Bourses d’études 2012

Au Syndicat des employées et employés nationaux, nous savons que l’éducation est un ingrédient essentiel de l’épanouissement personnel. Nous reconnaissons aussi que les obstacles à l’éducation permanente sont innombrables. C’est en partie pour cette raison que nous offrons trois bourses chaque année — pour faciliter l’accès à une éducation de qualité pour nos membres et leur famille.

Pour nos membres, une éducation soutenue par le Syndicat garantit que le travail que nous faisons au nom de nos confrères et consœurs est de la plus grande qualité.

Vous pouvez présenter votre candidature pour les bourses suivantes dès maintenant :

La bourse Laurier Auger de 2 000 $ est accordée à un membre du SEN — ou à son conjoint ou enfant à charge — qui entreprend sa première année d’études postsecondaires. La demande doit être reçue d’ici le 30 juin. Pour obtenir plus de renseignements et pour savoir comment présenter une demande, veuillez cliquer ici.

La bourse d’études pour membre adulte à un établissement d’enseignement supérieur de 1 000 $ est remise à un membre qui souhaite s’inscrire à un cours ayant un lien avec le syndicalisme. La demande doit être reçue d’ici le 31 juillet. Pour obtenir plus de renseignements et pour savoir comment présenter une demande, veuillez cliquer ici.

La bourse Alfred Papineau de 500 $ est accordée à un membre qui suit un cours à temps partiel qui lui permettra de participer plus pleinement à des activités syndicales. La demande doit être reçue d’ici le 31 août. Pour obtenir plus de renseignements et pour savoir comment présenter une demande, veuillez cliquer ici.

Les modalités relatives aux bourses se trouvent sous l’onglet « Bourses annuelles » de notre site Web.

Nous voyons les choses telles que nous sommes

« Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont,
mais telles que nous sommes »

Anaïs Nin
Mémorialiste et auteure américaine, 1903 – 1977

La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale; qu’est ce qu’elle signifie pour moi?

C’est notre journée pour réfléchir. C’est l’occasion de jeter un regard en arrière pour apprécier les progrès réalisés tout en se rappelant qu’il nous reste encore du chemin à parcourir.

En 1960, 69 personnes ont été tuées alors qu’elles manifestaient pacifiquement contre l’apartheid à Sharpeville, en Afrique du Sud. Le massacre de Sharpeville a choqué le monde. En 1966, les Nations Unies ont déclaré le 21 mars comme étant la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

Certains affirment que le racisme ne sera jamais éliminé. Par contre, je crois que c’est une question d’être patient! C’est regrettable que, d’ici là, nous devons endurer des combats, la ségrégation, et l’examen à la loupe.

Le racisme de disparaitra pas après le 21 mars. Il ne sera jamais éliminé du jour au lendemain. Nous devons gravir une marche supplémentaire; nous devons continuer à examiner nos actions, nos comportements et le regard que nous portons sur l’autre.

Le 21 mars, tirons les leçons de nos préjugés et soyons assez braves pour les critiquer.

– Mary Jeyananthan

Mary Jeyananthan est la Représentante nationale de l’équité pour les membres de minorités visibles. Le 26 mars, elle participera aussi à un événement visant à combattre le racisme à London, en Ontario.

Journée internationale de la femme

C’est la Journée internationale de la femme. Aujourd’hui, nous profitons de l’occasion pour honorer et célébrer les réussites des femmes à travers le monde. Cette année, Condition féminine Canada reconnait l’importance du travail accompli par les femmes dans les régions rurales :

Les femmes et les filles contribuent à la prospérité économique de ces régions grâce à des projets innovateurs, comme des réseaux d’affaires et de la formation dans les métiers traditionnellement masculins. Des initiatives visant à permettre aux femmes et aux filles des régions rurales et éloignées d’avoir accès au pouvoir sont aussi menées aux quatre coins du pays.

Pour en savoir davantage au sujet du thème, veuillez consulter le site web de Condition féminine Canada.

