En janvier 2024, le SEN a entamé des discussions avec l’AFPC concernant la situation difficile de nos commis à la collecte de données (CCD). L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) a déposé un grief de principe le 12 mars 2024 contre le Conseil du Trésor concernant les répercussions du transfert des ancien·ne·s employé·e·s des Opérations des enquêtes statistiques (OES) à l’administration publique fédérale centrale et l’application de la convention collective du groupe des Programmes et services administratifs (PA).
Ce grief, présenté au niveau final par le SEN, de principe a malheureusement été rejeté, et le Conseil du Trésor continue de refuser à nos membres un recours. Nous avons recommandé que le dossier soit renvoyé à l’arbitrage dans notre quête de justice pour les membres du SEN.
Bonjour à tous de la région de la capitale nationale,
Bonjour à tous de la région de la capitale nationale,
Imaginez si :
… notre centre-ville était un lieu plus attrayant pour vivre, travailler et se divertir?
… nos routes étaient moins congestionnées?
…nos quartiers offraient tout ce dont nous avons besoin à distance de marche?
… nous avions plus d’heures dans la journée pour nous occuper des choses qui comptent le plus?
… nous pouvions mettre fin à la crise du logement?
Nous pouvons réaliser tout cela et bien plus encore. Nous lançons une coalition communautaire le 29 octobre autour de l’engagement Réinventer la ville – inscrivez votre organisation à cette coalition dès aujourd’hui !
Le télétravail peut nous aider à transformer non seulement nos lieux de travail et notre façon de travailler, mais aussi les lieux où nous vivons.
Joignez-vous aux membres du mouvement syndical et du secteur communautaire pour assister à un débat de spécialistes et célébrer les possibilités de convertir au mieux les espaces de bureaux d’Ottawa et de transformer notre centre-ville. Ensemble, nous croyons que le télétravail est un moyen formidable de rendre les villes plus efficientes, plus saines et plus dynamiques.
Se réimaginer sa ville grâce au télétravail
Date : mardi le 29 octobre 2024
Heure : Débat de spécialistes de 18 h 30 à 20 h; Soirée dansante avec la DJ Trinidaddy de 20 h à 23 h
Lieu : Galerie d’art d’Ottawa – Salon Alma Duncan
Des rafraîchissements seront offerts.
N’hésitez pas à inviter toute personne de votre famille, de votre entourage ou de votre voisinage qui s’intéresse également à la façon dont le télétravail peut nous aider à transformer non seulement nos lieux de travail et notre façon de travailler, mais aussi les lieux où nous vivons.
O’Siyo ᎣᏏᏲ « o-si-yo » (en cherokee : je vous vois), hello et bonjour consœurs et confrères!
Je suis ravie d’annoncer que Douglas Hill va se joindre à l’équipe du Syndicat des employées et employés nationaux comme directeur, représentation des membres et relations de travail à compter du 1er novembre 2024. J’ai eu l’honneur de le voir en action, représentant les membres avec passion, empathie et expertise juridique. J’ai été témoin d’un homme prêt à se battre contre l’injustice subie par chaque membre lorsque leur convention collective et leurs droits humains étaient violés, avec une détermination sans relâche.
Doug se joint à nous après avoir travaillé pendant plus de 20 ans comme agent aux griefs et à l’arbitrage, à la Direction de la représentation et des services
juridiques de l’AFPC. En plus de ses fonctions principales de médiation et de contentieux, il a prodigué des conseils aux Éléments, guidé plusieurs collègues et animé avec plaisir des séances de formation dans le cadre de diverses conférences.
Doug est fier d’avoir pu régler la plupart des questions litigieuses par la médiation. Il a toutefois plaidé avec succès d’innombrables affaires devant les commissions des relations de travail et les tribunaux des droits de la personne, notamment, l’affaire Grierson-Heffernan c. Agence des services frontaliers du Canada, qui a été présentée dans Public Service & Crown Agency Employment Law de Lancaster. L’affaire Dyson c. Ministère des Pêches et des Océans concernait un renvoi en cours de stage et a été confirmée par la Cour d’appel fédérale. Dans l’affaire Reeves c. Ministère de la Défense nationale, on a octroyé une indemnisation importante pour discrimination raciale. Dans la décision Doro c. Agence du revenu du Canada, on a accordé des dommages-intérêts d’un montant maximal établissant un précédent au titre de la Loi canadienne sur les droits de la personne pour discrimination fondée sur le sexe et harcèlement sexuel, puis l’affaire Nada Bastasic c. Alliance de la Fonction publique du Canada concernait le manquement au devoir de représentation équitable.
