Un autre colloque génial dans la RCN

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Déjà trois ans? La fin de semaine dernière marquait la clôture d’une série de colloques régionaux fructueux qui ont eu lieu partout au pays. La région RCN-Conseil du Trésor a eu l’honneur d’accueillir le dernier colloque régional avant le congrès. (Pas de panique… mais le congrès approche RAPIDEMENT!)

Avec tout ce qui se passe sur la Colline du Parlement ces jours-ci, les membres n’ont pas eu à se creuser les méninges pour trouver des sujets de discussion. Toutefois, selon le vice-président régional, Richard Ballance, les projets de loi imposants ne sont pas la principale préoccupation du membre moyen.

« Nos membres font face à une foule de questions liées aux ententes de gestion du rendement — à leur mise en œuvre », a expliqué M. Ballance.

Récemment, les propos de Tony Clement ont suscité la crainte chez de nombreux membres : ils redoutent que les évaluations de rendement puissent ouvrir la voie à des mesures disciplinaires.

M. Ballance ajoute qu’une autre question divise les milieux de travail : le congé de maladie. Les gestionnaires sont plus nombreux à exiger un certificat médical lorsque les gens tombent malades. Habituellement, un certificat médical n’est exigé que si l’employé est absent trois jours ou plus.

« De plus en plus, les gestionnaires demandent un certificat pour tout congé de maladie, explique-t-il. En particulier s’ils vous considèrent comme un employé “problématique”. »

Les conventions collectives que nous avons conclues avec le Conseil du Trésor autorisent les gestionnaires à demander une lettre du médecin. Rien ne les empêche de le faire, même si l’absence n’est que d’un jour ou deux.

M. Ballance s’inquiète également du fait que cette nouvelle tendance impose des contraintes supplémentaires à un système de soins de santé déjà sous-financé.

« De plus, bon nombre des cliniques sans rendez-vous exigent des frais pour ces lettres, et nos membres assument personnellement ces coûts. »

À l’instar du récent colloque régional RCN-Employeurs distincts, un atelier sur la présentation de résolutions a recueilli des commentaires élogieux. On nous dit que quiconque participant au congrès peut s’attendre à voir « plusieurs » résolutions qui ont été rédigées durant ce colloque.

Pour terminer, vous serez heureux d’apprendre que le SEN a été complimenté par Chris Aylward, de l’AFPC même, qui admire bien le fait que nous avons des mesures visant à envoyer de jeunes délégués à nos congrès. Durant chaque colloque régional, le caucus des jeunes membres élit deux de ses pairs à titre de jeunes délégués au congrès.

Karine Oluyole et Georgina Smith ont été élues la fin de semaine dernière; elles se joignent aux 18 autres jeunes délégués qui représenteront leurs pairs lors de notre prochain congrès.

Dernier appel!

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Il ne reste que quelques jours pour soumettre des résolutions! La date limite est le vendredi 11 avril. C’est aussi la date par laquelle nous devons recevoir les lettres de créance de nos déléguées et délégués.

N’oubliez pas : tout groupe de six membres en règle peuvent soumettre des résolutions au congrès.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter la section de notre site web portant sur le congrès. Vous y trouverez, entre autres, une excellente Foire aux questions.

Bourses d’études 2014

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Au Syndicat des employées et employés nationaux, nous savons que l’éducation est un ingrédient essentiel de l’épanouissement personnel. Nous reconnaissons aussi que les obstacles à l’éducation permanente sont innombrables. C’est en partie pour cette raison que nous offrons trois bourses chaque année — pour faciliter l’accès à une éducation de qualité pour nos membres et leur famille.

Pour nos membres, une éducation soutenue par le Syndicat garantit que le travail que nous faisons au nom de nos confrères et consœurs est de la plus grande qualité.

Vous pouvez présenter votre candidature pour les bourses suivantes dès maintenant :

La bourse Laurier Auger de 2 000 $ est accordée à un membre du SEN — ou à son conjoint ou enfant à charge — qui entreprend sa première année d’études postsecondaires. La demande doit être reçue d’ici le 30 juin.