Nous vous invitons aussi à consulter le site web d’Amnesty International. Ils demandent à leurs sympathisantes et sympathisants d’agir au nom de Nasrin Sotoudeh, une femme iranienne, considérée comme étant une prisonnière d’opinion.

Journée nationale d’action

Au douzième coup de midi, le 1er mars, descendez dans la rue et défendez les services publics.

Le gouvernement Harper entend imposer des compressions irresponsables aux services publics auxquels les Canadiens et des Canadiennes tiennent tant. Ce plan d’austérité aura des conséquences dévastatrices pour les familles et les collectivités dans tout le Canada.

Nous forcer à choisir entre une économie forte et de bons services publics : c’est absurde! Les Canadiennes et Canadiens ont besoin des deux. Le 1er mars, joignez-vous à des milliers de travailleuses et travailleurs à travers le pays et demandez mieux.

Demandez à vos collègues de se joindre au groupe; pour gagner, il faut agir ensemble.

pdf Lieux des manifestations
pdf Affiche imprimable

À votre service – un message de Eddie Kennedy

Chers confrères, chères consœurs,

Depuis mon entrée en fonction il y a six mois à titre de vice-président exécutif national du SEN, je me suis efforcé de bien défendre nos membres. Je dois reconnaître que c’est à la fois un grand plaisir et un honneur pour moi de représenter tous nos membres – de tous les secteurs et des quatre coins du pays.

Dernièrement, mon employeur, Parcs Canada, m’a demandé de l’aider à améliorer les relations de travail. Il m’a offert de me dispenser de mes tâches professionnelles habituelles jusqu’en octobre 2013 pour me permettre de me concentrer entièrement à l’aider à résoudre certains problèmes de relations de travail. Je vais accomplir ce travail en tant que vice-président exécutif national, et non comme un agent de l’employeur. Pendant ce temps, mon employeur continuera à me verser ma rémunération et à m’offrir les avantages habituels.

Étant donné le climat politique actuel, il est probable que, au cours de cette affectation, je doive conseiller l’organisme dans des cas de réaménagements des effectifs.

Avec votre aide, je ferai tout mon possible pour contrer les plans de licenciement. Si votre employeur décide d’appliquer des mesures de réaménagement des effectifs, j’aurai pour tâches de m’assurer qu’il le fait de façon juste et transparente.

Même si mes activités professionnelles porteront surtout sur les membres travaillant à Parcs Canada, dans le cadre de cette nouvelle affectation il me sera plus facile de prendre des congés non payés pour des activités syndicales. Autrement dit, je disposerai davantage de temps pour vous représenter tous et toutes comme vice-président exécutif national.

Si vous avez des questions sur cette affectation ou tout autre sujet (ou si vous souhaitez simplement m’encourager!), n’hésitez pas à communiquer avec moi.

En toute solidarité,

Eddie Kennedy
Vice-président exécutif national
Syndicat des employées et employés nationaux

Journée du chandail rose

Journée du chandail rose

Portez un chandail rose le mercredi 29 février; c’est la journée contre l’intimidation qu’on appelle aussi la Journée du chandail rose. En portant un chandail rose, vous dites que l’intimidation ne sera pas tolérée.

La Journée du chandail rose est inspirée par les actions de David Shepherd et Travis Price de la Nouvelle-Écosse. Lorsqu’un garçon de la 9e année s’est fait intimider parce qu’il portait un chandail rose, M. Shepherd et M. Price ont mobilisé 50 étudiants, qui ont tous porté un chandail rose le lendemain. D’après le site web de la Journée du chandail rose, « On n’entendit plus jamais parler des intimidateurs ».

Porterez-vous un chandail rose?

Une journée crève-cœur

Une journée crève-cœur

Chaque année, à la Saint-Valentin, bien des gens sourient, s’étreignent et se souhaitent une « joyeuse Saint-Valentin! » Pour d’autres, c’est une journée crève-cœur: le 14 février est une journée où ils pensent aux êtres chers qu’ils ont perdus et participent à des marches commémoratives partout au Canada.

