Le Musée des sciences et de la technologie ferme ses portes

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Mise à jour: le musée a annoncé qu’il ne sera pas en mesure de rouvrir ses portes jusqu’à janvier 2015. 

Vers la fin de la semaine dernière, nous avons appris que le Musée des sciences et de la technologie du Canada allait fermer ses portes pour une période indéterminée en raison de moisissure dans l’air.

« Notre première préoccupation a été de découvrir ce qui allait arriver à nos membres – nous assurer que l’employeur respecterait la convention collective », a expliqué le vice-président exécutif national Kevin King.

« Mais, jusqu’ici, nous avons été agréablement surpris. Cet employeur a fait de l’excellent travail pour ce qui est de s’occuper de nos membres durant cette fermeture. Il s’est également engagé à rencontrer des représentants de la section locale toutes les deux semaines afin de les tenir au courant de l’évolution de la situation. »

La majorité de ces membres ont été transférés à d’autres bureaux, où ils peuvent continuer d’effectuer leur travail pour le musée. Les guides du musée, qui ne peuvent pas faire leur travail pendant que le musée est fermé, restent à la maison en congé avec solde.

Dans le cadre d’une rencontre avec les représentants de la section locale qui a eu lieu lundi, l’employeur a insisté sur le fait qu’il ne prévoyait mettre personne à pied durant cette période.

Ce dernier problème de santé et sécurité en date a mis en lumière la vétusté de l’infrastructure du musée. Des travaux d’entretien d’une valeur de 3,5 M$ devront être réalisés, y compris la réparation d’une toiture qui fuit et l’installation d’unités de chauffage et de ventilation adéquates. Il y a aussi le problème de l’amiante qu’on a découvert dans le toit en octobre 2013.

Lundi, l’employeur a dit aux représentants de la section locale qu’il envisage de faire remplacer le toit, ce qui réglerait à la fois les problèmes de moisissure et d’amiante.

Mais cela n’a pas empêché les politiciens de caresser de grands rêves. Cette perle de la région de la capitale nationale loge dans une ancienne boulangerie industrielle depuis 1967 – c’était censé être un emplacement temporaire.

« On a vraiment besoin d’un Musée des sciences et de la technologie plus moderne dans la capitale de la haute technologie du Canada », a dit le maire d’Ottawa Jim Watson à CFRA. « J’ai toujours pensé que ce musée devrait se trouver en plein centre-ville. »

Toutefois, le musée et le gouvernement conservateur affirment tous deux que cela n’arrivera pas de sitôt; en ce moment, il n’y a pas d’argent pour ce genre de projet, selon John Baird.

Dans une excellente lettre d’opinion publiée plus tôt cette semaine, Emma Godmere a parfaitement illustré la féérie de ce musée pour quiconque l’a visité durant son enfance.

« Aux yeux de tout le monde, je n’étais qu’une autre enfant de la banlieue d’Ottawa qui se promenait dans un musée par une soirée tranquille où l’entrée était gratuite. Mais ‒ oh, surprise ‒ cette visite m’a permis de découvrir ‒ comme l’ont fait des centaines, voire des milliers d’élèves avant et après moi ‒ une dimension jusque-là insoupçonnée, au-delà de ce que les ordinateurs et les cours de sciences à l’école primaire m’auraient jamais permis d’explorer. »

Mme Godmere est une des nombreuses voix qui demandent un meilleur foyer pour ce musée.

« Cette découverte pure, indépendante et poussée par la curiosité que le Musée des sciences et de la technologie procure à un enfant — surtout à un enfant d’aujourd’hui, gavé d’Internet — n’a pas de prix. »

Le nouveau Programme de développement syndical

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En 2008, quand Isabelle Beaudoin a appris qu’elle avait été acceptée dans le Programme de développement syndical de l’AFPC, la vice-présidente de sa région lui avait dit : « Tu verras, tu vas devenir une grande ‘leader syndicale’. »

« Ça m’a fait un frissons dans le dos », se rappelle Mme Beaudoin.

« J’étais arrivée à la fin de la vingtaine, en feu pour entamer la trentaine. Je me suis lancée dans le Programme de développement syndical avec la même énergie que j’avais consacrée jusque-là au syndicat. »

Mme Beaudoin avait soif de tout le savoir qui concerne le monde syndical. Avant d’être acceptée dans le PDS, elle avait suivi à peu près toutes les formations que l’AFPC lui avait offertes. Mais ce programme, affirme-t-elle, a changé pour toujours sa vision du syndicalisme.

« C’est sans doute le programme le plus complet et le plus enrichissant qui soient. Il m’a paru comme un résumé complet, et en seulement trois semaines, de tout ce que je vivrai dans les trente prochaines années à titre de militante syndicale. »

Dès le début, Mme Beaudoin a commencé à nouer des relations très étroites avec le groupe très hétérogène des participants à la formation. L’AFPC espère justement que les améliorations qu’elle apporte à ce programme favoriseront ce type d’expérience.

Pour la première fois, les cours regrouperont des membres de différentes régions. Il y a deux cours en anglais, un pour les provinces de l’Ouest et les Territoires, l’autre pour les provinces de l’Est et la région de la capitale nationale. Un troisième cours sera offert aux francophones du Québec, de la RCN et des provinces de l’Atlantique.

