Congé payé 698 pour les fonctionnaires qui se font vacciner

22 avril 2021

Alors que la campagne de vaccination contre la COVID-19 bat son plein, l’AFPC rappelle à tous les fonctionnaires fédéraux qu’ils peuvent demander un congé payé 698 pour se faire vacciner.

Le congé 698 donne droit à un congé payé (jusqu’à une demi-journée) pour un rendez-vous chez le médecin ou le dentiste. Il peut s’appliquer à un rendez-vous de vaccination et au temps requis pour s’y rendre.

Ce congé est prévu par une politique du Conseil du Trésor sur les rendez-vous médicaux ou dentaires. L’AFPC négocie actuellement avec l’employeur pour s’assurer que le personnel vacciné une première fois aura droit à un congé payé pour la deuxième dose, au besoin.

Ce congé étant offert uniquement aux fonctionnaires fédéraux, nous demandons aux gouvernements provinciaux et territoriaux de suivre l’exemple du Conseil du Trésor en s’abstenant de pénaliser ceux et celles qui se font vacciner contre la COVID‑19. Peu importe où elles travaillent, les personnes qui souhaitent se protéger et protéger leur communauté devraient toutes pouvoir se faire vacciner sans subir de perte de salaire.

Si vous avez des questions sur vos droits concernant le congé 698, communiquez avec votre délégué syndical, votre Élément ou votre bureau régional pour obtenir de l’aide.

Vous pouvez aussi consulter notre foire aux questions sur vos droits au travail : vaccination et dépistage de la COVID-19.

Source : Congé payé 698 pour les fonctionnaires qui se font vacciner | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

Budget 2021 : investissement historique dans les services de garde et salaire minimum à 15 $

19 avril 2021

L’AFPC accueille favorablement les mesures prises par le gouvernement fédéral dans son budget 2021 pour répondre aux besoins des Canadiennes et Canadiens les plus durement touchés par la pandémie.

Notre syndicat est également très heureux de l’investissement significatif consenti aux services de garde d’enfants, de l’engagement à établir enfin le salaire minimum à 15 $ et des ressources affectées à la lutte contre le racisme dans la fonction publique fédérale et au-delà.

« Cet investissement historique est une vraie bouée de sauvetage pour les parents d’un bout à l’autre du pays qui doivent débourser des frais exorbitants pour faire garder leurs enfants », déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. « C’est une grande victoire pour notre syndicat et pour tous ceux et celles qui se battent depuis une vingtaine d’années afin d’obtenir des services de garde accessibles et abordables. »

Le programme permettra aux parents, et surtout aux femmes qui ont porté une grande part du fardeau de la pandémie, de réintégrer le marché du travail et de contribuer à la relance économique.

En élargissant l’aide d’urgence offerte, notamment par l’entremise du nouveau Programme d’embauche pour la relance économique, le gouvernement reconnaît que les membres de l’AFPC ont fait un excellent travail quand est venu le temps de fournir des services critiques à la population canadienne, preuve que la fonction publique joue un rôle de premier plan dans la société.

« Maintenant plus que jamais, les Canadiennes et Canadiens ont besoin de savoir qu’ils pourront payer leurs factures, même si la pandémie les empêche de trouver du travail », ajoute Chris Aylward. « Les fonctionnaires n’ont pas hésité à se porter au secours de leurs concitoyens à un moment critique et ils continueront de fournir l’aide financière sur laquelle comptent les travailleurs et travailleuses. »

Il est toutefois décevant que le gouvernement ait négligé son engagement à créer un régime d’assurance-médicaments universel au moment où les personnes sans emploi, privées d’avantages sociaux, se retrouvent à payer de leurs poches leurs médicaments d’ordonnance.

Le gouvernement a également choisi de continuer à faire passer les profits des entreprises privées avant les besoins des gens en se tournant vers la Banque canadienne d’infrastructure et le financement social pour les grands projets d’infrastructures communautaires.

« Privatiser les biens et les services publics, ça coûte plus cher, ça donne de moins bons résultats et ça pose toutes sortes de risques pour la sécurité. Qui en fait les frais? Le gouvernement et les contribuables », conclut Chris Aylward.

