La cour fédérale entend les OES

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La cour fédérale entendra les arguments du syndicat aujourd’hui. L’enjeu central, c’est l’ancienneté. L’employeur, Opérations aux enquêtes statistiques, prétend que cette question ne peu être traitée par l’arbitrage.

La négociation collective est à une impasse depuis octobre 2012.

« Tous ces retards et les tactiques dilatoires des OES sont extrêmement frustrants, a déclaré l’équipe de négociation dans un communiqué publié hier. Cependant, nous voulons vraiment régler nos principaux différends avec les OES, notamment en ce qui concerne les dispositions de nos conventions collectives sur la reconnaissance des années de service et la stabilité du revenu. »

Vous pouvez en découvrir davantage à propos de ces négociations dans cet article publié en février.

Nous vous ferons part des développements au fur et à mesure qu’ils se produisent.

Un aperçu du régime proposé

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Mardi dernier, malgré le froid inhabituel de cette journée d’automne, de nombreux membres se sont présentés à une séance d’information sur les congés de maladie. La séance, qui se tenait à Gatineau à l’heure du midi, avait été organisée par des militants de quatre sections locales du SEN et d’autres sections locales de l’AFPC, de l’ACEP et de l’IPFPC.

L’un des vice-présidents régionaux, Richard Ballance, était présent pour distribuer des centaines de masques chirurgicaux à ceux qui étaient venus en apprendre davantage au sujet du régime de congés de maladie proposé par Harper.

« Les masques chirurgicaux représentent le régime de congés de maladie du Conseil du Trésor », explique Andrew Gibson, président de la section locale 70312. « Si vous désirez exprimer votre mécontentement à l’égard du régime, portez ce masque et parlez-en à vos collègues. »

Le Conseil du Trésor, il y a quelques semaines, a annoncé son intention de déclarer la guerre à nos congés de maladie en présentant ses propositions de négociation. Notre employeur espère faire passer nos congés de maladie de quinze à cinq jours par année et abolir la possibilité d’accumuler les congés de maladie d’une année à l’autre.

« Lorsque nous nous préparons à négocier, nous le faisons avec l’objectif d’améliorer les conditions de travail », explique le président national de l’ACEP, Claude Poirier, aussi membre de l’équipe de négociation  pour la table EC.

« Malheureusement, le Conseil du Trésor se présente à nous avec un mandat de nature politique. »

M. Poirier affirme que son équipe de négociation est prête à négocier des améliorations à apporter au régime de congés de maladie; toutefois, dans son état actuel, le régime fonctionne. Malgré les mensonges de Tony Clement, le fait est que l’utilisation que font les employés de la fonction publique de leurs congés de maladie correspond à celle qu’en font leurs homologues du secteur privé.

Le nouveau régime forcera sans aucun doute les employés à se présenter au travail malades, ce qui favorisera la propagation des virus et présentera de graves risques de santé pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

« Si vous êtes malade pendant une semaine, c’est terminé pour le reste de l’année. Si vous êtes malade de nouveau, vous devrez passez sept jours sans rémunération avant de recevoir un seul cent », ajoute M. Poirier.

« Nous sommes ouverts à discuter des congés de maladie, pourvu que les discussions soient raisonnables. Actuellement, ce que l’on nous présente n’a aucun sens. »

Mais le message n’était pas complètement pessimiste. Les présidents des sections locales ont vivement recommandé à leurs membres de s’engager pour la cause.

« C’est facile d’être découragé à l’égard des propositions du gouvernement concernant nos congés de maladie, mais il ne faut pas perdre espoir », dit Ryan Kelly, président de la section locale 514 de l’ACEP.

« Il faut que les employés ordinaires, c’est-à-dire vous et moi, participent au sein de leur section locale. Il est possible de se battre, mais, pour cela, il faudra que les membres se mobilisent et participent à un degré que nous n’avons pas vu depuis des années dans le secteur fédéral. »

Nous avons des photos de l’événement sur notre site Flickr.

Le CNA ratifie l’entente de principe

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Plus tôt cette semaine, les membres du SEN du Centre national des Arts ont signifié leur appui à l’entente de principe qui leur a été présentée.

