Honneurs et prix

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Comme le congrès arrive à grands pas, nous avons pensé profiter du moment pour vous rappeler certains des prix que nous offrons en signe de reconnaissance pour l’excellent travail de nos membres.

Pour commencer, il y a le prix pour les membres à vie; c’est le plus grand honneur que nous puissions conférer à un membre. C’est un prix qui est réservé à ceux qui ont apporté des contributions importantes à notre syndicat. Il est aussi généralement réservé aux membres qui, autrement, cesseraient d’être membres en prenant leur retraite ou en quittant leur emploi.

Lors notre dernier Congrès, le prix a été remis à Bernard Labonté, qui a occupé de nombreux rôles dans notre syndicat pendant plus de 20 ans.

« Il a toujours été très actif auprès des membres et a toujours été très disponible », a écrit Jean-Pierre Naud, vice-président régional de l’époque. « Bernard a toujours été un meneur dans le cadre de tous les mandats qui lui ont été confiés et des postes qu’il a occupés au sein de notre syndicat. »

Le prix a aussi été décerné à Joyce Hendy, qui a apporté des contributions importantes dans les années 1990 et au-delà. C’est grâce au travail acharné de Mme Hendy que le vice-président national aux droits de la personne fait maintenant partie de l’Exécutif national.

Mme Hendy a aussi été reconnue pour son rôle au sein du comité directeur du Programme d’apprentissage mixte et pour son travail important pour tendre la main aux jeunes et aux nouveaux membres.

Notre syndicat a aussi un prix pour les membres honoraires; celui-ci est décerné aux personnes qui, autrement, ne pourraient pas être membres de notre syndicat. Cela peut comprendre des membres à l’extérieur de l’organisation ou qui ont pris leur retraite.

Le dernier prix pour membres honoraires a été décerné en 2003; nous sommes certains que ce n’est pas parce qu’il n’y a personne ici qui mérite cette haute distinction. Pouvez-vous penser à quelqu’un?

Vous trouverez tous les renseignements dont vous avez besoin au sujet de ces prix et d’autres encore dans la section des honneurs et des prix de notre site Web. 

Un aperçu du colloque de la RCN-ED

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Il y a quelque chose d’assez génial au sujet de la région RCN-Employeurs distincts; elle représente un groupe tellement diversifié de milieux de travail ! Il y a des membres qui travaillent dans des musées, dans des lieux historiques nationaux, sur la Colline du Parlement, pour des organisations sans but lucratif et à notre plus récente section locale, l’hippodrome Rideau-Carleton, ainsi qu’à une foule d’autres endroits. Et, la fin de semaine dernière, plusieurs de membres se sont réunis à l’occasion de leur colloque régional.

Pour Mathieu Laurin, qui fait partie de la section locale 70372, la fin de semaine a été ponctuée de plusieurs moments forts. Parmi ceux-ci, mentionnons la participation du président national et la tenue d’un atelier sur la présentation de résolutions au congrès.

« Nous avons été en mesure de soumettre une résolution sur-le-champ », explique M. Laurin.

Depuis le dernier Congrès, tout membre peut soumettre une résolution, à condition qu’elle soit signée par cinq autres membres en règle.

« Le SEN a simplifié le processus, ajoute-t-il. Nous n’avons pas à passer autant de temps à rédiger des résolutions. Voici notre idée : voici ce que nous proposons. »

« C’est bref, concis et clair. »

Information connexe : Vous avez jusqu’au 11 avril pour soumettre vos résolutions! Apprenez-en davantage ici.

M. Laurin aura bientôt le privilège de voter par rapport à sa propre résolution, puisque, durant le colloque, il a été élu délégué jeunesse au congrès. Vu le climat politique actuel, il sent que les jeunes travailleurs se doivent de participer aux activités du syndicat maintenant, avant qu’il soit trop tard.