Source : Budget 2021 : investissement historique dans les services de garde et salaire minimum à 15 $ | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

Les gouvernements doivent vacciner en priorité tous les travailleurs de première ligne

15 avril 2021

L’AFPC exhorte les gouvernements à vacciner en priorité les travailleuses et travailleurs de première ligne du Canada afin de limiter la propagation de la COVID-19.

L’AFPC représente des milliers de travailleurs de première ligne offrant des services essentiels. Pensons, notamment, aux agents des douanes, aux inspecteurs des aliments, aux agents de libération conditionnelle, aux pompiers, aux employés de la Garde côtière et à tous ceux et celles qui travaillent sur les bases militaires et dans les pénitenciers fédéraux, les refuges pour sans-abri, les foyers collectifs et les usines de transformation de la viande.

Étant contact étroit avec le public et d’autres collègues, ces personnes salariées risquent davantage de contracter la COVID-19 et de contribuer à sa transmission dans leur collectivité. Il est donc impératif que les provinces et les territoires veillent le plus tôt possible à la vaccination de ces travailleurs essentiels, conformément à la phase 2 du calendrier de vaccination du gouvernement du Canada.

« Il incombe au gouvernement fédéral de protéger la santé et la sécurité de tous ses employés durant la pandémie », déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Ses ministres doivent, le plus tôt possible, exhorter les provinces et territoires à accélérer la vaccination de ces travailleurs de première ligne, comme le recommande le calendrier de vaccination du gouvernement fédéral. » 

L’AFPC et ses Éléments, dont le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) et le Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice (SESJ), font déjà pression sur les gouvernements fédéral et provinciaux, et sur le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, pour que nos membres soient vaccinés en priorité.

« Le personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) continue son travail essentiel malgré les défis que pose la pandémie », souligne Jean-Pierre Fortin, président national du SDI qui représente plus de 11 000 agents frontaliers et employés de l’ASFC partout au pays. « Avec une troisième vague qui est bien en cours et la menace croissante que représente les variants du virus, il est impératif que les agents frontaliers de première ligne, les premiers répondants et le personnel chargé de l’application de la loi partout au pays soient vaccinés en priorité. »

D’emblée, quelques provinces ont donné la priorité à la vaccination des travailleurs de première ligne tandis que d’autres refusent encore de considérer de nombreux travailleurs de première ligne comme essentiels dans le cadre de leurs plans de vaccination, créant ainsi un système disparate qui met en danger les travailleurs et la population qu’ils servent. Selon les plans provinciaux de vaccination actuels, deux travailleurs, effectuant le même travail et confrontés au même risque d’exposition à la COVID-19, pourraient être vaccinés à plusieurs mois d’intervalle. 

« En ne vaccinant pas en priorité le personnel de première ligne qui travaille quotidiennement avec les délinquants fédéraux, nous exposons des milliers de Canadiens à un risque élevé et continu de contamination », mentionne Stan Stapleton, président national du SESJ. Rappelons que ce syndicat représente les fonctionnaires fédéraux dans les programmes de réadaptation et de libération conditionnelle, dans les services d’entretien, d’alimentation et de soutien des pénitenciers fédéraux à sécurité minimale, moyenne et maximale ainsi que des centres correctionnels et bureaux de libération conditionnelle communautaires d’un bout à l’autre du pays.

L’AFPC continue à exercer des pressions sur le gouvernement fédéral pour qu’il travaille en collaboration avec les autorités provinciales de santé publique afin que tous les travailleurs et travailleuses de première ligne soient vaccinés en priorité contre la COVID-19.

Source : Les gouvernements doivent vacciner en priorité tous les travailleurs de première ligne | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

L’AFPC entame les pourparlers sur le Régime de soins de santé de la fonction publique

8 avril 2021

L’AFPC lance une nouvelle ronde de négociations avec le Conseil du Trésor pour actualiser et renforcer le Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP). Ces pourparlers longtemps retardés s’amorcent après que l’AFPC, d’autres syndicats de la fonction publique fédérale et l’Association nationale des retraités fédéraux eurent menacé l’employeur d’intenter une poursuite pour l’inciter à revenir à la table.