La vaste expérience de Doug, ses connaissances et sa compétence reconnue en médiation et en contentieux sur des questions relatives aux griefs et aux droits de la personne font de lui un atout inestimable à ce poste, et nous attendons avec impatience son leadership professionnel pour les membres et le personnel du Syndicat des employées et employés nationaux.
Veuillez vous joindre à moi pour accueillir chaleureusement Doug au sein de l’équipe du SEN.
Alisha Kang Présidente nationale, Syndicat des employées et employés nationaux
Pendant que la municipalité, la province et le gouvernement fédéral se chamaillent sur la façon de gérer les feux, plus de 250 membres du personnel de Parcs Canada sont retournés dans la zone touchée, où il y avait, sur des clôtures, des affiches signalant la présence d’amiante et la découverte possible de toxines, y compris des métaux lourds.
Je suis arrivé à Jasper le matin du 26 septembre avec ma vice-présidente exécutive nationale vers 10 h, heure locale. Deux heures seulement après notre arrivée, la vice-présidente exécutive nationale a été victime d’une grave crise d’asthme.
Nos membres n’ont pas les résultats des tests de particules après le nettoyage, et ils ne savent pas non plus si la qualité de l’air a été testée pour déceler la présence de particules d’amiante ou de métaux lourds.
Bien entendu, la santé et la sécurité de nos membres était la première raison de notre visite à Jasper. Parcs Canada expulse un membre du SEN, dont la demeure est l’une des seules à être restée debout, pour y installer un gestionnaire. Le surintendant de Parcs Canada vit dans une maison de quatre chambres à coucher, seul, à l’abri des feux pendant que les membres doivent s’accommoder d’installations sans cuisine, sans toucher leur allocation quotidienne. Le surintendant n’a pas accordé beaucoup de congés 699 aux pompiers, y compris à ceux qui ont vu un jeune collègue périr dans le feu.
Permettez-moi de vous peindre un tableau fidèle de la vie de nos membres à Jasper. Les membres travaillent, vivent et mangent dans le parc. La plupart de nos membres gagnent moins de 65 000 $ par année. Il est vrai que cela peut sembler raisonnable, mais n’oubliez pas que tout coûte cher, à Jasper, parce que la ville dépend entièrement du tourisme. Le coût de la nourriture, de l’essence et de l’épicerie est souvent cinq fois plus élevé que le coût moyen dans une ville de même taille. Leur employeur leur fournit un logement, comme le faisaient autrefois les entreprises minières, à un coût déraisonnablement élevé en raison de son emplacement ou du fait qu’il est très loin de leur lieu de travail. Ils ne sont pas propriétaires du terrain, et, s’ils ne font pas ce que leur demande leur employeur, ils pourraient se retrouver sans emploi et sans domicile. Vous ne pouvez pas être sans-abri à Jasper, sans quoi on vous embarque dans un autobus et on vous sort de la ville.
Toutefois, je ne peux pas m’empêcher de sonner l’alarme de la sécurité publique. Ce qu’a vécu la vice-présidente exécutive nationale et l’absence de tests en bonne et due forme de détection des toxines et des particules veulent dire que non seulement mes membres, mais aussi tous les gens qui visitent Jasper y sont exposés.
Peu importe si cela découle de la décision de remettre Jasper en état – sans faire le grand nettoyage des produits ignifuges comme à Fort Mac – pour que la vache à lait de la province puisse recevoir à nouveau des touristes. Je ne veux pas, dans une dizaine d’année, apprendre que mes membres et leur famille ont été exposés inutilement à des particules nocives pour des motifs politiques et capitalistes.
Je vous demande d’appuyer nos confrères et consœurs du syndicat en demandant des réponses.
Alisha Kang, Présidente nationale Syndicat des employées et employés nationaux
C’est un moment crucial dans la lutte pour la justice, et nous avons besoin de rester solidaires ! Vous êtes invités à nous rejoindre en personne pour l’audience du tribunal de l’Action collective des Noirs.
Soyez présents. Levez-vous. Faites-vous entendre.