« Beaucoup d’enfants de l’après-guerre vont prendre leur retraite. Quand ce bassin de connaissances partira – si nous n’avons pas de jeunes qui se mobilisent et participent activement –, nous allons nous faire démolir. »

M. Laurin estime qu’il est important pour le syndicat de faire savoir aux jeunes qu’ils sont entendus. Le fait d’avoir des délégués jeunesse au congrès est une des façons qu’utilise notre syndicat pour essayer de donner une voix forte aux jeunes travailleurs.

« Nous ne pouvons pas simplement continuer de nous appuyer sur les membres âgés et expérimentés de notre syndicat; nous devons commencer à regarder vers l’avenir. »

L’inscription au congrès est maintenant ouverte!

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Qui doit s’inscrire pour le congrès? Tout le monde!

C’est exact! Même le président national doit s’inscrire pour le congrès!

Toute personne qui est une déléguée d’office (c-a-d: déléguée automatique, comme les membres de l’exécutif national, les VPRA, et les membres du comité des droits de la personne) devrait s’inscrire maintenant.

Les déléguées et délégués qui ont été élus lors de colloques régionaux afin de représenter les jeunes ou ceux et celles qui ont élé élus lors de la conférence des droits de la personne pour représenter les groupes d’équités devraient également aller s’incrire maintenant.

Actuellement, bon nombre de nos sections locales ont déjà élu des délégués au congrès. Ces délégués n’ont pas à attendre jusqu’à ce que nous examinions leurs lettres de créance; ils peuvent (et devraient!) aller de l’avant et s’inscrire immédiatement.

Au cours de l’inscription, nos membres auront l’occasion de nous faire savoir s’ils ont besoin d’aménagements spéciaux ou s’ils ont des allergies ou des besoins alimentaires. C’est également à l’inscription qu’ils pourront nous indiquer s’ils souhaitent participer à l’un des comités de notre congrès.

N’oubliez pas : Nous devons recevoir vos états financiers d’ici le 1er avril; les lettres de créance de vos délégués d’ici le 11 avril. Pour de plus amples renseignements sur le congrès, y compris une section complète de foire aux questions, veuillez consulter la section sur le congrès de notre site Web.

21 mars : Journée int. pour l’élimination de la discrimination raciale

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Par Céline Ahodékon

Lorsqu’on m’a demandé d’écrire un texte à propos du 21 mars, la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, aucune idée ne m’est venue à l’esprit, jusqu’à aujourd’hui.

Tout à coup, je me suis rappelé ce qui est arrivé à un ami il y a quelques années. La façon dont certaines personnes peuvent en juger d’autres ou leur refuser un service en raison d’une seule caractéristique m’étonne toujours. Savez-vous que des gens peuvent reconnaître votre origine raciale ou ethnique en entendant simplement votre nom ou votre voix?

L’histoire que je vais vous raconter est une histoire vraie. Toutefois, pour protéger l’identité des personnes concernées, j’emploie des noms fictifs.

Il y a quelques années, un ami était à la recherche d’un appartement à louer pour les quatre membres de sa famille; appelons-le Latif. Comme vous avez pu le deviner, Latif est de minorité visible.

Par une belle et chaude journée d’été, une annonce dans le journal local retient son attention. Un édifice en particulier propose des appartements de toutes tailles. Le quartier est très bien, le loyer est abordable, et les aménagements sont parfaits!

Il compose immédiatement le numéro, se présente et demande s’il peut visiter un des appartements de trois chambres indiqués dans le journal.

Après un silence à l’autre bout de la ligne, l’interlocuteur bégaie et hésite avant de répondre.

« Je regrette, tous les appartements sont déjà loués; pas besoin de visiter », explique la personne ayant répondu au téléphone.

Latif est étonné et estomaqué par ce qu’il vient d’entendre. Peu après, il fait part de son étonnement à sa femme, Marie, native de la région et qui parle couramment la langue locale.