Pour finir, les trois groupes se réuniront à Ottawa pour une formation de trois jours – une belle occasion pour des gens qui s’intéressent aux mêmes questions de tisser des réseaux et d’échanger des idées.

Dave Burchell, qui a suivi cette formation en 2009, est aux anges.

« C’est fantastique : même si les groupes ne se sont pas encore rencontrés, les participants de chaque groupe ont déjà tissé des liens. C’est donc l’occasion pour tous les participants de comparer leurs notes et d’évaluer ce qu’ils ont appris. »

« Quand j’ai appris cela, j’ai sauté de joie. Quelle idée extraordinaire! »

Les participants au PDS pourront prendre part à une foire sur la justice sociale qui représente une occasion d’interagir et de réseauter avec des groupes d’action communautaire de leur région.

M. Burchell croit que cela encouragera nos militants à rester engagés à long terme. Il ajoute que la plupart des gens s’engageraient davantage si on leur en donnait plus souvent l’occasion.

« La plupart des gens n’ont pas le temps de se demander de quelle façon ils peuvent s’engager, explique‑t-il. C’est l’écueil le plus commun. Nous disons à tout le monde “Allons-y, mobilisons les gens! ”, mais on nous demande : “Mobiliser qui et pour quelle cause?” »

Pour faciliter davantage le réseautage et l’apprentissage des participants, la nouvelle version du programme s’appuie maintenant sur les médias sociaux et les technologies Web.

Toutes ces petites améliorations, cependant, concernent ce qui est probablement le meilleur programme que l’AFPC a à offrir. Tous les éléments de base éprouvés du PDS restent inchangés; les participants doivent savoir qu’ils apprendront énormément sur l’histoire du syndicalisme, le militantisme et le fonctionnement du gouvernement.

Isabelle Beaudoin, de son côté, se souvient encore du rapport de recherche qu’elle avait présenté sur la vie de Léa Roback, militante syndicale et féministe canadienne.

« Elle est considérée comme une pionnière du féminisme au Québec », explique Mme Beaudoin.

« À Montréal, une rue porte son nom; elle ne croise qu’une seule autre rue, la rue Beaudoin. »

« Mes ancêtres étaient peut‑être aussi des syndicalistes, blague Mme Beaudoin. Voilà, maintenant je sais d’où vient cette flamme qui m’anime! »

Pour en apprendre davantage au sujet du Programme de développement syndical, veuillez consulter le site Web de L’AFPC de votre région. Les demandes d’inscription doivent être reçues au plus tard le 3 octobre. Ne tardez pas!

Le plan de M. Harper et ses répercussions

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Nous savions que ce jour arriverait : hier, le gouvernement a déposé une proposition visant à ramener nos congés de maladie à cinq jours par an. Et inutile d’espérer les accumuler (dans le cas peu probable où vous ne les auriez pas tous utilisés!).

« Au lieu de promouvoir un milieu de travail sain, le gouvernement fait une fois de plus preuve de mépris à l’égard de ses employés et des services publics en général », a déclaré la présidente nationale de l’AFPC, Robyn Benson.

D’un point de vue strictement politique, cette proposition est le fruit de l’idéologie et non d’une prise de décision éclairée.

Tout d’abord, comme nous l’avons déjà mentionné, l’utilisation des congés de maladie par les fonctionnaires est comparable à celle du secteur privé. Le bureau parlementaire du budget a récemment rapporté que nous utilisons en moyenne 11,52 jours de congé de maladie par an, alors que nos homologues du secteur privé en utilisent en moyenne 11,3 jours au cours de la même période.

Les congés de maladie sont également très importants du point de vue de la santé. Pour preuve, il suffit de se rappeler la frayeur provoquée par la grippe H1N1 en 2009. Xenia Scheil-Adlung et Lydia Sandner, de l’Organisation mondiale de la Santé, ont présenté les statistiques alarmantes suivantes dans leur document d’information sur les congés de maladie, paru en 2010.

« En 2009, lorsque la crise économique et la pandémie de grippe H1N1 se sont produites en même temps, un nombre alarmant d’employés n’ayant pas la possibilité de prendre des congés de maladie se sont présentés au travail tout en étant malades. Ce problème a entraîné la propagation du virus H1N1 dans les milieux de travail et causé l’infection de quelque sept millions de travailleurs aux États-Unis seulement. […] Les recherches ont démontré que la crainte de perdre son emploi, les restructurations, la réduction des effectifs et les soucis financiers entraînent la présence dangereuse et coûteuse de personnes malades au travail. »

Ce même rapport indique que le fait de travailler tout en étant malade réduit la productivité : « une diminution jusqu’à trois fois plus élevée que la perte de productivité due à une absence en cas de maladie ».

Le fait de réduire les congés de maladie conduirait vraisemblablement à un degré élevé de présentéisme : venir au travail tout en étant malade. Le présentéisme est favorisé par d’autres facteurs, tels qu’une charge de travail plus importante et des préoccupations touchant la sécurité d’emploi en raison de la réduction des effectifs et des restructurations, des situations tout à fait courantes en cette époque de licenciements dans la fonction publique.