Votre présence est importante, et ensemble, nous pourrons continuer à lutter pour l’égalité et la justice pour les fonctionnaires Noirs et les communautés racisées.
O’Siyo ᎣᏏᏲ « o-si-yo » (en cherokee : je vous vois), hello et bonjour consœurs et confrères!
Je suis ravie d’annoncer que Sylvie Courchaine s’est jointe à l’équipe du SEN le 18 septembre 2024, en tant qu’adjointe exécutive de l’équipe de direction.
Elle se révèle déjà être un excellent ajout à l’organisation et elle va nous aider avec la nouvelle orientation que nous avons établie au cours du présent mandat.
Sylvie Courchaine nous vient de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), où elle a occupé divers postes durant les dix-huit dernières années. Elle a commencé son parcours à l’AFPC en tant que commis comptable à la comptabilité générale, s’occupant de gérer les demandes de remboursement des membres et du personnel, ainsi que les comptes débiteurs et créditeurs. Durant cette période, elle a suivi le cours sur les fondements de la comptabilité générale dans le cadre du programme des comptables généraux agréés de l’Ontario.
Après quatre ans en comptabilité, Sylvie a fait la transition vers la direction des ressources humaines en tant qu’administratrice de la paye et des avantages sociaux, des fonctions qu’elle avait déjà exercées pendant dix-huit ans dans une grande chaîne de vente au détail avant de se joindre à l’AFPC. Son dévouement et son expertise lui ont valu d’être promue au poste de superviseure de la paye, puis à celui de superviseure de la paye et des avantages sociaux, postes qu’elle a occupés pendant plus de neuf ans.
La curiosité et la passion de Sylvie pour l’apprentissage l’ont propulsée vers son rôle le plus récent d’agente, Cotisations et gestion de l’information, qu’elle a occupé depuis octobre dernier. Elle a un vif intérêt pour le travail avec Excel, en particulier l’utilisation de formules avancées, la création de macros et la conception de tableaux croisés dynamiques.
Dans ses temps libres, Sylvie aime bricoler, chanter et passer du temps de qualité avec sa famille.
Veuillez vous joindre à moi pour accueillir chaleureusement Sylvie au sein de l’équipe du SEN.
Thank you, Merci, ᏙᎾᏓᎪᎲᎢ “di-da-yo-li-hv-dv-ga-le-ni-s-gv,” which means “Until we meet again”
En tant que fier membre du Syndicat des employées et employés nationaux (SEN) et l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), je tiens à souligner l’importance de la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales, qui se tiendra du 6 au 12 octobre 2024. Le thème de cette année, « L’accès pour tous : le temps de l’accès, le temps du changement », insiste sur le besoin urgent de soins de santé mentale équitables et met tout le monde – les employeurs, les décideurs politiques, et les communautés – au défi d’agir maintenant.
La Semaine de sensibilisation aux maladies mentales est un moment propice à une réflexion sur les obstacles que doivent surmonter des millions de personnes pour obtenir des soins. Les employé∙e∙s du secteur public, et en particulier les personnes autochtones, sont de façon disproportionnée aux prises avec des problèmes de santé mentale en raison de traumatismes historiques, d’inégalités systémiques, d’environnements de travail exigeants, d’échéanciers serrés et de la transition actuelle vers des milieux de travail postpandémiques. Les travailleuses et les travailleurs sont davantage affecté∙e∙s lorsque l’on ajoute à cela l’inflation et les crises mondiales.
Le Syndicat a pris des mesures proactives en préconisant un milieu de travail flexible, de meilleures ressources en santé mentale et la protection de ses membres contre l’épuisement professionnel et le harcèlement. Malgré une prise de conscience croissante, les obstacles en matière de soins de santé mentale demeurent; de longs temps d’attente, des limites géographiques et des contraintes financières continuent d’entraver l’accès, surtout pour les communautés marginalisées.
Toutefois, parler ne suffit pas. Nous devons trouver des solutions concrètes. L’accès aux soins de santé mentale n’est pas un privilège, c’est un droit. Les travailleuses et travailleurs sont nombreux∙ses à hésiter encore à demander de l’aide, car elles/ils craignent que cela ait des répercussions sur leur carrière. Le Syndicat s’est engagé à changer cette manière de voir, afin de s’assurer que les discussions sur la santé mentale soient normalisées au travail. Les échanges ouverts favorisent la création d’environnements positifs et inclusifs pour tous. Les employeurs doivent prévoir des ressources et des formations pour soutenir les employés ayant des problèmes de santé mentale. Cet effort collectif est essentiel si l’on veut s’assurer que personne ne soit privé d’un accès à des soins, peu importe son statut socioéconomique, sa race, ou sa situation géographique.