Le Régime, dont bénéficient la plupart des fonctionnaires et retraités fédéraux, est essentiellement le même depuis 2006 et doit être modifié en profondeur pour tenir compte des progrès médicaux, des nouvelles technologies et de l’augmentation du coût des services de santé. S’appuyant sur les résultats d’un sondage mené auprès de ses membres et sur d’autres recherches importantes, l’AFPC est prête à déposer un ensemble complet de revendications pour améliorer le Régime, notamment :

  • améliorer la couverture des soins de la vue (y compris la chirurgie au laser);
  • augmenter la couverture de tous les services paramédicaux (p. ex., physiothérapie, massothérapie et chiropractie);
  • élargir la couverture des services psychologiques (hausser le montant remboursable et assurer une plus grande variété de services);
  • éliminer le besoin d’ordonnances pour le remboursement des services paramédicaux;
  • assurer les services d’acupuncture;
  • ajouter la marijuana médicale à la liste des médicaments assurés.

Consultez notre site Web pour la liste complète de nos revendications.

Assurez-vous que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres pour vous tenir au courant des négociations.

À propos du Régime

Le Régime de soins de santé de la fonction publique offre une vaste gamme de produits et services de santé à la majorité des fonctionnaires fédéraux. Il est négocié directement avec le Conseil du Trésor par l’AFPC, d’autres agents négociateurs du Conseil national mixte et l’Association nationale des retraités fédéraux. Ce processus est distinct de la négociation des conventions collectives.

Source : L’AFPC entame les pourparlers sur le Régime de soins de santé de la fonction publique | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme 2021

Par Michael Freeman

Pour les personnes autistes, chaque jour est un défi. Elles peuvent avoir de la difficulté à interagir et à communiquer avec les gens, même avec leurs êtres chers. Il peut être difficile pour les gens de comprendre cela, ce qui, en retour, cause du stress à la personne autiste.

Les personnes autistes ont des intérêts restreints, des comportements répétitifs et de la difficulté à interagir et à communiquer avec les autres. Tout cela a un impact sur leur capacité de fonctionner dans la vie de tous les jours.

La Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme a été créée en décembre 2007. Son but est de sensibiliser les gens à l’autisme et, depuis 2013, aux troubles du spectre de l’autisme.

L’autisme est un « trouble du développement » — mais peut-être diagnostiqué à n’importe quel âge — parce que les signes et les symptômes se manifestent habituellement avant l’âge de deux ans. Les statistiques montrent qu’il y a 4,3 fois plus de garçons autistes que de filles.

Les études sur l’autisme se poursuivent, afin que nous puissions mieux comprendre les caractéristiques de ce « trouble ».

Veuillez prendre quelques minutes pour lire ou faire des recherches sur l’autisme. Augmentez vos connaissances. Développez votre compréhension. Discutez avec vos ami·e·s et collègues ; certain·e·s d’entre elles/eux vivent peut-être avec l’autisme ou ont des membres de leur famille qui en sont atteints.

Michael Freeman est le représentant national de l’équité pour les personnes handicapées du SEN

Journée nationale des langues autochtones, le 31 mars

31 mars 2021

Les Autochtones au Canada ont célébré le 31 mars pour honorer la force et l’endurance de nos langues. Des milliers de champion·ne·s des langues autochtones créent et offrent des programmes de langues autochtones chaque jour.

Je célèbre le travail de nos champion·ne·s des langues autochtones qui revitalisent nos langues et cherchent des moyens d’en assurer la survie. Je reconnais le lourd fardeau qu’elles/ils portent pour renverser plus d’un siècle de tentatives d’éradiquer nos langues et notre identité, principalement au moyen des pensionnats indiens.

Nos communautés ont maintenant la possibilité de vivre et d’apprendre nos langues maternelles grâce à des foyers de revitalisation linguistique, des programmes d’immersion et des camps linguistiques et culturels et d’offrir des programmes maître-apprenti·e ainsi que des programmes menant à un diplôme pour nos enseignant·e·s, et celles et ceux qui veulent devenir des professeur·e·s de langues et qui veulent apprendre à parler couramment ces langues. Partout au pays, nous avons affirmé une plus grande détermination à utiliser nos langues et nos identités et à rechercher une reconnaissance et un soutien équitables comparable à ce qui est offert aux langues officielles du pays.