Au final, même le sentiment de culpabilité de ne pas être au travail contribue au présentéisme. Lorsque les employés ont accès à des congés de maladie, 28 % d’entre eux se présentent au travail lorsqu’ils sont malades. Sans congés de maladie, ce chiffre grimpe à 48 %.

Une autre étude, dirigée l’année dernière par les chercheurs de l’Université de Pittsburgh, a découvert que dans 11,54 % des cas, la transmission de l’influenza se faisait au travail. Le présentéisme était responsable de 72 % de la propagation du virus.

Selon cette étude, l’accès aux congés de maladie a permis de réduire le taux de transmission de 5,86 % (rappelons-nous que même les Américains ayant accès aux congés de maladie en ont très peu). Lorsque les chercheurs ont ajouté un ou deux jours supplémentaires, appelés « jours de grippe », davantage d’employés sont restés chez eux. Le taux de transmission a diminué de 25,33 % dans les milieux de travail grâce à une journée de congé pour cause de grippe, et de 39,22 % lorsque deux jours de grippe étaient accordés.

Outre le fait d’offrir aux virus un espace de reproduction plus important, le présentéisme présente un risque de vie ou de mort pour les personnes dont les systèmes immunitaires sont affaiblis, notamment les femmes enceintes, qui risquent de transmettre de plus graves problèmes de santé à leur nourrisson.

Il n’est toutefois pas nécessaire d’avoir un système immunitaire affaibli pour souffrir des conséquences du présentéisme.

Le National Institute for Occupational Safety and Health des États-Unis a également découvert que le risque de blessure sur le lieu de travail était réduit de 28 % pour les employés ayant accès aux congés de maladie.

L’étude a conclu que « le fait d’étendre les programmes de congés de maladie pourrait aider les entreprises à réduire l’incidence des blessures non mortelles survenant au travail ».

Il faut donc admettre que tout s’oppose au plan de Stephen Harper, qui consiste à inciter les personnes malades à se rendre au travail. Mais une fois encore, le gouvernement Harper ne s’arrête pas aux « faits » ni à la « science ».

Les congés de maladie sont extrêmement importants. Montrons à notre équipe de négociation notre solidarité!

 

Avertissement pour le CNA

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Les membres du Syndicat des employées et employés nationaux du Centre national des arts ont voté massivement en faveur d’une grève, hier. Notre syndicat espère que le CNA comprendra enfin qu’il doit conclure une entente équitable avec nos membres.

Dans une récente entrevue accordée au Ottawa Citizen, une porte-parole du CNA a dit qu’elle avait la conviction qu’une grève serait évitée, mais que, si nos membres en venaient à déclencher une grève, on s’assurerait que le CNA reste ouvert.

Ce que nous en pensons? Nous ne pouvons que lui souhaiter bonne chance!

Le vice-président exécutif national de l’AFPC pour la RCN, Larry Rousseau, a déclaré que le mouvement syndical se mobiliserait pour que le Centre n’ouvre pas ses portes.

« Regardez-nous bien faire, a dit Larry Rousseau au Citizen. C’est de l’Alliance de la fonction publique du Canada qu’il est question, ici. Le mouvement syndical sera de la partie. »

L’impasse concerne deux enjeux principaux : le fait que l’employeur refuse d’offrir une augmentation salariale juste et le fait qu’il refuse d’accorder des dispositions pour offrir une sécurité d’emploi raisonnable.

« Les 70 membres que nous représentons au CNA ont fait preuve de beaucoup de patience à l’égard de leur employeur. Celui-ci leur répète qu’il n’a pas d’argent pour leur offrir une augmentation salariale équitable – cependant, il vient tout juste de dépenser 90 000 $ pour créer un nouveau logo », a déclaré le président national du SEN, Doug Marshall.

Notre syndicat espère que l’employeur travaillera avec nous de bonne foi pour conclure une entente équitable. Personne ne veut d’une grève, mais nous sommes prêts à appuyer nos membres si on en vient là.

La section locale pourra déclencher une grève légale à compter du 24 septembre. Le SEN représente les membres qui fournissent les services d’entretien, de nettoyage, de sécurité et de stationnement au CNA.

Des entrevues éclairantes

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Au cours des dernières années, nous avons eu l’immense plaisir de rencontrer en entrevue des historiens, des défenseurs des droits de la personne, des professeurs, des chercheurs et des dirigeants syndicaux. Les articles qui en ont découlé nous ont aidés à comprendre certains problèmes difficiles de manière plus détaillée.

Nous améliorons notre site Web afin que l’excellent contenu que nous avons créé vous soit plus facilement accessible. Ainsi, à l’avenir nous indexerons ce type d’article sous la rubrique Entrevues du SEN. Tous les articles découlant de ce genre d’entrevues seront accessibles en cliquant ici. Il est possible de voir toutes les rubriques à partir du menu des rubriques situé à droite de la page des nouvelles.

Voici un aperçu de quelques entrevues que nous avons menées :

Exclusif : notre entrevue avec Hassan Yussuff: Cette entrevue était si excellente qu’elle a été reprise par Rabble.ca. Si vous n’avez pas lu cet article, vous avez raté quelque chose!