La bourse d’études pour membre adulte à un établissement d’enseignement supérieur de 1 000 $ est remise à un membre qui souhaite s’inscrire à un cours ayant un lien avec le syndicalisme. La demande doit être reçue d’ici le 31 juillet.

La bourse Alfred Papineau de 500 $ est accordée à un membre qui suit un cours à temps partiel qui lui permettra de participer plus pleinement à des activités syndicales. La demande doit être reçue d’ici le 31 août.

Les modalités relatives aux bourses se trouvent sous l’onglet « Bourses annuelles » de notre site Web.

Honneurs et prix

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Comme le congrès arrive à grands pas, nous avons pensé profiter du moment pour vous rappeler certains des prix que nous offrons en signe de reconnaissance pour l’excellent travail de nos membres.

Pour commencer, il y a le prix pour les membres à vie; c’est le plus grand honneur que nous puissions conférer à un membre. C’est un prix qui est réservé à ceux qui ont apporté des contributions importantes à notre syndicat. Il est aussi généralement réservé aux membres qui, autrement, cesseraient d’être membres en prenant leur retraite ou en quittant leur emploi.

Lors notre dernier Congrès, le prix a été remis à Bernard Labonté, qui a occupé de nombreux rôles dans notre syndicat pendant plus de 20 ans.

« Il a toujours été très actif auprès des membres et a toujours été très disponible », a écrit Jean-Pierre Naud, vice-président régional de l’époque. « Bernard a toujours été un meneur dans le cadre de tous les mandats qui lui ont été confiés et des postes qu’il a occupés au sein de notre syndicat. »

Le prix a aussi été décerné à Joyce Hendy, qui a apporté des contributions importantes dans les années 1990 et au-delà. C’est grâce au travail acharné de Mme Hendy que le vice-président national aux droits de la personne fait maintenant partie de l’Exécutif national.

Mme Hendy a aussi été reconnue pour son rôle au sein du comité directeur du Programme d’apprentissage mixte et pour son travail important pour tendre la main aux jeunes et aux nouveaux membres.

Notre syndicat a aussi un prix pour les membres honoraires; celui-ci est décerné aux personnes qui, autrement, ne pourraient pas être membres de notre syndicat. Cela peut comprendre des membres à l’extérieur de l’organisation ou qui ont pris leur retraite.

Le dernier prix pour membres honoraires a été décerné en 2003; nous sommes certains que ce n’est pas parce qu’il n’y a personne ici qui mérite cette haute distinction. Pouvez-vous penser à quelqu’un?

Vous trouverez tous les renseignements dont vous avez besoin au sujet de ces prix et d’autres encore dans la section des honneurs et des prix de notre site Web. 

Un aperçu du colloque de la RCN-ED

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Il y a quelque chose d’assez génial au sujet de la région RCN-Employeurs distincts; elle représente un groupe tellement diversifié de milieux de travail ! Il y a des membres qui travaillent dans des musées, dans des lieux historiques nationaux, sur la Colline du Parlement, pour des organisations sans but lucratif et à notre plus récente section locale, l’hippodrome Rideau-Carleton, ainsi qu’à une foule d’autres endroits. Et, la fin de semaine dernière, plusieurs de membres se sont réunis à l’occasion de leur colloque régional.

Pour Mathieu Laurin, qui fait partie de la section locale 70372, la fin de semaine a été ponctuée de plusieurs moments forts. Parmi ceux-ci, mentionnons la participation du président national et la tenue d’un atelier sur la présentation de résolutions au congrès.

« Nous avons été en mesure de soumettre une résolution sur-le-champ », explique M. Laurin.

Depuis le dernier Congrès, tout membre peut soumettre une résolution, à condition qu’elle soit signée par cinq autres membres en règle.

« Le SEN a simplifié le processus, ajoute-t-il. Nous n’avons pas à passer autant de temps à rédiger des résolutions. Voici notre idée : voici ce que nous proposons. »

« C’est bref, concis et clair. »

Information connexe : Vous avez jusqu’au 11 avril pour soumettre vos résolutions! Apprenez-en davantage ici.