« À peine 13 h, et tous les appartements mentionnés dans le journal sont déjà loués? »

Marie est perplexe et méfiante. Elle se demande si le concierge a dit la vérité ou si son mari a été victime de discrimination. Quelques minutes plus tard, elle téléphone au même endroit à partir de son téléphone cellulaire.

Marie se présente sous son nom de fille, qui est un nom commun dans la région. Elle demande s’il reste des appartements à louer.

Il y en avait plusieurs!

Promptement, on l’invite à venir les visiter.

Marie décide d’aller les visiter en compagnie de Latif, son mari de minorité visible, et de confronter le concierge. Se confondant en excuses (et suant abondamment!), il s’est toutefois abstenu d’expliquer son attitude envers Latif. Tout compte fait, il a au moins reçu une bonne leçon.

Parce que la discrimination est subjective et peut être très subtile, nous ne saurons jamais pourquoi le propriétaire de l’édifice ne voulait pas louer un appartement à Latif alors qu’il en a proposé un à Marie. Latif a-t-il été victime de discrimination ou était-ce une erreur? Le propriétaire des appartements aurait-il loué à Marie si elle s’était présentée sous le nom de Latif lorsqu’elle a téléphoné? Tant de questions sans réponses!

L’incident pourrait être un cas isolé, mais des incidents du genre sont beaucoup trop fréquents. Nous avons tous une responsabilité et un rôle importants à jouer dans la création de collectivités et de milieux de travail exempts de racisme.

Confrères et consœurs, les 21 mars est la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Faisons tous comme Marie dans l’histoire : condamnons toutes les formes de discrimination raciale et agissons!

Ne soyons pas des spectateurs silencieux. Notre silence peut être blessant.

Levons-nous et prenons la parole au nom de ceux qui ne peuvent se défendre.

Céline Ahodékon est la représentante nationale de l’équité pour les membres de groupes raciaux visibles pour le Syndicat national des employées et employés nationaux. Elle est également déléguée syndicale de la section locale 20278, dont les membres sont les employés du Lieu historique national du Fort-Langley et le bureau de parcs à Vancouver, en Colombie-Britannique.

Jour de la Francophonie – le 20 mars

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Par Yvon Beaudoin

En cette journée internationale de la Francophonie, j’aimerais vous proposer un portrait des 9 178 100 canadiens qui parlent français au Canada.

À la rencontre annuelle des membres des Comités de francisation de la FTQ de 2013, Mmes Suzanne Dionne Coster et Mariette Rainville, de la Commission nationale des parents francophones, ont dressées la répartition suivante sur la vitalité de la francophonie à travers les différentes régions du Canada. Nous avons pris la liberté de vous présenter ces données sous forme infographique.

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À première vue, on aurait tendance à croire que la communauté francophone est bien ancrée au Canada. Lorsque qu’on regarde l’impact des coupures de 5,2 milliard de dollars annoncées en 2012 par le gouvernement conservateur, une autre réalité se dessine.

Selon M. Claude Poirier, président de l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP), on demande maintenant aux francophones de rédiger leurs documents en anglais afin de réduire les coûts de traduction.

Rapporte Le Devoir :

« Selon le ministère des Travaux publics, de qui relève le Bureau, le volume d’affaires est passé de 253 millions en 2010-2011 à 231 millions l’année suivante, soit une baisse de 9 %. Le Rapport des plans et priorités pour 2012-2013 prévoit des revenus d’à peine 191 millions. »

En plus, le gouvernement conservateur se contente de se croiser les bras lorsqu’on parle des langues officielles. En décembre dernier, le gouvernement conservateur a voté contre deux motions déposées par Yvon Godin, le porte-parole du NPD en matières de langues officielles.