Cette année marque la 21e marche annuelle en mémoire des femmes. Elle passe dans le quartier centre-est de Vancouver, un quartier où de nombreuses femmes des Premières Nations sont victimes de violence. À l’échelle nationale, il y a plus de 600 femmes sur la liste des personnes disparues ou assassinées établie par l’Association des femmes autochtones du Canada.

« En janvier 1991, une femme a été assassinée sur la rue Powell. Son nom ne sera pas évoqué aujourd’hui, car c’est ce qu’a demandé sa famille. Le décès de cette femme a été le catalyseur qui a décidé les femmes à agir et à organiser cette marche spéciale de la Saint-Valentin », expliquent les organisatrices de la marche au Carnegie Community Centre.

Contrairement à la journée pluvieuse de l’an dernier, nos membres ont eu la chance de profiter d’un temps superbe. J’ai eu le plaisir de faire la marche en compagnie de consœurs du SEN, région de la C.-B., ainsi que de consœurs et de confrères du bureau régional de Vancouver de l’AFPC, du Comité des femmes de l’AFPC, du Comité des droits de la personne et d’autres organismes communautaires.

Quand nous sommes arrivés, nous avons été accueillis par une consœur des Premières Nations, qui a remis à chacun d’entre nous une carte magnifiquement décorée. Sur chaque carte figurait un proverbe unique en l’honneur des femmes assassinées. Sur la mienne, il était écrit : « La mort laisse une douleur que personne ne peut guérir, l’amour laisse un souvenir que personne ne peut ravir. »

Avant de commencer la marche, nous nous sommes réunis dans le théâtre du Carnegie Community Centre, où les familles des femmes disparues et assassinées ont raconté leur histoire. Les personnes qui ont parlé ont fait preuve d’une force incroyable. Quelqu’un a déclaré : « Celles que nous aimions sont dans un monde meilleur; elles ne souffrent plus. Peut-être qu’elles nous observent, peu importe où elles sont, et veulent nous dire qu’elles vont bien. »

À l’extérieur du centre, il y avait des tambours, des chants scandés, des chansons, des prières et des salutations. Un confrère des Premières Nations a généreusement offert de la bannique fraîche aux participants de tous les âges; il était heureux de voir les sourires qu’il amenait sur les visages. Tout près, un aîné a procédé à une cérémonie de purification pour attirer les bons esprits et les influences positives.

Dans la foule, j’ai vu une femme pleurer. J’ai placé ma main sur son épaule pour la réconforter et, en retour, j’ai reçu une formidable étreinte. Les émotions étaient contagieuses. Nous avons pleuré, nous nous sommes étreints, nous avons échangé des histoires et nous nous sommes offert du soutien. Tout le monde était là pour la même raison.

Quand la marche a commencé, des milliers de personnes ont rempli les rues, portant des banderoles, des photos, des rubans, des affiches et des courtepointes faites à la main en mémoire des personnes qui nous ont été enlevées. Même si la plupart des marcheurs étaient autochtones, de nombreux autres, de toutes les origines, jeunes comme vieux, ont marché en solidarité.

La foule s’est arrêtée aux endroits où les femmes avaient été aperçues pour la dernière fois ou là où leur corps a été retrouvé. Chaque arrêt était marqué d’une cérémonie de purification au cèdre. La foule a attiré d’autres personnes, qui se sont jointes à la marche en cours de route. Et, comme chaque année, des aigles ont survolé la marche.

La marche a pris fin avec une veillée à la chandelle en mémoire des femmes disparues ou assassinées du quartier centre-est.

Participer à cet événement a été pour moi une expérience formidable et inoubliable. Cela nous rappelle que la lutte pour les droits des femmes n’est pas terminée et qu’il faut que justice soit rendue pour nos sœurs disparues.

Jennifer Chieh Ho
Vice-présidente régionale de la région de la C.-B. et du Yukon
Syndicat des employées et employés nationaux

Membres de l’AFPC à la SMSTC – Solidaires pour une convention équitable

Musées de la science et technologie, Équipes de négo de l'AFPC, dans l'impasse

Nos membres qui travaillent pour la Société des musées de sciences et technologies du Canada veulent améliorer leur sécurité d’emploi. Ils et elles veulent, entre autres, des protections contre la sous-traitance. Postes Canada, le Musée de la nature et le Centre national ont accordé des protections accrues aux membres de l’AFPC dans ce domaine, mais la SMSTC refuse de bouger.