En ce moment, je souhaite reconnaître l’importance de la langue et de la culture pour le bien-être et la résilience des communautés autochtones du monde entier. C’est aussi une journée pour applaudir les nombreuses championnes et nombreux champions de la langue qui s’emploient à faire face à la crise linguistique à laquelle sont confrontés les peuples autochtones.

Lenora Maracle
Représentante nationale de l’équité pour les Autochtones du SEN

Paiements rétroactifs et augmentations de salaire : Parcs Canada avance des dates

26 mars 2021

Parcs Canada a communiqué les dates auxquelles seront versés les différents paiements découlant de la signature récente de la convention collective

  Signature   Augmentations et rajustements salariaux Paiement rétroactif   Montant forfaitaire de 500 $   
Membres de Parcs Canada  14 janvier 2021  14 avril 2021 12 mai 2021  26 mai 2021  

Il s’agit d’un calendrier provisoire que l’employeur pourrait modifier. À noter que le dédommagement Phénix a été versé le 3 mars

Pour recevoir toute l’information pertinente sur la mise en œuvre des conventions collectives et le dédommagement Phénix, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres

Aidez-nous à préparer les prochaines négociations 

Bientôt, l’AFPC et Parcs Canada entameront une nouvelle ronde de négo en vue de renouveler votre convention collective. Au cœur des pourparlers : l’avenir du travail à la fonction publique fédérale. Aidez-nous à choisir les questions que nous présenterons à la table de négociation en répondant au sondage!  

15 minutes, c’est tout ce qu’il faut pour nousnous faire part de vos préoccupations ici. Votre opinion compte! Dites-nous ce qui a changé au cours de la dernière année. Et parlez-nous de vous pour que nous puissions négocier un contrat de travail qui tient compte des besoins de tous nos membres, sans exception. Vous avez jusqu’au 9 avril 2021 pour répondre au sondage.

Source : Paiements rétroactifs et augmentations de salaire : Parcs Canada avance des dates | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

MISE À JOUR – Exercise d’analyse du contenu et de la classification des emplois à Passeport Canada par l’AFPC

23 mars 2021

L’AFPC a finalement pu assigner ce dossier à un analyste du contenu et de la classification des emplois, et a tenu le 9 mars 2021 sa dernière réunion au sujet de la description de poste d’un·e préposé·e aux passeports.

L’AFPC avait invité les employé·e·s du Programme des passeports suivant·e·s, sélectionné·e·s au sein du SEN, à participer :

  • Rose Touhey, préposée aux passeports, en personne (RCN)
  • Kate Hart, préposée aux passeports, en personne (Alta.)
  • Nathalie Lynda, préposée aux passeports, par courrier (Que.)
  • Jonathan McMullen, préposé aux passeports, en personne (Que.)
  • Fred Kelih, préposé aux passeports, en personne (C.-B.)
  • Vanny Del Bianco, préposé aux passeports, en personne (C.-B.)

L’AFPC prévoit de tenir d’autres réunions, entre aujourd’hui et la fin avril 2021, avec les membres du Programme des passeports sélectionné·e·s par le SEN. 

L’AFPC a également eu l’occasion, le 12 février 2021, de discuter avec le représentant patronal en matière de classification, qui a confirmé qu’ils travaillaient actuellement sur un examen du lieu de travail.

Si le résultat de l’examen est en faveur de l’AFPC, l’employeur pourra modifier la classification du poste de préposé·e aux passeports dans le cadre de ce processus.

Si le résultat de l’examen n’est pas en faveur de l’AFPC, celle-ci définira sa position concernant sa façon de défendre ce dossier.

L’AFPC ne met pas le processus en suspens pendant que l’employeur effectue l’examen, puisque la section de la classification des emplois travaillera en collaboration avec les membres – proposé·e·s et choisi·e·s par le SEN – pour préparer sa défense potentielle et recueillir le plus d’informations possible pour définir des arguments valables appuyant une reclassification à la hausse.

Le projet devrait se terminer aux alentours d’avril 2021 et d’ici là, l’AFPC pourra analyser sa capacité de défendre ce dossier.

Nous sommes dans l’attente d’une analyse exhaustive de l’AFPC. Nous espérons recevoir de bonnes nouvelles et nous donnerons d’autres renseignements sur ce projet de classification sous peu.

Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale – 21 mars

18 mars 2021

Le 21 mars a été désigné comme la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale et le thème de cette année est « Les jeunes se lèvent contre le racisme ».

Ce jour-là, en 1960, la police de Sharpeville, en Afrique du Sud, a ouvert le feu, tuant 69 personnes et blessant 180 autres lors d’une manifestation pacifique contre les lois de l’apartheid. Cet incident, survenu en 1966, a incité l’Assemblée générale des Nations unies à proclamer le 21 mars Journée pour l’élimination de la discrimination raciale.

Il y a plus de 50 ans, le massacre de Sharpeville a braqué les projecteurs du monde entier sur le traitement très visible et atroce des Noir·e·s sud-africain·e·s, un peu comme le meurtre récent de George Floyd, il y a près d’un an aux États-Unis, aux mains d’un policier, qui a eu un retentissement mondial.

En dépit de ces manifestations publiques très flagrantes de cruauté, entraînant la mort de personnes noires, les gouvernements du monde entier continuent à permettre au racisme de se nourrir et de grandir dans leurs institutions, leurs systèmes et leurs sociétés.

Des décennies se sont écoulées depuis Sharpeville et pourtant le monde continue à enregistrer de nombreux cas de racisme et de discrimination. Pour certains, le 21 mars n’est qu’un jour de solidarité ou d’alliance, et une fois la « fumée dissipée », la situation reste inchangée, et leurs réalités ne sont pas affectées.  

Le Canada a fait des progrès considérables, mais il reste encore beaucoup à faire pour créer une société qui soit véritablement égalitaire et inclusive pour tous. Le greffier du Conseil privé a déclaré : «  … il ne suffit pas de nous munir simplement de connaissances et d’outils. Nous devons prendre des mesures que nous savons capables d’amoindrir de façon tangible les obstacles et les désavantages. Un dirigeant, c’est une personne qui contribue activement à mettre fin à toute forme de discrimination et d’oppression, en s’interrogeant consciemment et constamment sur ses propres préjugés et en créant un milieu où les employés se sentent habilités et ne craignent pas de prendre la parole s’ils sont témoins d’obstacles à l’équité et à l’inclusion. L’inaction est inacceptable. Nous devons encourager et appuyer les gens dont la voix est marginalisée depuis longtemps dans nos organisations. Nous devons créer des occasions là où il n’y en a pas depuis longtemps. Nous devons prendre des mesures directes et concrètes pour provoquer le changement. C’est là une véritable épreuve de leadership, une épreuve à laquelle nous devons carrément faire face… maintenant! » (Greffier du Conseil privé, Appel à l’action en faveur de la lutte contre le racisme, de l’équité et de l’inclusion dans la fonction publique fédérale)

Au Canada, nous mettons en valeur la richesse de la mosaïque multiculturelle et tout ce que cela suppose, et la plupart estiment que le Canada est exempt de racisme, chaque citoyen jouissant de l’égalité et de l’inclusion. Au cours de la pandémie de la COVID-19, les statistiques ont mis en lumière un pic de racisme envers les populations marginalisées. Avant cela, les statistiques témoignent de la richesse de nos différences et confirment que le racisme et la discrimination sont toujours une réalité quotidienne pour les Noir·e·s, les Autochtones et les autres groupes marginalisés/racialisés.

Profitons également de cette plateforme, en cette journée internationalement reconnue pour l’élimination de la discrimination raciale, pour reconnaître les nombreuses réalisations de ceux d’entre nous qui sont marginalisés, leur lutte continue pour obtenir l’égalité sur le lieu de travail, pour combattre les préjugés conscients et inconscients entre les murs des institutions et dans des systèmes imprégnés de pratiques racistes et discriminatoires. 

La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est l’occasion de renouveler la mobilisation envers les responsabilités, tant individuelles que collectives, de promouvoir et de protéger l’objectif de l’élimination de toutes les formes de discrimination et d’oppression raciale. Cette journée peut servir de tremplin et, en tant que militant·e·s, nous devons faire un effort conscient pour faire face à l’oppression et à la discrimination raciale sous toutes ses formes et lutter pour l’équité sur nos lieux de travail, dans notre syndicat et au sein de nos collectivités.

Hayley Millington
Représentante nationale de l’équité pour les membres de minorités visibles du SEN