Tel que nous l’avions mentionné, nos membres avaient voté pour une grève après l’échec des négociations à propos des augmentations salariales et de la sécurité d’emploi.

L’équipe de négociation a recommandé de façon unanime aux membres d’accepter l’entente de principe.

L’entente suppose des hausses salariales de 1,75% pour 2012, de 1,5 % pour 2013 et de 2 % pour 2014. L’équipe de négociation a aussi fait des gains au chapitre de la sécurité d’emploi et de la protection des employés menacés de mise à pied.

La convention collective entrera en vigueur à la signature et le restera jusqu’au 31 décembre 2014.

Hommage à nos héros

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Dimanche dernier, des centaines de personnes se sont réunies sur la Colline du Parlement pour rendre hommage aux hommes et aux femmes chargés de l’application de la loi qui ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions.

La cérémonie de cette année a été une occasion de se rappeler les trois gendarmes qui ont perdu la vie au cours de la fusillade du 4 juin, à Moncton. Le nom d’un agent de police de Toronto et celui d’un agent de conservation de la Saskatchewan qui sont décédés dans l’exercice de leurs fonctions ont également été ajoutés au tableau d’honneur cette année.

La cérémonie commémorative permet également de dire merci aux nombreux policiers et agents de la paix qui mettent régulièrement leur vie en danger au nom de la sécurité publique.

Dans nos parcs nationaux, cette responsabilité revient aux gardes de parcs. Dans le cadre d’une journée de travail, ces hommes et femmes font face à des dangers allant de campeurs indisciplinés aux grizzlys affamés. Le dernier décès d’un garde de parc remonte à 2002, lorsque Michael Wynn a succombé à une avalanche.

M. Wynn, 37 ans, travaillait pour Parcs Canada depuis 13 ans.

« Nos parcs nationaux sont des lieux absolument magnifiques », a déclaré Eddie Kennedy, conseiller national pour Parcs Canada. « Cependant, ils ne sont pas sans risque. Nos visiteurs doivent beaucoup aux gardes, qui veillent à ce que nos parcs soient sécuritaires. »

M. Kennedy était à Ottawa dimanche dernier pour représenter notre syndicat durant la cérémonie.

Chaque année, le Syndicat des employées et employés nationaux et la Direction de l’application de la loi de Parcs Canada collaborent afin d’envoyer dix gardes de parcs représenter leurs camarades durant la cérémonie. Cette année, les personnes suivantes y ont participé : Ben Alderman, Lisa Babineau, Courtney Bearinger, Jonathan Jansen, Eric Jensen, Daniel Keenan-Pelletier, Patrick Latreille, Julia Montgomery et Tyler Tilson.

Le Syndicat des employées et employés nationaux souhaite remercier tous nos courageux gardes de parcs de l’important service au public qu’ils dispensent.

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Le Musée des sciences et de la technologie ferme ses portes

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Mise à jour: le musée a annoncé qu’il ne sera pas en mesure de rouvrir ses portes jusqu’à janvier 2015. 

Vers la fin de la semaine dernière, nous avons appris que le Musée des sciences et de la technologie du Canada allait fermer ses portes pour une période indéterminée en raison de moisissure dans l’air.

« Notre première préoccupation a été de découvrir ce qui allait arriver à nos membres – nous assurer que l’employeur respecterait la convention collective », a expliqué le vice-président exécutif national Kevin King.

« Mais, jusqu’ici, nous avons été agréablement surpris. Cet employeur a fait de l’excellent travail pour ce qui est de s’occuper de nos membres durant cette fermeture. Il s’est également engagé à rencontrer des représentants de la section locale toutes les deux semaines afin de les tenir au courant de l’évolution de la situation. »

La majorité de ces membres ont été transférés à d’autres bureaux, où ils peuvent continuer d’effectuer leur travail pour le musée. Les guides du musée, qui ne peuvent pas faire leur travail pendant que le musée est fermé, restent à la maison en congé avec solde.

Dans le cadre d’une rencontre avec les représentants de la section locale qui a eu lieu lundi, l’employeur a insisté sur le fait qu’il ne prévoyait mettre personne à pied durant cette période.

