Appel de revendications-Agence Parcs Canada

La prochaine ronde de négociations avec l’employeur pour renouveler votre convention collective aura lieu bientôt. L’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) a la responsabilité principale en matière de négociations collectives, mais avant le début des négociations, le SEN est responsable d’obtenir les revendications de ses membres.

C’est l’occasion pour vous de vous exprimer et de parler des éléments précis qu’il faut améliorer dans votre convention collective.

Dates clés:

 

 

Mise à jour sur les négociations OES

L’équipe de négociation s’est réunie à Ottawa du 12 au 14 juin 2018 pour tenter de conclure une convention collective pour les unités de bureau régionaux et de terrain.

Une amélioration importante pour nos membres dans les deux unités a été atteinte après des semaines de discussions avec l’employeur: la conversion des postes à durée déterminée en postes à durée indéterminée au bout de quatre années d’emploi à OES. La nouvelle politique entrera en vigueur le 1er octobre 2018 et ne peut être modifiée sauf si les deux parties conviennent de la modifier.

L’équipe de négociation de l’AFPC s’est démenée pour négocier une convention collective équitable et présenter des propositions sur des questions liées aux salaires. L’employeur a accepté la même augmentation salariale que celle appliquée à l’administration publique centrale, mais a refusé toute autre offre.

Dans la mesure où il y a encore d’importantes questions salariales sur lesquelles les deux parties ne pouvaient pas s’entendre, la prochaine étape consistera à demander l’arbitrage. Restez à l’écoute.

Votre équipe de négo :

Shalane Spencer

Mary Ann Walker

Linda Woods

Shelly Daudlin

Alice Vallee

Claude-Andre Leduc

Anna Goldfeld

Mise à jour législative : Projet de loi C 262, la Loi relative à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

 

 

Daniel Toutant, le député Romeo Saganash et Ruby Langan
Daniel Toutant, le député Romeo Saganash et Ruby Langan

Le projet de loi C‑262, Loi visant à assurer l’harmonie des lois fédérales avec la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, est un texte législatif fondamental. Le projet de loi C‑262 garantit que les lois du Canada respectent la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Ce projet de loi aborde une question essentielle, les droits de la personne autochtones. Le parrain du projet de loi, le député Romeo Saganash, a travaillé avec les Nations Unies, pendant 23 ans, afin de négocier la Déclaration sur les droits des peuples autochtones:

« Le projet de loi C‑262 nous [permet] aussi de commencer à redresser les torts et les injustices du passé qui ont été infligés aux Autochtones. C’est le principal objectif du projet de loi C‑262, c’est-à-dire de reconnaître, d’un côté, qu’il s’agit de droits de la personne, et de l’autre, de commencer à redresser les injustices du passé qui ont été infligées aux Premières Nations du Canada. »

« Le long chemin de la réconciliation passe par la reconnaissance des droits fondamentaux, et le projet de loi C‑262 établit le besoin de respecter les normes internationales », explique Ruby Langan, représentante nationale de l’équité pour les Autochtones.

Ruby fait la promotion de ce projet de loi d’un bout à l’autre du pays et a participé à trois rassemblements, dont deux à Ottawa en 2018 et 2017 ainsi qu’un rassemblement à Vancouver en 2017. Ces rassemblements ont été organisés avec l’aide du SEN. Elle a eu l’occasion d’assister au débat à la Chambre des communes le 5 décembre et a écouté le discours de Romeo Saganash sur cette question importante. « Le fait d’avoir été invitée par le bureau du député Romeo Saganash à assister au débat sur ce projet de loi a été un honneur et un moment de fierté compte tenu du travail accompli par tous les militants et alliés autochtones pour sensibiliser la population à cette question fondamentale ».

« Le projet de loi C‑262 porte sur les droits de la personne. Le projet de loi C‑262 porte sur la justice. Le projet de loi C‑262 porte sur la réconciliation », explique le député Saganash. Le projet de loi doit encore passer par les différentes étapes législatives du Sénat. Le gouvernement a déclaré qu’il appuiera le projet de loi. Engagé dans la réconciliation avec les peuples autochtones, le premier ministre a mis sur pied un groupe de travail composé de ministres chargés d’étudier les lois concernant les peuples autochtones. Le projet de loi a fait l’objet de trois lectures à la Chambre des communes et est actuellement étudié au Sénat. Le projet de loi C-262 est un engagement à long terme visant à améliorer la législation canadienne sur les droits de la personne.

