officielles, James Moore, et au bibliothécaire et archiviste du Canada, Daniel Caron. Cliquez ici pour des idées de points à aborder.
  • Vous rendre sur le site Web Sauvons Bibliothèque et Archives Canada et vous inscrire pour recevoir des nouvelles.

Il y a plusieurs photos du rassemblement sur notre page Flickr.

In Memoriam – Laurel Gladu

Les mots suivants ont été écrits par Kevin King, Vice-président régional de l’Alberta, des T.N.-O. et du Nunavut, et un ami de Laurel Gladu.

J’aimerais écrire quelques mots au sujet du décès soudain et inattendu de notre consœur Laurel Gladu, Vice-présidente régionale adjointe de la région de l’Alberta, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut du Syndicat des employées et employés nationaux.

Laurel est décédée le 15 mai, 2012. Elle venait tout juste d’effectuer un travail au sein du comité de planification de la Conférence sur la Santé et Sécurité en milieu de travail qui aura lieu à Montréal en octobre.

Laurel était une militante au sein de l’AFPC dans son milieu de travail aux Affaires autochtones et Développement du Nord Canada depuis le début des années 1980. Sa participation syndicale a débuté lorsqu’elle a assumé le rôle de déléguée syndicale à Inuvik (section locale X0305), et plus tard à Yellowknife (section locale X0304). Vers la fin des années 1980, Laurel a déménagé à Edmonton où elle est devenue membre de façon continue de l’exécutif de sa section locale (30067) jusqu’au début du printemps de cette année.

Laurel était une militante avec de bonnes intentions qui travaillait fort – souvent en représentant directement les membres en tant que déléguée syndicale en chef. Elle a œuvré sans relâche, avec une dose formidable de bon sens, à l’avancement de la condition féminine, à la promotion des droits des peuples autochtones et à la sensibilisation en matière de santé et sécurité en milieu de travail.

Laurel était ma confidente au sein de l’équipe régionale du SEN. Malgré que cette région est extrêmement difficile à gérer, Laurel s’est chargé des enjeux syndicaux tout en offrant de la dignité et du respect à nos membres qui travaillaient dans des milieux de travail difficile, et souvent, avec des gestionnaires qui étaient bien loin de vouloir coopérer.

Elle avait plusieurs amies et amis au sein du milieu syndical; son décès laisse un vide parmi tous les militantes et militants dans les prairies et dans la région des prairies de l’AFPC.

Au niveau régional, Laurel a été Représentante aux droits de la personne en matière de l’égalité des chances. Elle a également été Vice-présidente régionale adjointe au SEN à partir de 2008 jusqu’à tout récemment. Laurel a également représenté les membres durant tous les congrès triennaux du SEN, sauf un, depuis 1990.

Plus important encore, Laurel était mon amie.

Elle chérissait l’amour de sa famille, ses enfants et ses petits enfants, le golf et ses mémoires de ses destinations de vacances préférées : Las Vegas et Myrtle Beach.

Je suis profondément attristé par son décès et je ne peux imaginer la peine de sa famille et ses amis.

La famille de Laurel a partagé les informations suivantes concernant son enterrement :

23 mai 2012
14 h (heure avancée des Rocheuses)
Evergreen Memorial Gardens
Edmonton, Alberta

Il y aura un service afin de témoigner de votre respect à la famille de Laurel à 13 h 30.

Cordialement et en toute solidarité,

Kevin King
Vice-président régional
Syndicat des employées et employés nationaux, AFPC

Le mois de mai, c’est le Mois du patrimoine asiatique

Le mois de mai, c’est le Mois du patrimoine asiatique. Ainsi, je me joins à plusieurs autres, et surtout à nos compatriotes d’ascendance asiatique, pour vous encourager à vous informer sur ce mois et à célébrer les contributions des Canadiens d’origine asiatique à la société canadienne!

Comme M. John Yap, Ministre d’État chargé du Multiculturalisme en C.-B., l’a mentionné récemment, la définition du mot « asiatique » est très large et inclusive. « Le Mois du patrimoine asiatique célèbre les personnes qui viennent, ou dont les ancêtres viennent, de l’Asie orientale (la Chine, Hong Kong, le Japon, la Mongolie, la Corée du Nord, la Corée du Sud et Taïwan), de l’Asie du Sud (le Bangladesh, le Bhoutan, l’Inde, les Îles Maldives, le Népal, le Pakistan et le Sri Lanka), de l’Asie Centrale (l’Afghanistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan) et de l’Asie du Sud-Est (le Brunei Darussalam, le Cambodge, l’Indonésie, le Laos, la Malaisie, le Myanmar, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam) », a t-il écrit.