Nous sommes déterminés à obtenir de meilleures protections pour les emplois de nos membres; ils et elles ne méritent rien de moins.

Puisque les négociations sont dans l’impasse, l’équipe de négociation demande l’intervention d’un conciliateur de la Comission des relations de travail. La Comission doit nommer un conciliateur pour faciliter la conclusion d’une entente. Petite clarification: la conciliation est différente de l’arbitrage; le conciliateur n’a pas le pouvoir de rendre une décision.

Pour de plus amples informations, téléchargez cette affiche bilingue de l’AFPC. Mieux encore, imprimez-en et partagez-les avec vos membres.

La Société des musées de sciences et technologies du Canada supervise les opérations du Musée de l’agriculture du Canada, du Musée de l’aviation et de l’espace du Canada et du Musée des sciences et de la technologie du Canada.

L’AFPC à Opérations des enquêtes statistiques – Ensemble pour défendre nos droits

L’AFPC à Opérations des enquêtes statistiques - Ensemble pour défendre nos droits

Il semblerait que Statistiques Canada veut abandonner sa politique de non-licenciement dans le cadre des compressions budgétaires gracieuseté de M. Harper. Politique ou non, notre convention collective précise que l’employeur doit faire tout dans son possible pour s’assurer que les compressions se font par attrition. Statisques Canada doit s’efforcer d’éviter les mises à pied des membres de l’AFPC qui travaillent comme intervieweuses et intervieweurs, et comme intervieweuses principales et intervieweurs principaux régionaux.

Ces protections sont dans notre convention collective; nous les ferons respecter!

Pour de plus amples informations, téléchargez cette affiche bilingue de l’AFPC. Mieux encore, imprimez-en et partagez-les avec vos membres.

Février : le Mois de l’histoire des Noirs

Cette année, l’Association for the Study of African American Life and History a choisi comme thème les femmes noires dans la culture et l’histoire des États-Unis. L’association a décrit son thème de la façon suivante : « en situation d’esclavage et de liberté, les batailles des femmes noires ont été au cœur de l’expérience humaine, et leurs victoires contre le racisme et le sexisme rendent hommage à nos qualités humaines. »

L’histoire des Noirs, plus particulièrement celle des femmes noires, n’a jamais eu sa place dans l’Histoire.

Selon Audrey T. McCluskey, professeure en études afro-américaines et en études de la diaspora africaine à l’Université de l’Indiana, à Bloomington, « on passe sous silence depuis trop longtemps l’histoire des femmes noires. Même si les travaux d’historiennes reconnues, notamment Darlene Clark Hine et Deborah Gray White, réussissent à rendre ce sujet plus populaire, il en faudra beaucoup plus pour que cette histoire remplie de luttes, de courage, de déception et d’obstacles inlassablement surmontés puisse être transmise à un large public. Il ne faut pas uniquement en parler durant le Mois de l’histoire des Noirs, il faut en faire un sujet d’étude à part entière dans toutes les écoles. Les étudiants verront leur vie s’enrichir au contact de cette histoire et ils en sortiront grandis. »

L’histoire de Mary Ann Shadd Cary, une pionnière noire peu connue de nos jours, est une des histoires qui a malheureusement été pratiquement oubliée. Comme de nombreux Noirs libres et esclaves en fuite, elle est venue au Canada après l’adoption par les États-Unis de la Fugitive Slave Act de 1850. Cette loistipulait que les esclaves en fuite n’étaient plus libres dans les états du nord. Par des formulations vagues, la loi laissait entendre que même les Noirs libres étaient menacés. Nombreux sont ceux pour qui le Canada représentait un endroit où ils pourraient échapper aux chasseurs d’esclaves et au système judiciaire qui donnait pouvoir à ces chasseurs.

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