Ce dernier problème de santé et sécurité en date a mis en lumière la vétusté de l’infrastructure du musée. Des travaux d’entretien d’une valeur de 3,5 M$ devront être réalisés, y compris la réparation d’une toiture qui fuit et l’installation d’unités de chauffage et de ventilation adéquates. Il y a aussi le problème de l’amiante qu’on a découvert dans le toit en octobre 2013.

Lundi, l’employeur a dit aux représentants de la section locale qu’il envisage de faire remplacer le toit, ce qui réglerait à la fois les problèmes de moisissure et d’amiante.

Mais cela n’a pas empêché les politiciens de caresser de grands rêves. Cette perle de la région de la capitale nationale loge dans une ancienne boulangerie industrielle depuis 1967 – c’était censé être un emplacement temporaire.

« On a vraiment besoin d’un Musée des sciences et de la technologie plus moderne dans la capitale de la haute technologie du Canada », a dit le maire d’Ottawa Jim Watson à CFRA. « J’ai toujours pensé que ce musée devrait se trouver en plein centre-ville. »

Toutefois, le musée et le gouvernement conservateur affirment tous deux que cela n’arrivera pas de sitôt; en ce moment, il n’y a pas d’argent pour ce genre de projet, selon John Baird.

Dans une excellente lettre d’opinion publiée plus tôt cette semaine, Emma Godmere a parfaitement illustré la féérie de ce musée pour quiconque l’a visité durant son enfance.

« Aux yeux de tout le monde, je n’étais qu’une autre enfant de la banlieue d’Ottawa qui se promenait dans un musée par une soirée tranquille où l’entrée était gratuite. Mais ‒ oh, surprise ‒ cette visite m’a permis de découvrir ‒ comme l’ont fait des centaines, voire des milliers d’élèves avant et après moi ‒ une dimension jusque-là insoupçonnée, au-delà de ce que les ordinateurs et les cours de sciences à l’école primaire m’auraient jamais permis d’explorer. »

Mme Godmere est une des nombreuses voix qui demandent un meilleur foyer pour ce musée.

« Cette découverte pure, indépendante et poussée par la curiosité que le Musée des sciences et de la technologie procure à un enfant — surtout à un enfant d’aujourd’hui, gavé d’Internet — n’a pas de prix. »

Le nouveau Programme de développement syndical

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En 2008, quand Isabelle Beaudoin a appris qu’elle avait été acceptée dans le Programme de développement syndical de l’AFPC, la vice-présidente de sa région lui avait dit : « Tu verras, tu vas devenir une grande ‘leader syndicale’. »

« Ça m’a fait un frissons dans le dos », se rappelle Mme Beaudoin.

« J’étais arrivée à la fin de la vingtaine, en feu pour entamer la trentaine. Je me suis lancée dans le Programme de développement syndical avec la même énergie que j’avais consacrée jusque-là au syndicat. »

Mme Beaudoin avait soif de tout le savoir qui concerne le monde syndical. Avant d’être acceptée dans le PDS, elle avait suivi à peu près toutes les formations que l’AFPC lui avait offertes. Mais ce programme, affirme-t-elle, a changé pour toujours sa vision du syndicalisme.

« C’est sans doute le programme le plus complet et le plus enrichissant qui soient. Il m’a paru comme un résumé complet, et en seulement trois semaines, de tout ce que je vivrai dans les trente prochaines années à titre de militante syndicale. »

Dès le début, Mme Beaudoin a commencé à nouer des relations très étroites avec le groupe très hétérogène des participants à la formation. L’AFPC espère justement que les améliorations qu’elle apporte à ce programme favoriseront ce type d’expérience.

Pour la première fois, les cours regrouperont des membres de différentes régions. Il y a deux cours en anglais, un pour les provinces de l’Ouest et les Territoires, l’autre pour les provinces de l’Est et la région de la capitale nationale. Un troisième cours sera offert aux francophones du Québec, de la RCN et des provinces de l’Atlantique.

Pour finir, les trois groupes se réuniront à Ottawa pour une formation de trois jours – une belle occasion pour des gens qui s’intéressent aux mêmes questions de tisser des réseaux et d’échanger des idées.

Dave Burchell, qui a suivi cette formation en 2009, est aux anges.