Un peuple tribal subit une attaque : Nous nous sommes entretenus avec Ilana Nevins, porte-parole de Survival International, au sujet de la situation désastreuse à la frontière péruano-brésilienne qui menace une tribu isolée. Il n’est pas trop tard pour agir en envoyant un courriel aux gouvernements brésilien et péruvien!

Journée internationale des musées : Pour cet article, nous avons consacré beaucoup de temps à l’entrevue avec Terry Quinlan, professeur en conservation au College algonquin. Il en résulte un regard éclairant sur les conséquences affreuses des compressions budgétaires imposées par le gouvernement sur nos musées et nos lieux historiques nationaux.

Travailleurs accidentés : une douloureuse perception de soi : Pour rédiger cet article, nous avons interviewé Sharon-Dale Stone, professeure agrégée en sociologie à l’Université de Lakehead. Madame Stone a étudié les préjugés négatifs associés aux travailleurs accidentés — particulièrement lorsque la blessure est invisible. L’article jette un regard sur certaines des conclusions plus troublantes et offre des conseils pour combattre les préjugés.

Êtes-vous passionné d’histoire?

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Si vous adorez découvrir de nouvelles choses à propos du mouvement ouvrier, c’est votre jour de chance : nous avons écrit quelques articles portant sur des moments marquants de l’histoire du mouvement. En fait, ces articles comptent parmi les plus populaires!

Nous améliorons notre site Web afin que l’excellent contenu que nous avons créé vous soit plus facilement accessible. Ainsi, à l’avenir nous indexerons les articles sur ce sujet sous la rubrique Histoire du mouvement syndical. Tous les articles traitant de l’histoire du mouvement syndical seront accessibles en cliquant ici. Il est possible de voir toutes les rubriques à partir du menu des rubriques situé à droite de la section des nouvelles.

Voici un aperçu des articles rédigés jusqu’à maintenant :

Fête du travail ou congé de détente : Une analyse approfondie des défilés de la fête du Travail au cours des cent dernières années.

C’était un jour de mai : Un article sur les événements tumultueux survenus en mai 1886, connus comme le massacre de Haymarket Square.

Meurtre à Buckingham : Un portrait de la façon dont les agissements des forces anti-syndicalistes ont entraîné le meurtre de deux dirigeants syndicaux au début du siècle dernier.

La grève qui a secoué le Canada : Cet article jette un regard sur le lien entre la grève de 1872 des membres du Toronto Typographical Union et les protections juridiques que procure la Loi des syndicats ouvriers.

Vous avez une idée d’article sur l’histoire du mouvement syndical? Envoyez-nous un courriel à communications@une-sen.org.

Fête du Travail ou congé de détente?

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Pendant leurs beaux jours, les défilés de la fête du Travail étaient un spectacle impressionnant. Les gens se rassemblaient le long des rues pour voir les chars allégoriques qui tenaient lieu de monuments dédiés à la contribution de chaque travailleur à la société. C’était un jour où plombiers et pompiers marchaient côte à côte pour symboliser l’unité qui régnait au sein de la classe ouvrière.

Toutefois, les défilés de la fête du Travail ont toujours dû faire concurrence à l’un des principaux buts de la fête : obtenir du temps libre pour s’adonner à des loisirs. De fait, pour de nombreux Canadiens, la fête du Travail évoque davantage une longue fin de semaine de détente au chalet que les tribulations du mouvement ouvrier.

« La tension a été créée au tout début », a expliqué M. Craig Heron, qui enseigne l’histoire à l’Université York. « Il s’agissait d’une célébration du travail qui, implicitement, avait une teinte politique ainsi que d’une journée de plaisir.

« Il est manifestement problématique d’essayer de continuer à concilier ces aspects. »

Selon M. Heron, la fête du Travail se portait bien avant que le Parlement n’en fasse une fête officielle. Selon The Workers’ Festival, livre qu’il a corédigé avec Steve Penfold, les défilés de la fête du Travail remontent au début des années 1880, soit bien des années avant que la journée ne soit officiellement reconnue à l’échelon fédéral (en 1894).

Elle a d’abord été célébrée à Toronto, en 1882, à Hamilton et Oshawa, en 1883, à London et Montréal, en 1886, à St.Catherines’, en 1887, à Halifax, en 1888 et à Ottawa et Vancouver, en 1887. [traduction]

À cette époque, les travailleurs demandaient seulement à leur municipalité locale de déclarer la journée fête civique.

« Ensuite, ils ne faisaient que la célébrer. Les travailleurs prenaient congé pour la journée, a expliqué M. Heron.  En 1894, [le Parlement est] seulement intervenu pour enchâsser dans la loi un fait accompli. »

Ce précieux congé était d’autant plus important à la fin du 19e siècle que les travailleurs n’avaient pas de vacances et que le samedi faisait partie de la semaine de travail.

« Les jours fériés – la fête de Victoria, la fête du Canada et un jour férié au mois d’août, dans certaines parties du pays – étaient les seules vacances. »

En fin de compte, M. Heron considère que le mouvement en faveur des vacances payées était une extension de la demande initiale concernant le congé automnal.