La mobilisation continue joue un rôle clé dans la promotion d’une culture en milieu de travail qui met de l’avant la santé mentale. Cette semaine, nous mettons l’accent sur le fait que les soins de santé mentale ne reposent pas uniquement sur la capacité d’une personne à prendre soin d’elle-même – il s’agit plutôt de créer un environnement où les employé∙e∙s se sentent à l’aise de parler de leurs problèmes de santé mentale sans peur d’être jugé∙e∙s.
Les traditions, les pratiques culturelles et les liens communautaires des Autochtones témoignent d’une résilience profondément ancrée. Lorsque l’on parle de santé mentale dans le contexte des relations avec les Autochtones, il est primordial de reconnaître les défis uniques que doivent relever les communautés autochtones. Cela comprend l’élimination des obstacles systémiques et la promotion de l’accès à des soins de santé respectant l’autonomie, l’identité et l’autodétermination des personnes autochtones. Pour renforcer les relations avec les personnes autochtones, il faut non seulement améliorer l’accès aux soins de santé mentale, mais aussi favoriser la confiance et la collaboration dans les initiatives de guérison et de bien-être.
Le moine indien Swami Vivekananda a prononcé les paroles suivantes, qui concordent bien avec la sensibilisation à la maladie mentale : « Parle à toi-même au moins une fois par jour, sinon tu perdrais une occasion de rencontrer une excellente personne dans ce monde. »
La philosophie de Swami Vivekananda propose une approche holistique de la santé mentale où la spiritualité, la conscience de soi, et la positivité sont la base de la résilience mentale et de la paix. Son message est toujours pertinent aujourd’hui; il met en relief l’importance de l’harmonie mentale et spirituelle dans la quête d’une vie épanouie.
Je suis convaincu qu’en faisant connaître la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales, nous pouvons créer un environnement de travail où les discussions sur la santé mentale sont normalisées, où les préjugés se font rares et où les employé∙e∙s ne craignent pas de demander de l’aide. L’accent mis sur l’action et l’inclusion suscitera des changements à long terme de la culture de la santé mentale en milieu de travail, faisant en sorte que les soins de santé mentale deviendront un droit universel, accessible à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs, peu importe la race, le statut socioéconomique ou la position géographique. Le renforcement des relations avec les communautés autochtones, en particulier, permettra d’éliminer les obstacles systémiques et de promouvoir la collaboration dans les initiatives de guérison et de bien-être.
Prabir Roy Représentant national de l’équité pour les personnes handicapées du SEN
Notre syndicat milite pour la réconciliation et pour des milieux de travail inclusifs qui reflètent le vécu unique des peuples autochtones.
Dans la foulée de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, l’AFPC est fière de lancer un nouveau cours en ligne, Ensemble sur le chemin de la vérité, qui jette les bases de la quête de vérité. Ce cours vous est destiné et on espère qu’il nous rapprochera de la justice et de la réconciliation.
Le cours s’inspire en partie d’appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, exigeant des gouvernements et des organisations qu’ils disséminent de l’information sur les séquelles des pensionnats, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, les lois, les droits et les traités, les relations couronne-Autochtones et d’autres volets de l’histoire autochtone. Les 10 modules du cours traiteront de ces questions vitales.
Participez à la découverte sans plus tarder en vous inscrivant au cours. Le premier module est déjà en ligne et d’autres suivront tous les mois. Vous pouvez suivre chaque module à votre rythme.
Ce cours est plus qu’une ressource d’apprentissage. C’est un pas essentiel vers la reconnaissance et la réparation des injustices infligées aux Autochtones ici même, encore à ce jour.
Chaque pas qu’on fait ensemble nous rapproche d’une société plus juste et plus inclusive. On a tous un rôle à jouer, que ce soit en se renseignant, en suivant des formations, en défendant la cause ou simplement en ouvrant notre cœur.
Ayons l’esprit ouvert, affirmons notre volonté de réconciliation et intégrons nos apprentissages à notre quotidien et à notre travail.