« C’est fantastique : même si les groupes ne se sont pas encore rencontrés, les participants de chaque groupe ont déjà tissé des liens. C’est donc l’occasion pour tous les participants de comparer leurs notes et d’évaluer ce qu’ils ont appris. »

« Quand j’ai appris cela, j’ai sauté de joie. Quelle idée extraordinaire! »

Les participants au PDS pourront prendre part à une foire sur la justice sociale qui représente une occasion d’interagir et de réseauter avec des groupes d’action communautaire de leur région.

M. Burchell croit que cela encouragera nos militants à rester engagés à long terme. Il ajoute que la plupart des gens s’engageraient davantage si on leur en donnait plus souvent l’occasion.

« La plupart des gens n’ont pas le temps de se demander de quelle façon ils peuvent s’engager, explique‑t-il. C’est l’écueil le plus commun. Nous disons à tout le monde “Allons-y, mobilisons les gens! ”, mais on nous demande : “Mobiliser qui et pour quelle cause?” »

Pour faciliter davantage le réseautage et l’apprentissage des participants, la nouvelle version du programme s’appuie maintenant sur les médias sociaux et les technologies Web.

Toutes ces petites améliorations, cependant, concernent ce qui est probablement le meilleur programme que l’AFPC a à offrir. Tous les éléments de base éprouvés du PDS restent inchangés; les participants doivent savoir qu’ils apprendront énormément sur l’histoire du syndicalisme, le militantisme et le fonctionnement du gouvernement.

Isabelle Beaudoin, de son côté, se souvient encore du rapport de recherche qu’elle avait présenté sur la vie de Léa Roback, militante syndicale et féministe canadienne.

« Elle est considérée comme une pionnière du féminisme au Québec », explique Mme Beaudoin.

« À Montréal, une rue porte son nom; elle ne croise qu’une seule autre rue, la rue Beaudoin. »

« Mes ancêtres étaient peut‑être aussi des syndicalistes, blague Mme Beaudoin. Voilà, maintenant je sais d’où vient cette flamme qui m’anime! »

Pour en apprendre davantage au sujet du Programme de développement syndical, veuillez consulter le site Web de L’AFPC de votre région. Les demandes d’inscription doivent être reçues au plus tard le 3 octobre. Ne tardez pas!

Le plan de M. Harper et ses répercussions

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Nous savions que ce jour arriverait : hier, le gouvernement a déposé une proposition visant à ramener nos congés de maladie à cinq jours par an. Et inutile d’espérer les accumuler (dans le cas peu probable où vous ne les auriez pas tous utilisés!).

« Au lieu de promouvoir un milieu de travail sain, le gouvernement fait une fois de plus preuve de mépris à l’égard de ses employés et des services publics en général », a déclaré la présidente nationale de l’AFPC, Robyn Benson.

D’un point de vue strictement politique, cette proposition est le fruit de l’idéologie et non d’une prise de décision éclairée.

Tout d’abord, comme nous l’avons déjà mentionné, l’utilisation des congés de maladie par les fonctionnaires est comparable à celle du secteur privé. Le bureau parlementaire du budget a récemment rapporté que nous utilisons en moyenne 11,52 jours de congé de maladie par an, alors que nos homologues du secteur privé en utilisent en moyenne 11,3 jours au cours de la même période.

Les congés de maladie sont également très importants du point de vue de la santé. Pour preuve, il suffit de se rappeler la frayeur provoquée par la grippe H1N1 en 2009. Xenia Scheil-Adlung et Lydia Sandner, de l’Organisation mondiale de la Santé, ont présenté les statistiques alarmantes suivantes dans leur document d’information sur les congés de maladie, paru en 2010.

« En 2009, lorsque la crise économique et la pandémie de grippe H1N1 se sont produites en même temps, un nombre alarmant d’employés n’ayant pas la possibilité de prendre des congés de maladie se sont présentés au travail tout en étant malades. Ce problème a entraîné la propagation du virus H1N1 dans les milieux de travail et causé l’infection de quelque sept millions de travailleurs aux États-Unis seulement. […] Les recherches ont démontré que la crainte de perdre son emploi, les restructurations, la réduction des effectifs et les soucis financiers entraînent la présence dangereuse et coûteuse de personnes malades au travail. »

Ce même rapport indique que le fait de travailler tout en étant malade réduit la productivité : « une diminution jusqu’à trois fois plus élevée que la perte de productivité due à une absence en cas de maladie ».