Comme il y avait si peu de congés, le défilé de la fête du Travail a fait face à un concurrent de taille dès le départ. Il n’a pas fallu longtemps aux dirigeants syndicaux pour déplorer le fait que de nombreux travailleurs choisissaient plutôt de passer cette journée de loisirs à la taverne ou à la salle de billard du quartier. Bientôt, le mouvement ouvrier était en concurrence avec un éventail d’autres choix de plaisirs vacanciers, où les forces du marché cherchaient à combler un vide.

Néanmoins, le défilé attirait toujours une foule impressionnante. Les spectateurs pouvaient entrevoir le travail d’un artisan et ses outils de travail. Pour les travailleurs, c’était une occasion de se présenter comme les rouages essentiels d’une société de producteurs. Pour les syndicalistes, c’était une démonstration de force du mouvement ouvrier, démonstration qui, l’espéraient-ils, attirerait davantage de travailleurs dans leurs rangs.

Mais cette situation devait changer au fil des ans.

« La fête du Travail a évolué, a expliqué M. Heron.  Ce que Steve et moi voulions souligner dans le livre, c’était comment elle a été réinventée un certain nombre de fois. »

Les défilés des années 1940 se caractérisaient par ce que M. Heron appelait « une tension plus vive », c’est-à-dire des manifestations enflammées s’apparentant davantage à celles de la Journée internationale des travailleurs. Après la Seconde Guerre mondiale, on a tenté d’intégrer l’activisme aux anciennes traditions.

« On montait un spectacle qui puisait dans les éléments culturels que les gens s’attendaient à voir dans un défilé; on ajoutait les clowns et les jolies filles en jupe courte, a expliqué M. Heron. Ces éléments, qui, aujourd’hui, nous semblent frivoles, coexistaient avec des chars allégoriques soulignant des enjeux cruciaux : “Que nous réserve l’automatisation?” “Nous avons besoin d’une assurance-maladie!” »

Graduellement, à mesure que le mouvement ouvrier entrait dans une période plus tumultueuse, dans les années 1970, les éléments frivoles ont été abandonnés en faveur d’activités qui étaient davantage axées sur la protestation.

Malgré ces fluctuations, une chose est demeurée constante : les défilés de la fête du Travail étaient une initiative populaire habituellement dirigée par un conseil du travail local.

À Ottawa, le défilé de la fête du Travail est organisé par le Conseil du travail d’Ottawa et du district. À quelques jours seulement du grand jour, la voix de Sean McKenny, président du Conseil du travail, résonne déjà avec fierté et enthousiasme.

« Tout est gratuit », de dire M. McKenny, en pressant tout le monde d’assister aux festivités. « Nous offrons des hot-dogs, du maïs en épi, des sacs de chips, des boissons gazeuses et du jus pour tout le monde – pour les enfants, nous avons un château gonflable et organisons des tours de poney. »

Depuis plus d’un siècle un défilé de la fête du Travail a lieu à Ottawa. Et depuis quelques années, les festivités se déroulent selon une formule standard : tout le monde se rassemble à l’hôtel de ville et marche vers un parc à proximité, où le plaisir se poursuit.

M. McKenny soutient que l’événement met davantage l’accent sur la famille et les loisirs que sur l’activisme et la protestation.

« L’une des choses que nous disons souvent, par ici, c’est : “Nous avons un peu plus de 360 autres jours dans l’année pour manifester et nous rassembler; alors aujourd’hui, nous allons nous amuser et célébrer tout le dur labeur que nous effectuons tout au long de l’année.”

M. McKenny fait valoir que, à Ottawa, le défilé est loin de rendre son dernier souffle. Après avoir participé à sa planification pendant plus de 20 ans, il affirme qu’il ne fait aucun doute que le taux de participation a augmenté. De plus, il espère que les attractions axées sur la famille constitueront le prolongement de la campagne du Congrès du travail du Canada, qui vise à brosser un tableau différent des syndicats – un tableau qui contredit les perceptions du public selon lesquelles les membres des syndicats sont radicaux et constamment en grève.

Dans la même veine, les festivités de la fête du Travail continuent d’être un moyen de communication important. Dans leur livre, MM. Heron et Penfold déclarent que les défilés « visaient à transmettre des messages puissants, symboliques et principalement non littéraires au sujet des valeurs sociales et politiques appropriées et des relations sociales acceptables. »

« Dans les années 1880 à 1890, il y avait tout le temps des défilés dans les rues, s’est exclamé M. Heron.  C’était un véritable mode de communication. On s’attendait à voir des défilés; on allait les regarder. Ce qu’on y présentait, l’aspect des gens, la façon dont ils étaient habillés et dont ils s’organisaient, ce qu’ils portaient et ce qu’ils montraient – tout cela était un mode de communication avec la foule qui regardait. »

Toutefois, à l’ère numérique, où les messages peuvent atteindre un public plus vaste, quelle que soit leur proximité avec un centre urbain, les défilés ont-ils encore leur place? Les ressources pourraient-elles être plus sagement investies ailleurs?

M. Heron soutient qu’il y a encore quelque chose de très puissant et viscéral à voir des gens se rassembler pour une manifestation publique.