Les motions avaient comme but de « faire comparaître le ministre de la Justice et la ministre des Pêches et des Océans devant le comité des langues officielles pour faire des mises à jour importantes au sujet de l’accès à la justice dans les deux langues officielles ainsi que sur l’avenir du Centre de recherche et de sauvetage maritime de Québec. »

Les compressions budgétaires du gouvernement conservateur sont un enjeu majeur pour la vitalité des deux langues officielles au Canada. Demandez à vos députés d’agir.

Nos membres doivent exiger de travailler dans la langue officielle de leur choix!

Ne tardez pas: Les dates limites approchent!

Ne tardez pas: les dates limites approchent

Et tout à coup, voilà mars qui se pointe! Cela signifie que deux dates limites importantes touchant le Congrès arrivent à grands pas.

Les sections locales doivent s’assurer que le SEN reçoit leurs états financiers au plus tard le 1er avril. C’est dans moins d’un mois!

Les sections locales doivent aussi s’assurer d’élire leurs déléguées et délégués au Congrès ainsi que leurs suppléantes et suppléants. Elles doivent aussi envoyer les lettres de créance des déléguées/délégués au plus tard le 11 avril. Il en va de même pour les résolutions du Congrès.

Ne paniquez pas! Tous les renseignements dont vous pouvez avoir besoin se trouvent dans la section du Congrès de notre site Web (conseil : vous trouverez cette section sous la rubrique Événements).

Si vous l’avez manquée, la lettre d’invitation contient tous les renseignements dont vous avez besoin au sujet de l’événement. Vous trouverez des listes de vérification utiles et tous les formulaires nécessaires dans la trousse d’inscription au Congrès.

Pour ce qui est des résolutions, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin dans la lettre concernant les résolutions. Vous trouverez les formulaires de résolution ici.

Ne perdez pas de temps! Avril sera là en moins de deux!

Journée internationale de la femme – le 8 mars

Journée internationale de la femme

 

par Hayley Millington

Lorsqu’on m’a demandé de soumettre un article pour la Journée internationale de la femme, j’ai accepté avec enthousiasme. Immédiatement, je me suis mise à réfléchir aux nombreuses possibilités qui s’offraient à moi. Finalement, j’ai décidé de m’exprimer de la façon la plus naturelle pour moi, c’est-à-dire d’une façon créative.

À mes yeux, seul un poème peut illustrer la passion que suscite chez moi cette journée ainsi que l’importance de souligner et de célébrer la Journée internationale de la femme.

JE
NOUS
ELLE

Le reflet de moi-même
Les femmes d’hier, d’aujourd’hui et de demain

Les femmes du monde entier, bras entrelacés,
Pour que toute nation soit aimée et protégée
Ses croyances et ses cultures, appuyées

Des femmes massacrées, donnant leur sein dénudé
À des générations assoiffées
Dans la verte plaine et la jungle des cités

ÉCARTÉES  par l’État, prompt à réglementer
PRISES de court par l’apathie de la société
DÉROUTÉES par la guerre et désillusionnées

Des voix déterminées
Clament haut et fort ce que leur sexe impertinent souhaite privilégier
PAIX, INDÉPENDANCE, CONNAISSANCE, SÉCURITÉ ET SÛRETÉ

Se débattant sous les rênes auxquelles la société les a assujetties
Les frontières entre les sexes floues, faussées par les perceptions d’autrui,
Ces sœurs n’ont qu’une idée en tête : survivre, à tout prix

Et ELLE, l’esprit enflammé,
Inspirée par les combats séculaires livrés
S’élève farouchement pour revendiquer
Ses droits à ELLE, qui ne sauraient être aliénés

Son histoire écrite et répétée, ELLE commence à s’éveiller
Ses membres, jusqu’alors immobiles
S’agitent dans un mouvement fluide

Un rire fuse
Des larmes coulent
Ses lèvres se serrent
ELLE se tient debout, droite et fière

JE
NOUS
ELLE

Reflets de moi-même
La femme, hier et aujourd’hui : une histoire universELLE

Cet article a été rédigé par Hayley Millington dans le cadre de notre programme de journalisme syndical. Hayley fait partie du Comité des droits de la personne du SEN et est la représentante nationale de l’équité pour les femmes.