M. Laurin aura bientôt le privilège de voter par rapport à sa propre résolution, puisque, durant le colloque, il a été élu délégué jeunesse au congrès. Vu le climat politique actuel, il sent que les jeunes travailleurs se doivent de participer aux activités du syndicat maintenant, avant qu’il soit trop tard.

« Beaucoup d’enfants de l’après-guerre vont prendre leur retraite. Quand ce bassin de connaissances partira – si nous n’avons pas de jeunes qui se mobilisent et participent activement –, nous allons nous faire démolir. »

M. Laurin estime qu’il est important pour le syndicat de faire savoir aux jeunes qu’ils sont entendus. Le fait d’avoir des délégués jeunesse au congrès est une des façons qu’utilise notre syndicat pour essayer de donner une voix forte aux jeunes travailleurs.

« Nous ne pouvons pas simplement continuer de nous appuyer sur les membres âgés et expérimentés de notre syndicat; nous devons commencer à regarder vers l’avenir. »

L’inscription au congrès est maintenant ouverte!

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Qui doit s’inscrire pour le congrès? Tout le monde!

C’est exact! Même le président national doit s’inscrire pour le congrès!

Toute personne qui est une déléguée d’office (c-a-d: déléguée automatique, comme les membres de l’exécutif national, les VPRA, et les membres du comité des droits de la personne) devrait s’inscrire maintenant.

Les déléguées et délégués qui ont été élus lors de colloques régionaux afin de représenter les jeunes ou ceux et celles qui ont élé élus lors de la conférence des droits de la personne pour représenter les groupes d’équités devraient également aller s’incrire maintenant.

Actuellement, bon nombre de nos sections locales ont déjà élu des délégués au congrès. Ces délégués n’ont pas à attendre jusqu’à ce que nous examinions leurs lettres de créance; ils peuvent (et devraient!) aller de l’avant et s’inscrire immédiatement.

Au cours de l’inscription, nos membres auront l’occasion de nous faire savoir s’ils ont besoin d’aménagements spéciaux ou s’ils ont des allergies ou des besoins alimentaires. C’est également à l’inscription qu’ils pourront nous indiquer s’ils souhaitent participer à l’un des comités de notre congrès.

N’oubliez pas : Nous devons recevoir vos états financiers d’ici le 1er avril; les lettres de créance de vos délégués d’ici le 11 avril. Pour de plus amples renseignements sur le congrès, y compris une section complète de foire aux questions, veuillez consulter la section sur le congrès de notre site Web.

21 mars : Journée int. pour l’élimination de la discrimination raciale

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Par Céline Ahodékon

Lorsqu’on m’a demandé d’écrire un texte à propos du 21 mars, la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, aucune idée ne m’est venue à l’esprit, jusqu’à aujourd’hui.

Tout à coup, je me suis rappelé ce qui est arrivé à un ami il y a quelques années. La façon dont certaines personnes peuvent en juger d’autres ou leur refuser un service en raison d’une seule caractéristique m’étonne toujours. Savez-vous que des gens peuvent reconnaître votre origine raciale ou ethnique en entendant simplement votre nom ou votre voix?

L’histoire que je vais vous raconter est une histoire vraie. Toutefois, pour protéger l’identité des personnes concernées, j’emploie des noms fictifs.

Il y a quelques années, un ami était à la recherche d’un appartement à louer pour les quatre membres de sa famille; appelons-le Latif. Comme vous avez pu le deviner, Latif est de minorité visible.

Par une belle et chaude journée d’été, une annonce dans le journal local retient son attention. Un édifice en particulier propose des appartements de toutes tailles. Le quartier est très bien, le loyer est abordable, et les aménagements sont parfaits!

Il compose immédiatement le numéro, se présente et demande s’il peut visiter un des appartements de trois chambres indiqués dans le journal.

Après un silence à l’autre bout de la ligne, l’interlocuteur bégaie et hésite avant de répondre.

« Je regrette, tous les appartements sont déjà loués; pas besoin de visiter », explique la personne ayant répondu au téléphone.