« Je pense que cela s’inscrit dans le débat auquel tout le monde participe au sujet des médias sociaux, a‑t-il répondu. C’est un débat que nous tenons dans le milieu universitaire au sujet des cours en ligne : quel est l’avantage de rassembler les gens en personne, pour quelque raison que ce soit? »

Au lieu de remplacer l’acte qui consiste à descendre dans la rue, les médias sociaux peuvent servir à favoriser cet acte. Selon M. Heron, Occupy et Idle No More étaient d’excellents exemples de mouvements qui utilisaient ces outils efficacement afin de mobiliser un plus grand nombre de manifestants.

« Des gens qui se tiennent debout ensemble, qui marchent ensemble et qui se retrouvent quelque part en personne dégagent une puissance incroyable. On ne peut ressentir cela d’aucune autre manière.

« Grâce à ces événements, les gens ressentent de la fierté et ont l’impression d’avoir du pouvoir et d’être capables de grandes choses. C’est pourquoi, selon moi, dans les situations de grève et dans le cadre de manifestations, les gens y ont recours encore et encore comme moyen de montrer au monde qu’il y a des gens qui se préoccupent de leur cause et de ressentir une certaine solidarité. »

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Si le présent article vous a inspiré et incité à participer à votre défilé local de la fête du Travail, veuillez communiquer avec le conseil du travail local de votre district. À Ottawa, on espère recruter encore dix à vingt bénévoles.

L article s’appuie fortement sur les renseignements figurant dans le livre de Craig Heron et Steve Penfold intitulé The Workers’ Festival: A History of Labour Day in Canada. M. Heron est l’auteur de plusieurs livres sur le mouvement ouvrier canadien, notamment The Canadian Labour Movement: A Short History. Quelques membres du SEN figurent d’ailleurs sur la couverture de ce livre!

Nous remercions Craig Heron et le président du Conseil du Travail d’Ottawa et du district, Sean McKenny, d’avoir pris le temps de parler avec nous.

Première réunion de l’Exécutif national: du 6 au 10 oct.

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La première réunion de l’Exécutif national, dans le cadre du présent mandat, sera un peu différente de ce qu’elle est habituellement. Comme plusieurs de nos dirigeantes/dirigeants syndicaux occupent leur poste depuis peu, nous profitons de l’occasion pour faire un peu de formation — pour nous assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde.

Si votre section locale souhaite placer un point à l’ordre du jour de la réunion, veuillez communiquer avec votre vice-présidente régionale/vice-président régional et lui fournir des renseignements clairs et concis au sujet du point en question.

Qui doit y assister?

Toutes les personnes suivantes doivent être présentes : agents nationaux, vice-présidentes régionales et vice-présidents régionaux, vice-présidentes régionales adjointes et vice-présidents régionaux adjoints, et membres du comité des droits de la personne. Si vous ne pouvez pas participer à la réunion, veuillez en informer Ateau Zola le plus rapidement possible.

À quel endroit et à quel moment aura lieu la réunion?

La réunion aura lieu du 6 au 10 octobre. De plus, les membres du comité des droits de la personne participeront à une réunion d’une journée complète le 5 octobre. Les réunions commencent à 9 h et se terminent à 17 h.

Comme notre salle de conférence n’est pas assez grande pour accueillir tout le monde dans le cadre de cette réunion, nous tiendrons cette réunion particulière de l’Exécutif national et la séance de formation dans le Salon Royal du Casino du Lac-Leamy.

Déplacement et hébergement

Nous nous occuperons de réserver une chambre pour chacun au Hilton Lac-Leamy, qui est annexé au Casino. On réservera une chambre d’hôtel aux agentes et agents de la région de la capitale nationale qui en font la demande.

Pour organiser vos déplacements, veuillez communiquer avec WE Travel le plus rapidement possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez choisir de rester pour la nuit à l’hôtel et de partir le lendemain matin si vous n’êtes pas en mesure de revenir à la maison avant 22 h le jour où vous devrez vous déplacer.

Au moment de réserver votre voyage, assurez-vous de préciser que vous êtes un membre du SEN. Vous pouvez communiquer avec WE Travel à Ottawa au 1‑888‑676-7747, ou avec WE Travel à Vancouver au 1‑800‑663‑4703 pour réserver votre vol.

Dépenses

Le Syndicat des employées et employés nationaux paiera directement votre chambre d’hôtel et votre vol. Les membres qui se rendront à la réunion avec leur voiture se verront rembourser leur kilométrage calculé en fonction du chemin le plus court au taux de kilométrage du SEN. Que vous voyagiez par voiture, train ou autobus, nous rembourserons vos dépenses réelles, jusqu’à concurrence du billet d’avion le plus économique que vous auriez pu obtenir avec WE Travel. Ce montant comprend le stationnement à l’hôtel et toute indemnité journalière et perte de salaire. Pour se faire rembourser les frais liés au transport, les membres doivent conserver tous leurs reçus.

Si vous avez besoin d’une avance pour vos frais de déplacement, veuillez communiquer avec George St‑Jean.

Questions?