Le fait de réduire les congés de maladie conduirait vraisemblablement à un degré élevé de présentéisme : venir au travail tout en étant malade. Le présentéisme est favorisé par d’autres facteurs, tels qu’une charge de travail plus importante et des préoccupations touchant la sécurité d’emploi en raison de la réduction des effectifs et des restructurations, des situations tout à fait courantes en cette époque de licenciements dans la fonction publique.

Au final, même le sentiment de culpabilité de ne pas être au travail contribue au présentéisme. Lorsque les employés ont accès à des congés de maladie, 28 % d’entre eux se présentent au travail lorsqu’ils sont malades. Sans congés de maladie, ce chiffre grimpe à 48 %.

Une autre étude, dirigée l’année dernière par les chercheurs de l’Université de Pittsburgh, a découvert que dans 11,54 % des cas, la transmission de l’influenza se faisait au travail. Le présentéisme était responsable de 72 % de la propagation du virus.

Selon cette étude, l’accès aux congés de maladie a permis de réduire le taux de transmission de 5,86 % (rappelons-nous que même les Américains ayant accès aux congés de maladie en ont très peu). Lorsque les chercheurs ont ajouté un ou deux jours supplémentaires, appelés « jours de grippe », davantage d’employés sont restés chez eux. Le taux de transmission a diminué de 25,33 % dans les milieux de travail grâce à une journée de congé pour cause de grippe, et de 39,22 % lorsque deux jours de grippe étaient accordés.

Outre le fait d’offrir aux virus un espace de reproduction plus important, le présentéisme présente un risque de vie ou de mort pour les personnes dont les systèmes immunitaires sont affaiblis, notamment les femmes enceintes, qui risquent de transmettre de plus graves problèmes de santé à leur nourrisson.

Il n’est toutefois pas nécessaire d’avoir un système immunitaire affaibli pour souffrir des conséquences du présentéisme.

Le National Institute for Occupational Safety and Health des États-Unis a également découvert que le risque de blessure sur le lieu de travail était réduit de 28 % pour les employés ayant accès aux congés de maladie.

L’étude a conclu que « le fait d’étendre les programmes de congés de maladie pourrait aider les entreprises à réduire l’incidence des blessures non mortelles survenant au travail ».

Il faut donc admettre que tout s’oppose au plan de Stephen Harper, qui consiste à inciter les personnes malades à se rendre au travail. Mais une fois encore, le gouvernement Harper ne s’arrête pas aux « faits » ni à la « science ».

Les congés de maladie sont extrêmement importants. Montrons à notre équipe de négociation notre solidarité!

 

Avertissement pour le CNA

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Les membres du Syndicat des employées et employés nationaux du Centre national des arts ont voté massivement en faveur d’une grève, hier. Notre syndicat espère que le CNA comprendra enfin qu’il doit conclure une entente équitable avec nos membres.

Dans une récente entrevue accordée au Ottawa Citizen, une porte-parole du CNA a dit qu’elle avait la conviction qu’une grève serait évitée, mais que, si nos membres en venaient à déclencher une grève, on s’assurerait que le CNA reste ouvert.

Ce que nous en pensons? Nous ne pouvons que lui souhaiter bonne chance!

Le vice-président exécutif national de l’AFPC pour la RCN, Larry Rousseau, a déclaré que le mouvement syndical se mobiliserait pour que le Centre n’ouvre pas ses portes.

« Regardez-nous bien faire, a dit Larry Rousseau au Citizen. C’est de l’Alliance de la fonction publique du Canada qu’il est question, ici. Le mouvement syndical sera de la partie. »

L’impasse concerne deux enjeux principaux : le fait que l’employeur refuse d’offrir une augmentation salariale juste et le fait qu’il refuse d’accorder des dispositions pour offrir une sécurité d’emploi raisonnable.

« Les 70 membres que nous représentons au CNA ont fait preuve de beaucoup de patience à l’égard de leur employeur. Celui-ci leur répète qu’il n’a pas d’argent pour leur offrir une augmentation salariale équitable – cependant, il vient tout juste de dépenser 90 000 $ pour créer un nouveau logo », a déclaré le président national du SEN, Doug Marshall.