Latif est étonné et estomaqué par ce qu’il vient d’entendre. Peu après, il fait part de son étonnement à sa femme, Marie, native de la région et qui parle couramment la langue locale.

« À peine 13 h, et tous les appartements mentionnés dans le journal sont déjà loués? »

Marie est perplexe et méfiante. Elle se demande si le concierge a dit la vérité ou si son mari a été victime de discrimination. Quelques minutes plus tard, elle téléphone au même endroit à partir de son téléphone cellulaire.

Marie se présente sous son nom de fille, qui est un nom commun dans la région. Elle demande s’il reste des appartements à louer.

Il y en avait plusieurs!

Promptement, on l’invite à venir les visiter.

Marie décide d’aller les visiter en compagnie de Latif, son mari de minorité visible, et de confronter le concierge. Se confondant en excuses (et suant abondamment!), il s’est toutefois abstenu d’expliquer son attitude envers Latif. Tout compte fait, il a au moins reçu une bonne leçon.

Parce que la discrimination est subjective et peut être très subtile, nous ne saurons jamais pourquoi le propriétaire de l’édifice ne voulait pas louer un appartement à Latif alors qu’il en a proposé un à Marie. Latif a-t-il été victime de discrimination ou était-ce une erreur? Le propriétaire des appartements aurait-il loué à Marie si elle s’était présentée sous le nom de Latif lorsqu’elle a téléphoné? Tant de questions sans réponses!

L’incident pourrait être un cas isolé, mais des incidents du genre sont beaucoup trop fréquents. Nous avons tous une responsabilité et un rôle importants à jouer dans la création de collectivités et de milieux de travail exempts de racisme.

Confrères et consœurs, les 21 mars est la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Faisons tous comme Marie dans l’histoire : condamnons toutes les formes de discrimination raciale et agissons!

Ne soyons pas des spectateurs silencieux. Notre silence peut être blessant.

Levons-nous et prenons la parole au nom de ceux qui ne peuvent se défendre.

Céline Ahodékon est la représentante nationale de l’équité pour les membres de groupes raciaux visibles pour le Syndicat national des employées et employés nationaux. Elle est également déléguée syndicale de la section locale 20278, dont les membres sont les employés du Lieu historique national du Fort-Langley et le bureau de parcs à Vancouver, en Colombie-Britannique.

Jour de la Francophonie – le 20 mars

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Par Yvon Beaudoin

En cette journée internationale de la Francophonie, j’aimerais vous proposer un portrait des 9 178 100 canadiens qui parlent français au Canada.

À la rencontre annuelle des membres des Comités de francisation de la FTQ de 2013, Mmes Suzanne Dionne Coster et Mariette Rainville, de la Commission nationale des parents francophones, ont dressées la répartition suivante sur la vitalité de la francophonie à travers les différentes régions du Canada. Nous avons pris la liberté de vous présenter ces données sous forme infographique.

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À première vue, on aurait tendance à croire que la communauté francophone est bien ancrée au Canada. Lorsque qu’on regarde l’impact des coupures de 5,2 milliard de dollars annoncées en 2012 par le gouvernement conservateur, une autre réalité se dessine.

Selon M. Claude Poirier, président de l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP), on demande maintenant aux francophones de rédiger leurs documents en anglais afin de réduire les coûts de traduction.

Rapporte Le Devoir :

« Selon le ministère des Travaux publics, de qui relève le Bureau, le volume d’affaires est passé de 253 millions en 2010-2011 à 231 millions l’année suivante, soit une baisse de 9 %. Le Rapport des plans et priorités pour 2012-2013 prévoit des revenus d’à peine 191 millions. »

En plus, le gouvernement conservateur se contente de se croiser les bras lorsqu’on parle des langues officielles. En décembre dernier, le gouvernement conservateur a voté contre deux motions déposées par Yvon Godin, le porte-parole du NPD en matières de langues officielles.