Le nouveau visage du militantisme

Le nouveau visage du militantisme

Imaginez si 1 000 personnes protestaient aujourd’hui même sur la Colline du Parlement. L’événement ferait sans aucun doute les manchettes, non? Et s’il y en avait 40 000? Les politiciens porteraient sûrement attention.

Eh bien, en 2012, 40 000 gazouillis sur Twitter ont protesté contre les modifications proposées par le gouvernement conservateur au Code criminel du Canada : la Loi sur la protection des enfants contre les cyberprédateurs.

Ne vous laissez pas berner par son nom, le projet de loi n’a rien à faire avec les cyberprédateurs et a tout à voir avec l’intention du gouvernement de mettre le nez dans nos disques durs sans mandat.

Si vous vous rappelez, c’est le tristement célèbre projet de loi qui a poussé Vic Toews à faire un George W. Bush de lui et déclarer qu’il fallait soit se ranger du côté du gouvernement, soit « du côté des pornographes juvéniles ».

Le projet de loi a été chaudement critiqué, ce qui a donné naissance à l’un des mots-clics les plus drôles de Twitter de l’histoire canadienne : #tellviceverything (#ditestoutavic). Essentiellement, la twittosphère a décidé que, si Vic Toews voulait vraiment tout savoir, eh bien il fallait TOUT dire à Vic… quitte à en dire trop.

Par conséquent, les Canadiens ont commencé à tout révéler à Vic, depuis un simple excès de vitesse à leur cycle d’ovulation. Même les députés se sont joints au bal. Megan Leslie a parlé à Vic de sa matinée sans café en raison du lait qui avait tourné. Justin Trudeau a ajouté son grain de sel en parlant de son besoin pressant d’uriner.

Au plus fort, le mot-clic a été utilisé plus de 40 000 fois.

Dans l’embarras, le gouvernement a laissé tomber le projet de loi. C’est probablement le seul projet de loi que le gouvernement actuel a laissé tomber en réaction à une contestation publique.

Le mouvement de protestation #Idlenomore est un autre excellent exemple de la façon dont une idée lancée sur Twitter peut galvaniser les forces. En tant que militants, nous pouvons dynamiser ces causes en en parlant sur Twitter.

Nous avons parlé de ces exemples et d’autres exemples la semaine dernière, durant une séance de formation de deux heures sur Twitter en compagnie de représentants nationaux de l’équité du SEN. Les cinq membres espèrent joindre un plus large auditoire en utilisant les médias sociaux.

Durant la formation, on leur a conseillé de rester à l’affût des nouveaux journaux télévisés qui demandent à leur public de faire connaître leur point de vue sur Twitter. Ce sont de telles occasions qui donnent à chacun d’entre nous la capacité de se faire entendre durant un journal télévisé majeur.

Dans bon nombre de ces émissions, on lit de plus en plus de gazouillis en direct. Il s’agit d’un moyen de se rapprocher de leur auditoire.

Les gazouillis ont l’avantage d’être courts et, par conséquent, nous pouvons les évaluer et les lire rapidement. C’est pourquoi beaucoup de journaux télévisés, qui n’avaient jamais pris d’appel ni utilisé un modèle de tribune radiophonique se tournent vers Twitter pour obtenir le point de vue de leurs téléspectateurs.

On encourage aussi les membres à utiliser Twitter comme agrégateur de nouvelles : en suivant une douzaine de sites d’actualité majeurs sur Twitter vous pouvez suivre facilement l’actualité à un seul endroit. Un autre bon conseil : suivez certains de vos journalistes préférés.

Et puisqu’un peu d’autopromotion ne fait jamais de tort, un autre avantage d’être sur Twitter, c’est que vous pourrez gazouiller avec nous durant le Congrès du SEN2014!