Notre syndicat espère que l’employeur travaillera avec nous de bonne foi pour conclure une entente équitable. Personne ne veut d’une grève, mais nous sommes prêts à appuyer nos membres si on en vient là.

La section locale pourra déclencher une grève légale à compter du 24 septembre. Le SEN représente les membres qui fournissent les services d’entretien, de nettoyage, de sécurité et de stationnement au CNA.

Des entrevues éclairantes

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Au cours des dernières années, nous avons eu l’immense plaisir de rencontrer en entrevue des historiens, des défenseurs des droits de la personne, des professeurs, des chercheurs et des dirigeants syndicaux. Les articles qui en ont découlé nous ont aidés à comprendre certains problèmes difficiles de manière plus détaillée.

Nous améliorons notre site Web afin que l’excellent contenu que nous avons créé vous soit plus facilement accessible. Ainsi, à l’avenir nous indexerons ce type d’article sous la rubrique Entrevues du SEN. Tous les articles découlant de ce genre d’entrevues seront accessibles en cliquant ici. Il est possible de voir toutes les rubriques à partir du menu des rubriques situé à droite de la page des nouvelles.

Voici un aperçu de quelques entrevues que nous avons menées :

Exclusif : notre entrevue avec Hassan Yussuff: Cette entrevue était si excellente qu’elle a été reprise par Rabble.ca. Si vous n’avez pas lu cet article, vous avez raté quelque chose!

Un peuple tribal subit une attaque : Nous nous sommes entretenus avec Ilana Nevins, porte-parole de Survival International, au sujet de la situation désastreuse à la frontière péruano-brésilienne qui menace une tribu isolée. Il n’est pas trop tard pour agir en envoyant un courriel aux gouvernements brésilien et péruvien!

Journée internationale des musées : Pour cet article, nous avons consacré beaucoup de temps à l’entrevue avec Terry Quinlan, professeur en conservation au College algonquin. Il en résulte un regard éclairant sur les conséquences affreuses des compressions budgétaires imposées par le gouvernement sur nos musées et nos lieux historiques nationaux.

Travailleurs accidentés : une douloureuse perception de soi : Pour rédiger cet article, nous avons interviewé Sharon-Dale Stone, professeure agrégée en sociologie à l’Université de Lakehead. Madame Stone a étudié les préjugés négatifs associés aux travailleurs accidentés — particulièrement lorsque la blessure est invisible. L’article jette un regard sur certaines des conclusions plus troublantes et offre des conseils pour combattre les préjugés.

Êtes-vous passionné d’histoire?

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Si vous adorez découvrir de nouvelles choses à propos du mouvement ouvrier, c’est votre jour de chance : nous avons écrit quelques articles portant sur des moments marquants de l’histoire du mouvement. En fait, ces articles comptent parmi les plus populaires!

Nous améliorons notre site Web afin que l’excellent contenu que nous avons créé vous soit plus facilement accessible. Ainsi, à l’avenir nous indexerons les articles sur ce sujet sous la rubrique Histoire du mouvement syndical. Tous les articles traitant de l’histoire du mouvement syndical seront accessibles en cliquant ici. Il est possible de voir toutes les rubriques à partir du menu des rubriques situé à droite de la section des nouvelles.

Voici un aperçu des articles rédigés jusqu’à maintenant :

Fête du travail ou congé de détente : Une analyse approfondie des défilés de la fête du Travail au cours des cent dernières années.

C’était un jour de mai : Un article sur les événements tumultueux survenus en mai 1886, connus comme le massacre de Haymarket Square.

Meurtre à Buckingham : Un portrait de la façon dont les agissements des forces anti-syndicalistes ont entraîné le meurtre de deux dirigeants syndicaux au début du siècle dernier.

La grève qui a secoué le Canada : Cet article jette un regard sur le lien entre la grève de 1872 des membres du Toronto Typographical Union et les protections juridiques que procure la Loi des syndicats ouvriers.

Vous avez une idée d’article sur l’histoire du mouvement syndical? Envoyez-nous un courriel à communications@une-sen.org.