Ce mois me tient beaucoup à cœur puisque mes origines ont un double lien avec l’Asie : je viens de l’Asie du Sud-Est (Brunei Darussalam) et je suis d’ascendance chinoise. À mon arrivée au Canada, j’avais beaucoup à apprendre au sujet du pays (les provinces et territoires, par exemple), du peuple et du gouvernement ainsi que des lois, du système d’éducation et des droits de la personne.

En revanche, mon immigration au Canada a offert aux autres la possibilité de s’informer sur les aspects uniques de la culture chinoise et de celle de l’Asie du Sud-Est en général. Aujourd’hui, en tant que Canadiens, nous sommes reconnaissants de la riche diversité asiatique de notre pays ainsi que ses plusieurs ethnies, langues et traditions diverses.

Enfin, en tant que Britanno-Colombienne d’origine asiatique, je suis heureuse de pouvoir vous dire qu’aujourd’hui, le lundi 7 mai, soit 70 ans après le fait, la Province de la Colombie-Britannique a présenté des excuses officielles à la communauté japonaise du Canada pour l’internement de milliers de Canadiens d’origine japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Pour plus de renseignements à ce sujet, veuillez consulter cet article de Radio Canada.

Je vous souhaite une bonne lecture et une bonne semaine.

Journée internationale contre l’homophobie – 17 mai

Tout le monde a déjà entendu l’histoire du jeune homosexuel ou de la jeune lesbienne qui quitte son petit village pour déménager à la ville dans l’espoir d’échapper aux préjugés des gens étroits d’esprit. Je l’ai moi-même vécu. L’homophobie faisait partie de ma vie quotidienne — comme manger, dormir et promener le chien. Imaginez-vous vivre dans la peur constante d’être démasqué, une peur qui imprègne chacune de vos activités. Personne ne connaissait mon secret — à l’exception de tous les garçons de mon école secondaire qui se délectaient de ma peur comme des chiens affamés.

Quand j’étais en dixième année, le fils d’un riche commerçant de mon village m’a fait une prise de tête en m’ordonnant de lui dire que je l’aimais. Plusieurs de ses amis étaient présents quand je lui ai avoué mon amour. Je ne suis pas certain que cet amour était réciproque. Un de mes amis a également assisté à la scène. Prononcer ces mots était humiliant parce que je révélais qui j’étais — un garçon qui aimait d’autres garçons. Il y avait aussi un autre garçon de mon école qui m’appelait « Klinger »; il faisait référence à un personnage de l’émission de télé Mash qui portait des vêtements de femmes afin d’être réformé pour des raisons psychiatriques. Ce garçon était mon ami. Je ne lui ai jamais dit à quel point il m’avait fait de la peine en m’appelant ainsi. Nous ne sommes plus amis, et je ne lui ai jamais dit pourquoi.

Après avoir terminé mes études secondaires en 1985, je suis déménagé à Vancouver et je n’ai jamais regardé en arrière. J’étais libre de me réinventer. J’ai laissé tomber mes grands gestes extravagants et j’ai cessé d’exprimer ma joie de façon exubérante comme je le faisais au secondaire. J’ai perdu une partie de moi à cause de l’homophobie.

Je sais que mon histoire semble un peu vieillotte. De nos jours, bien des jeunes affirment leur identité sexuelle dès le secondaire. Cependant, cette peur des gais et des lesbiennes est encore présente dans les religions et au sein de nos gouvernements et institutions. Bon nombre de lieux de travail sont sécuritaires, mais certains ne le sont pas. Je pense qu’il y a encore un grand nombre de personnes comme mon ancien ami — le surnom qu’il m’avait donné avait créé chez moi un sentiment d’insécurité et de danger. Il ne savait pas comment réagir ou quoi faire face à la différence.

Nous devons tous savoir ce qu’est l’homophobie et comment lutter contre cette plaie. Elle peut se présenter de façon très directe, mais elle peut également être subtile… D’une façon ou d’une autre, ça fait mal.

–          Rodney Hynes

Rodney Hynes est le représentant national de l’équité pour les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres.


L’homophobie peut prendre de nombreuses formes. Pour en savoir davantage sur les diverses manifestations de l’homophobie, cliquez sur le lien suivant qui vous dirigera vers le site Web de la Fondation Émergence.

Êtes-vous un allié? Le Congrès du travail du Canada a créé un guide pour les alliés, qui répond à de nombreuses questions liées aux problèmes qui touchent les GLBT.