L’année dernière, le nombre de Canadiens sur Twitter a augmenté de 80 %. Êtes-vous déjà l’un de ces Canadiens sur Twitter? Dites-le-nous dans la section des commentaires ci-dessous! Encore mieux, faires-nous part de vos commentaires en nous envoyant un gazoulli à @mon_SEN.

 

Des équipes de négo du tonnerre!

Des équipes de négociation du tonnerre!

 

« Je suis sorti de cette conférence vraiment impressionné par la passion, la détermination et l’engagement de nos membres », dit le président national, Doug Marshall, au sujet de la dernière Conférence sur la négociation du Conseil du Trésor.

« Nos membres n’ont pas eu peur de s’investir, ajoute-t-il. Nous avons des membres à tous les niveaux de l’organisation à remercier pour cela, des membres des sections locales qui participent au processus de négociation depuis le début, jusqu’à tous ceux qui ont assisté à la conférence et voté. »

La conférence a permis d’élire quatre membres à l’équipe du groupe PA, deux à celle du groupe EB et un à celle du groupe TC.

Kate Hart, représentante nationale de l’équité pour les personnes LGBT du SEN, compte parmi les quatre membres élus au sein de l’équipe de négociation du groupe PA durant la conférence. Elle admet que son discours sortait de l’ordinaire.

« Nous devons toujours nous limiter à trois minutes, explique-t-elle. J’ai décidé de détendre l’atmosphère. »

Voici les grandes lignes de sa présentation :

« Bonjour. Je suis Kate. Je suis une femme transgenre et lesbienne – et je soupçonne que Tony Clement et moi ne partageons pas la même définition du mot “famille”. »

Elle dit que l’auditoire a éclaté de rire.

Natalie Rainville, jeune travailleuse de Québec qui est aussi membre du SEN, a obtenu une place au sein de l’équipe de négociation du groupe PA. Elle a dit s’être présentée à la conférence avec l’intention de poser sa candidature pour obtenir l’une des places convoitées à la table de négociation.

« Je me suis dit que j’allais me lancer, affirme-t-elle. Et pourquoi pas moi? Je devais essayer. »

Même si elle n’a jamais pris part à des négociations avec le Conseil du Trésor, elle a une solide expérience en matière de négociation. Elle a participé à deux occasions aux négociations régionales dans le secteur hôtelier.

« Pourquoi ne pas mettre cette expérience au service des autres? »

Quant aux dix membres de l’équipe de négociations, elle affirme être épatée par leur grande diversité.

« Il y a beaucoup de diversité, que ce soit sur le plan de l’expérience, de l’âge ou de la présence de membres des groupes désignés », dit-elle, soulignant qu’un autre membre du SEN élu au sein de l’équipe, Stephane Allard, est aussi un jeune travailleur. « Cette belle diversité nous aidera vraiment à représenter tous les membres. »

« Et il y a aussi une grande diversité géographique! » s’exclame Kate Hart, qui se fait l’écho de sa consœur Rainville. « Il y a un représentant de chaque région du pays. Et il y a aussi Geoff Ryan, qui représente les personnes handicapées. En général, les groupes désignés sont bien représentés. »

Les deux femmes ont affirmé que l’événement était une excellente occasion de rencontrer des membres d’autres composantes et d’apprendre de choses au sujet de ce qui se passe dans d’autres lieux de travail.

« J’ai trouvé l’événement très utile », déclare Kate Hart.

Un certain nombre de conférenciers ont pris la parole durant la conférence, et beaucoup de leaders syndicaux qui n’appartiennent pas à l’AFPC ont profité de l’occasion pour exprimer leur solidarité inébranlable. Pour Nathalie Rainville, cette vague de soutien et toutes les idées soulevées l’ont enflammée. Elle est prête à passer à l’action.