Ruby a démontré son inlassable engagement envers les peuples autochtones, mais souhaite également éduquer les dirigeants syndicaux et le grand public. Nous devons tous évidemment reconnaître ses réalisations au sein du SEN.

 

Journée nationale des peuples autochtones

Cela devrait être une fête nationale. Tout le pays devrait utiliser le 21 juin pour célébrer et honorer les peuples originels de cette terre. Il y a beaucoup à apprendre, qu’il s’agisse d’événements historiques ou actuels, et beaucoup à faire. Pour de nombreux Canadiens, l’histoire des peuples autochtones n’était pas enseignée à l’école. Je propose quelques suggestions.

Apprendre l’histoire

  • Les autochtones en tant qu’alliés, la conclusion de traités
  • Les autochtones en tant que pupilles de l’État, la Loi sur les Indiens, l’apartheid, le génocide, la barbarie des pensionnats indiens, les certificats des Métis, la réinstallation des Inuits

Suivre les événements actuels

  • Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (FFADA)
  • Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones
  • Commission de vérité et réconciliation (CVR)
  • Commission royale sur les peuples autochtones (CRPA)
  • La rafle des années 1960
  • Pipelines et ressources, obligation de consulter
  • Chapitre au sujet des peuples autochtones dans l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA)

Agir

Il y a tellement de choses que nous devons accomplir: apprendre, ressentir, guérir, manger de la bannique, assister à un pow‑wow, lire un livre d’un auteur autochtone, changer les lois et les attitudes, ouvrir les yeux. L’égalité des droits de la personne au Canada dépend de ce que nous sommes prêts à faire.

À toutes mes relations,

Ruby Langan

Représentante nationale de l’équité pour les Autochtones, SEN

 

 

Invitation à la marche “spiritualité est l’unité” le vendredi 22 juin 2018

Programme

10h00: Rassemblement sur l’île Victoria, à l’entrée de la rue Booth. Prières et cérémonie.

10 h 30: Marche vers la colline du Parlement, rassemblement pour la cérémonie

12h00: Conférenciers sur la Colline du Parlement

 

Contact pour les questions et pour confirmer votre présence: Info.Albert.Dumont@gmail.com

Pour plus d’informations sur la marche: http://albertdumont.com/spirituality-is-unity-walk/ (en anglais seulement)

Mise à jour sur les congés pour affaires syndicales (groupes PA, SV, TC et EB)

Le Conseil du Trésor n’a pas été en mesure de mettre à jour son système de congés PeopleSoft avant la date prévue du 1er janvier (code 641 – congé pour affaires syndicales). Il prévoit le faire d’ici le 15 février.
D’ici là, les membres doivent soumettre un formulaire de congé papier ainsi que la lettre d’autorisation syndicale à leur employeur aux fins d’approbation du congé pour affaires syndicales. Le formulaire doit porter la mention « code 641 ». L’employeur continuera de facturer les dépenses salariales au syndicat et il n’y aura aucune interruption dans le versement de leur salaire et avantages.

Les congés pour affaires syndicales seront tout simplement saisis dans le système à une date ultérieure, une fois que l’employeur aura terminé la mise en œuvre de cette nouvelle disposition de la convention collective.

Source: www.syndicatafpc.ca

Membre à vie de l’AFPC

Chers confrères et consœurs,

Au Syndicat des employées et employés nationaux, et à l’Alliance de la fonction publique du Canada, une grande partie de nos activités serait impossible sans le travail inlassable de nos nombreux bénévoles. C’est pourquoi je suis fier de profiter de cette occasion pour exprimer mes remerciements sincères à ces membres.

Le titre de membre à vie de l’Alliance de la fonction publique du Canada est la reconnaissance la plus élevée qui puisse être accordée à un membre pour service exemplaire aux membres de l’AFPC.

Les candidatures peuvent être proposées par l’Exécutif national du présent Élément ou par le Conseil national d’administration de l’Alliance de la fonction publique du Canada. Veuillez remplir le formulaire de demande et y inclure l’historique complet de service de l’individu. Veuillez prendre soin de faire état des activités syndicales et d’inclure les dates dans le formulaire. Les critères d’admissibilité et le formulaire se trouvent sur le site Web de l’AFPC à http://syndicatafpc.ca/eform/submit/life-member-nomination-form

La date limite pour soumettre les demandes à considérer, une année civile, est le 30 novembre.