Veuillez poser toutes les questions liées à cette réunion à Ateau Zola.

À propos de l’Exécutif national

L’Exécutif national est responsable des politiques, des programmes et de la direction du Syndicat des employées et employés national. Entre les congrès, l’Exécutif prend des décisions importantes et élabore des politiques nous permettant de s’occuper de notre syndicat. L’Exécutif national se réunit trois fois par année pour passer en revue les activités du syndicat et pour s’assurer que celles-ci correspondent aux désirs des membres.

 

Résumé du congrès

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Les semaines les plus occupées sont souvent celles qui passent le plus rapidement; le congrès ne fait pas exception! Nos délégués et déléguées sont repartis ragaillardis et pleins d’entrain, et ils ont effectué un travail titanesque qui permettra d’orienter l’action future du syndicat.

Un nouveau budget

Malgré la perte de 4 000 membres au cours des trois dernières années, notre syndicat a été en mesure de réduire considérablement ses coûts opérationnels sans rompre ses engagements. En dépit d’un manque à gagner de près de 2 M$ au cours des trois dernières années, nous comptions atteindre le seuil de rentabilité, voire enregistrer un léger excédent sur cette période.

Pendant le congrès, nos délégués et déléguées ont dû faire des choix difficiles concernant le budget. Ils ont finalement approuvé un budget qui tenait compte de la perte de membres sans couper dans les services que nous offrons.

Nous partagerons de plus amples informations concernant le budget très bientôt.

Nouveau poste : Conseiller national pour Parcs Canada

Lors de ce congrès, les délégués et déléguées ont jugé important d’adopter une résolution d’urgence visant la création d’un poste de conseillère nationale/conseiller national pour Parcs Canada.

Lors de la réunion d’avril de l’Exécutif national, nous avons été informés que Parcs Canada serait ouvert à l’idée d’avoir un représentant syndical ou une représentante syndicale qui s’occuperait à temps plein de ses enjeux nationaux.

Même si l’organisme continuerait de payer le salaire et les avantages sociaux de cette personne, elle relèverait du président national du SEN.

La création de ce poste a été approuvée par le congrès. Eddie Kennedy a par la suite été élu par acclamation au poste de conseiller national pour Parcs Canada.

Pour en savoir plus sur le nouveau poste de conseiller des parcs nationaux, veuillez consulter cet article.

La formule sur l’admissibilité des délégués et déléguées restera la même

Le congrès a voté pour que la formule actuelle concernant les quotas et le choix des déléguées et délégués envoyés au congrès soit maintenue.

La durée des mandats est maintenue

Les déléguées et délégués se sont encore une fois de plus vu présenter une résolution visant à réévaluer la durée des mandats, afin de permettre aux dirigeantes et dirigeants élus à l’échelle nationale et régionale d’exercer leurs fonctions pendant plus de deux mandats consécutifs. Les délégués ont voté majoritairement pour le maintien de la limite actuelle quant à la durée des mandats.

Donner aux membres les outils dont ils ont besoin

Les délégués et déléguées du congrès ont également entériné la résolution voulant que le SEN élabore une trousse d’outils à l’intention de chacun des membres du comité exécutif d’une section locale. La trousse comprendrait, entre autres, des fiches de renseignement sur les griefs les plus courants, des documents de formation et des affiches imprimables.

Remise du titre de membre à vie à trois piliers du SEN

Pendant le congrès, nous avons pris le temps de souligner les importantes contributions de nos membres les plus dévoués. Garry Larouche, Heather Brooker et Steve Houston ont tous les trois été nommés membres à vie sous un tonnerre d’applaudissements.

Pour en savoir plus sur cette remise de prix, consultez la troisième édition de notre bulletin de conférences.

Une journée entière d’élections

Après une journée entière de scrutins, nous avons pourvu cinq postes nationaux et d’innombrables postes régionaux, et avons choisi les délégués et déléguées qui nous représenteront durant le Congrès de l’AFPC qui se déroulera à Québec en 2015.

Vous pouvez consulter les résultats des élections en cliquant ici.

Plus de 5 000 $ amassés au profit du Highlands Links

Certains d’entre vous se rappellent peut-être la campagne que nous avons lancée en 2012 afin d’éviter la privatisation du Highlands Links, un terrain de golf du Cap-Breton géré par Parcs Canada. Figurez-vous que moins de deux ans après notre intervention, le gouvernement revient à la charge avec ce projet de privatisation.

Comme la plupart des terrains de golf publics, le Highlands Links offre un accès abordable à un sport réputé coûteux.

Après que l’Exécutif national a dégagé 3 500 $ du budget des services non répétitifs aux membres afin d’appuyer l’AFPC dans sa lutte contre cette initiative, les membres ont décidé de participer à l’effort afin d’amasser encore plus de fonds pour empêcher la privatisation.

Au terme du congrès, des promesses de dons s’élevant à 5 000 $ ont été faites afin que le terrain de golf reste accessible et abordable.

Une performance renouvelée de Piano Dan

Ceux qui ont participé au congrès sur les droits de la personne se souviendront peut-être de la performance ahurissante de Piano Dan (… aussi connu sous le nom de Daniel Toutant, vice-président national adjoint aux droits de la personne), qui avait décidé de mettre son talent au profit de la lutte contre la violence envers les femmes autochtones.