Aujourd’hui, des centaines de personnes se sont réunies sur la Colline du Parlement à Ottawa pour rendre hommage aux policières et policiers ainsi qu’aux agentes et agent.e.s de la paix de tout le Canada. La Commémoration annuelle des policières, policiers et agent.e.s de la paix rend hommage aux hommes et aux femmes responsables de l’application de la loi tués dans l’exercice de leurs fonctions.
C’est aussi l’occasion de remercier celles et ceux qui se dévouent pour assurer notre sécurité.
Parmi ces hommes et ces femmes qui sont source d’inspiration, il y a entre autres les gardes de parcs qui sont responsables de l’application de la loi dans nos parcs nationaux et nos sites historiques. Ils sont également membres du Syndicat des employées et employés nationaux.
Cette année, neuf gardes ont été choisis pour représenter leurs collègues à Ottawa :
Natasha Moore Parc national du Gros-Morne
Chad Cote Parc national Kouchibouguac
Nathan Byington Voies navigables en Ontario
Ron Williams Parc national de la Péninsule-Bruce
Tojo Rakotoarivelo Parc national de la Mauricie
Derek Farrugia Parc national de la Pointe-Pelée
Elizabeth Edmondson Parc national Banff
Logan Bennett Parc national Banff
Tanya Dowdall Réserve de parc national Pacific Rim
Le 30 septembre marquera la Journée du chandail orange et la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, un nouveau jour férié pour l’ensemble des les fonctionnaires de la fonction publique fédérale. Pour marquer l’occasion, portez un chandail orange à la mémoire des enfants autochtones qui ont été envoyé∙e∙s de force dans les pensionnats et n’en sont jamais revenu∙e∙s, pour honorer les survivant∙e∙s, leurs familles, et leurs communautés.
La Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR) a été établie par les survivant∙e∙s des pensionnats autochtones, l’Assemblée des Premières Nations et les représentant∙e∙s des Inuits ainsi que par celles et ceux qui ont créé et dirigé ces écoles, soit le gouvernement fédéral et les autorités ecclésiastiques. La CVR a aussi reçu les conseils des dix membres du Comité des survivant∙e∙s des pensionnats autochtones, des survivant∙e∙s des pensionnats autochtones de tout le Canada.
Dans son rapport final publié en 2015, la CVR lance 94 appels à l’action et demande aux gouvernements de l’ensemble du Canada de mettre en œuvre un large éventail d’initiatives de réconciliation.
La CVR a aussi organisé des événements d’envergure nationale dans différentes régions du Canada pour faire mieux connaître et comprendre à la population le système des pensionnats autochtones et ses répercussions. De plus, la CVR a appuyé divers événements organisés par des communautés dans le but de répondre à leurs besoins particuliers.
Parmi les quatre-vingt-quatorze appels à l’action de la CVR, seuls quelque uns ont été mis en œuvre. Ces appels à l’action continuent de faire leur chemin, mais trop lentement pour de nombreux survivant∙e∙s, leurs familles et les communautés autochtones. L’un de ces appels à l’action porte sur le système de protection de l’enfance. Les enfants autochtones sont, en moyenne, les plus souvent pris en charge par ce système. Certain∙e∙s pourraient dire que le génocide culturel se poursuit. Les enfants autochtones représentent 53,8 % des enfants de moins de 14 ans placé∙e∙s en famille d’accueil.
Le Secrétariat des survivants a été créé en 2021 pour organiser et soutenir les efforts visant à révéler, documenter et exposer ce qui s’est réellement passé pendant les 140 années d’activité de l’Institut Mohawk, qui, après sa fermeture a été renommé Centre culturel Woodland.
Le Centre préserve et fait connaître la langue, la culture et l’art autochtone et nous raconte l’histoire du peuple Rotinahshonni grâce à des expositions et des programmes novateurs.
La CVR reconnaît la souffrance et les pertes vécues par les survivant∙e∙s et leur offre une plateforme où elles/ils peuvent raconter leurs histoires. La CVR a bouleversé la façon dont les Canadien∙ne∙s perçoivent l’histoire, particulièrement en ce qui a trait au traitement des Autochtones. Toutefois, le mot « réconciliation » demeure controversé parmi les communautés autochtones en raison d’un manque d’action d’accompagnement.
Lenora Maracle Représentante nationale de l’équité pour les Autochtones du SEN