Les motions avaient comme but de « faire comparaître le ministre de la Justice et la ministre des Pêches et des Océans devant le comité des langues officielles pour faire des mises à jour importantes au sujet de l’accès à la justice dans les deux langues officielles ainsi que sur l’avenir du Centre de recherche et de sauvetage maritime de Québec. »

Les compressions budgétaires du gouvernement conservateur sont un enjeu majeur pour la vitalité des deux langues officielles au Canada. Demandez à vos députés d’agir.

Nos membres doivent exiger de travailler dans la langue officielle de leur choix!

Ne tardez pas: Les dates limites approchent!

Ne tardez pas: les dates limites approchent

Et tout à coup, voilà mars qui se pointe! Cela signifie que deux dates limites importantes touchant le Congrès arrivent à grands pas.

Les sections locales doivent s’assurer que le SEN reçoit leurs états financiers au plus tard le 1er avril. C’est dans moins d’un mois!

Les sections locales doivent aussi s’assurer d’élire leurs déléguées et délégués au Congrès ainsi que leurs suppléantes et suppléants. Elles doivent aussi envoyer les lettres de créance des déléguées/délégués au plus tard le 11 avril. Il en va de même pour les résolutions du Congrès.

Ne paniquez pas! Tous les renseignements dont vous pouvez avoir besoin se trouvent dans la section du Congrès de notre site Web (conseil : vous trouverez cette section sous la rubrique Événements).

Si vous l’avez manquée, la lettre d’invitation contient tous les renseignements dont vous avez besoin au sujet de l’événement. Vous trouverez des listes de vérification utiles et tous les formulaires nécessaires dans la trousse d’inscription au Congrès.

Pour ce qui est des résolutions, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin dans la lettre concernant les résolutions. Vous trouverez les formulaires de résolution ici.

Ne perdez pas de temps! Avril sera là en moins de deux!

Journée internationale de la femme – le 8 mars

Journée internationale de la femme

 

par Hayley Millington

Lorsqu’on m’a demandé de soumettre un article pour la Journée internationale de la femme, j’ai accepté avec enthousiasme. Immédiatement, je me suis mise à réfléchir aux nombreuses possibilités qui s’offraient à moi. Finalement, j’ai décidé de m’exprimer de la façon la plus naturelle pour moi, c’est-à-dire d’une façon créative.

À mes yeux, seul un poème peut illustrer la passion que suscite chez moi cette journée ainsi que l’importance de souligner et de célébrer la Journée internationale de la femme.

JE
NOUS
ELLE

Le reflet de moi-même
Les femmes d’hier, d’aujourd’hui et de demain

Les femmes du monde entier, bras entrelacés,
Pour que toute nation soit aimée et protégée
Ses croyances et ses cultures, appuyées

Des femmes massacrées, donnant leur sein dénudé
À des générations assoiffées
Dans la verte plaine et la jungle des cités

ÉCARTÉES  par l’État, prompt à réglementer
PRISES de court par l’apathie de la société
DÉROUTÉES par la guerre et désillusionnées

Des voix déterminées
Clament haut et fort ce que leur sexe impertinent souhaite privilégier
PAIX, INDÉPENDANCE, CONNAISSANCE, SÉCURITÉ ET SÛRETÉ

Se débattant sous les rênes auxquelles la société les a assujetties
Les frontières entre les sexes floues, faussées par les perceptions d’autrui,
Ces sœurs n’ont qu’une idée en tête : survivre, à tout prix

Et ELLE, l’esprit enflammé,
Inspirée par les combats séculaires livrés
S’élève farouchement pour revendiquer
Ses droits à ELLE, qui ne sauraient être aliénés

Son histoire écrite et répétée, ELLE commence à s’éveiller
Ses membres, jusqu’alors immobiles
S’agitent dans un mouvement fluide

Un rire fuse
Des larmes coulent
Ses lèvres se serrent
ELLE se tient debout, droite et fière

JE
NOUS
ELLE

Reflets de moi-même
La femme, hier et aujourd’hui : une histoire universELLE

Cet article a été rédigé par Hayley Millington dans le cadre de notre programme de journalisme syndical. Hayley fait partie du Comité des droits de la personne du SEN et est la représentante nationale de l’équité pour les femmes.