M. Toutant a renouvelé l’expérience lors du congrès et a amassé plus de 250 $ qui ont été remis à l’Association des femmes autochtones du Canada.

Redonner à la collectivité locale

Le dernier jour du congrès, quelques membres de la section locale 70130 ont décidé d’aider concrètement les sans-abri de Victoria. Safia Haji-Dayib, Darrel Klerks, Jay Lamothe et Shaun Levesque ont utilisé les restes de table de leur suite de réception (de la nourriture qui aurait autrement terminé à la poubelle) pour préparer des paniers-repas bien spéciaux.

« Nous avons préparé bon nombre de sandwichs, explique Safia Haji-Dayib. Puis nous avons ajouté quelques articles comme des fruits séchés, des biscuits et une boisson. Une fois que nous avons tout regroupé, nous nous sommes dirigés vers le centre-ville pour distribuer les denrées. »

Safia Haji-Dayib précise qu’ils ont vite épuisé leurs stocks.

« Il y a beaucoup de gens dans le besoin. Si notre petit geste a servi, c’est qu’il valait la peine. »

Un nouveau membre de l’équipe

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Pendant le congrès, nos membres ont voté en faveur d’une résolution d’urgence visant la création d’un nouveau poste d’élu; celui de conseiller national pour Parcs Canada.

Ce n’est qu’en mai dernier que nous avons appris que Parcs Canada souhaitait avoir un représentant syndical ou une représentante syndicale à temps plein chargé de gérer les questions nationales relatives au travail. Le salaire et les avantages sociaux du conseiller ou de la conseillère seraient payés par Parcs Canada, mais cette personne relèverait du président national du SEN.

De telles ententes sont relativement communes; elles existent au sein d’autres éléments de l’AFPC. Dans certaines sections locales, le président de la section locale est payé pour se concentrer uniquement sur les questions liées aux relations de travail. Au cours des prochaines semaines, le président national Doug Marshall fera un suivi auprès de Parcs Canada afin de s’assurer que les conditions de ce nouveau poste, une fois qu’elles auront été négociées, seront dans l’intérêt supérieur de nos membres.

Étant donné qu’une grande partie de nos membres sont des employés de Parcs Canada, il va sans dire que nous serions reconnaissants de toute aide supplémentaire que nous pourrions obtenir relativement à ce dossier!

Toutefois, les membres de Parcs Canada ne seront pas les seuls à tirer profit de cette décision. Le fait d’avoir un représentant syndical à temps plein chargé de gérer les questions concernant Parcs Canada laissera aux autres dirigeants élus plus de temps pour se consacrer aux 60 autres milieux de travail que nous représentons.

« Avec seulement un poste d’élu rémunéré à temps plein au SEN, il y a toujours suffisamment de travail pour tout le monde », a expliqué le président national Doug Marshall.

Après avoir approuvé le projet, les délégués ont élu Eddie Kennedy par acclamation au poste. Étant donné que M. Kennedy a géré durant trois ans les questions concernant Parcs Canada à l’échelle nationale, il affirme être persuadé que le nouveau poste permettra une résolution plus rapide des questions liées au milieu de travail.

« Supposons que l’on ajoute des étudiants au calendrier pendant que nos membres ont été mis à pied durant le congé saisonnier, et que l’on ne puisse résoudre le problème à l’échelle de la section locale; on a tenu une réunion avec la direction, qui ne déroge pas de son point de vue. On devrait normalement attendre la tenue d’une réunion nationale de consultation patronale-syndicale pour soulever cette préoccupation. »

Ces réunions se déroulent habituellement deux fois par année.

« Nous aurons désormais une ligne de communication directe avec le dirigeant principal des ressources humaines afin de soulever la question directement, à l’échelle nationale, dès le départ, explique M. Kennedy. Nos membres peuvent s’attendre à un délai de traitement beaucoup plus court. »

À l’avenir, nous encouragerons les exécutifs des sections locales à communiquer directement avec le conseiller national lorsqu’ils aboutiront à une impasse à leur échelle. M. Kennedy mentionne qu’il collaborera étroitement avec le personnel, les équipes régionales et les autres dirigeants nationaux afin de trouver des solutions pour les membres.

Dans son nouveau rôle, M. Kennedy défendra également les membres qui sont encore touchés par les mises à pied de 2012.

« Environ 75 employés de Parcs Canada sont toujours touchés; 55 autres passent actuellement du congé de formation au statut prioritaire de mise en disponibilité. »

Les membres du premier groupe se trouvent en quelque sorte au purgatoire : « Ils ne savent pas s’ils seront déclarés excédentaires ou pas », explique M. Kennedy.

En ce qui concerne les membres du deuxième groupe, l’organisme a beaucoup de travail à faire pour leur trouver de nouveaux emplois.

Nous vous remercions de votre patience pendant que nous apportons quelques modifications à notre site Web en raison de l’ajout de ce nouveau poste. Pour communiquer avec Eddie Kennedy, vous pouvez lui envoyer un courriel à l’adresse suivante : eddie.kennedy@une-sen.org