« J’ai vraiment l’impression que les membres sont déterminés à lutter pour leurs acquis et à ne faire aucune concession, affirme-t-elle. Ce genre de détermination me rend très enthousiaste. »

Félicitations à Michael Freeman et Terrylynn Brandt, tous deux élus au sein de l’équipe du groupe EB, et qui représentent les membres qui œuvrent dans les domaines de l’éducation, de la bibliothéconomie et de l’encadrement pédagogique.

Nous levons aussi notre chapeau à Suzanne Arsenault, qui aura un défi de taille, celui de succéder à un grand au sein du groupe TC. En effet, durant la conférence, les membres ont profité de l’occasion pour reconnaître les inestimables contributions du vice-président régional de l’Ontario Garry Larouche, qui a participé à tous les cycles de négociation du groupe TC depuis 1996!

(Pour vous donner une idée, en 1996, danser la Macarena était très à la mode…). Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fait très longtemps!

 

 

Membres d’OES: La lutte pour l’équité continue

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Plus tôt ce mois-ci, les membres aux Opérations des enquêtes statistiques ont communiqué leur message devant l’entrée des bureaux de Statistique Canada à Ottawa. Même s’il y avait une tempête de neige épouvantable, il est impossible que les dirigeants de Statistique Canada n’aient pas entendu la foule dénoncer les conditions de travail injustes de son personnel.

Les négociations des membres d’OES avec leur employeur sont au point mort depuis un certain temps maintenant. Ils doivent attendre qu’une décision soit rendue par la Cour fédérale et la Commission des relations de travail. Cependant, la partie syndicale demeure ouverte à reprendre les discussions.

« Nos conditions de travail continuent à se dégrader », a expliqué Géraldine Fortin, représentante aux droits de la personne du SEN pour la région du Québec et membre de l’équipe de négociation.

Pendant la manifestation, Mme Fortin a fait valoir à quel point la vie était rendue difficile pour les membres d’OES. Elle a dit à la foule que son salaire annuel avait baissé de plus de 50 % en seulement un an. Les employées et employés d’OES n’ont pas de salaire minimum; leur salaire dépend entièrement du nombre d’enquêtes que Statistique Canada doit faire, ce qui peut varier considérablement.

Selon Mme Fortin, bon nombre de membres d’OES vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Ces membres ont vraiment besoin que nous les appuyions haut et fort. Mme Fortin a été particulièrement impressionnée de voir autant de soutien au cours de la manifestation, à laquelle ont participé une légion de membres qui étaient en ville pour la Conférence sur la négociation du Conseil du Trésor.

« J’ai reçu plusieurs tapes sur l’épaule, a dit Mme Fortin. Ça m’a fait du bien. »

Mais c’est en voyant arriver ses collègues intervieweuses sur le terrain de Montréal et de Trois-Rivières qu’elle a senti un élan d’énergie.

« Elles ont bravé la tempête pour venir ici, a expliqué Mme Fortin. Ça changé ma dynamique instantanément – j’ai sauté de joie. »

« Je n’ai pas de mot pour expliquer à quel point j’ai apprécié qu’elles soient là. Ç’a m’a fait chaud au cœur. »

Mme Fortin a dit que ses collègues et elle ont souvent l’impression d’être incompris par leur employeur. Ces sentiments ont été confirmés lorsqu’elle a assisté à la dernière audience de l’arbitrage en janvier.

« La façon dont ils parlent de nous, c’est dégradant. Soit qu’ils ne comprennent pas, soit nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’onde, a-t-elle dit. Cependant, Morgan Gay, notre négociateur, a présenté un bel exposé lors de sa présentation aux arbitres de la commission des relations de travail. »

« Que nous gagnions ou perdions, je suis fière. Je crois que son exposé nous a réellement présentés comme des êtres humains. »

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Les intervieweuses de terrain aux OES qui ont participé à la manifestation.