En toute solidarité,

Kevin A. King
Président national
Syndicat des employées et employés nationaux, AFPC

Prix des militantes et militants des sections locales du SEN

Bonjour,

La plupart des activités du Syndicat des employées et employés nationaux ne seraient pas possibles sans le travail incessant de nos nombreux bénévoles. C’est pourquoi, je suis fier de profiter de l’occasion pour remercier sincèrement les membres qui ont apporté une contribution importante dans le domaine de l’activisme syndical.

Les sections locales constituent les fondations du syndicat. Le prix des militantes et militants vise à souligner les contributions exceptionnelles d’une militante ou d’un militant d’une section locale dans son milieu de travail au nom de ses consœurs et confrères du syndicat.

Si votre section locale souhaite présenter la candidature d’un membre, veuillez consulter les critères qui se trouvent sur le site Web du SEN, à l’adresse suivante : http://fr.une-sen.org/what_we_do/awards/HM_crit_f.pdf . Vous trouverez également le formulaire de demande sur le site Web du SEN, mais à l’adresse suivante : http://fr.une-sen.org/what_we_do/awards/HM_app_f.pdf . Assurez-vous de bien suivre les critères et de remplir correctement le formulaire de demande.

La date limite pour la soumission des demandes est le 1er avril 2018. Si la personne récipiendaire souhaite recevoir son prix à un congrès national du SEN, veuillez l’indiquer clairement.

En toute solidarité,

Kevin A. King
Président national
Syndicat des employées et employés nationaux, AFPC

Certificats et épinglettes pour états de service de l’AFPC

Bonjour,

La plupart des activités du Syndicat des employées et employés nationaux et de l’Alliance de la fonction publique du Canada ne seraient pas possibles sans le travail incessant de nos nombreux bénévoles. Voilà pourquoi, je suis fier de profiter de l’occasion pour remercier sincèrement les membres qui ont apporté une contribution importante dans le domaine de l’activisme syndical.

Au sein de l’AFPC, c’est une tradition de récompenser des dirigeantes et dirigeants pour longs états de service en leur remettant des épinglettes et des certificats. Ces épinglettes et certificats peuvent être remis aux dirigeantes et dirigeants qui ont cumulé 10, 15, 20, 25, 30, 35 ou 40 ans de service.

Si votre section locale souhaite proposer la candidature d’un membre, vous devez remplir le formulaire à cet effet et ajouter l’historique de service complet de ce membre. Veuillez porter une attention particulière au moment de remplir la section du formulaire liée au dossier de service. Les critères d’admissibilité et formulaires de mise en candidature se trouvent sur le site Web de l’Alliance de la Fonction publique du Canada.

Les mises en candidature doivent parvenir au bureau du SEN au plus tard le 31 janvier 2018.

En toute solidarité,

Kevin A. King
Président national
Syndicat des employées et employés nationaux, AFPC

Monsieur Brison, Passeport Canada n’est PAS Amazon.

Monsieur,

Lors de la récente conférence inaugurale FWD50 de 2017, vous avez été invité à prendre la parole au sujet de la numérisation dans tous les ordres de gouvernement, le secteur privé, les ONG et le milieu universitaire. Vous avez parlé du désir de changer les choses et d’avoir une incidence qui permet de fournir de « meilleurs » services aux Canadiens.

Vous avez notamment affirmé que « les Canadiens ne comprennent pas pourquoi ils ne peuvent pas avoir le même niveau de service de leur gouvernement quand ils renouvellent leur passeport que lorsqu’ils passent une commande sur Amazon ».

La comparaison d’Amazon, site Web de magasinage en ligne, et du Programme de passeport canadien est préoccupante pour de multiples raisons.

D’abord, Amazon fait actuellement l’objet de nombreuses allégations de conditions de travail et de salaires malhonnêtes. On a signalé que les employés sont soumis à des objectifs impossibles, que leurs pauses pour aller à la toilette sont chronométrées et que leur milieu de travail est peu sécuritaire et sale.

Ensuite, il est possible que les Canadiens accordent de l’importance à la commodité, mais il est évident qu’ils ont aussi à cœur leur sécurité. Ils attachent de l’importance aux droits des travailleurs prévus par la loi ainsi qu’à la réputation et aux relations excellentes de notre pays au sein de la communauté internationale. Ils tiennent au document de voyage et d’identité, universellement accepté, qui est considéré comme un des plus sécuritaires et des plus respectés dans le monde.

Dans l’avenir, on voudra peut-être obtenir l’accès à des services numériques gouvernementaux de calibre mondial, mais, avant qu’on puisse le faire, le gouvernement doit s’assurer que la sécurité est à l’avant-plan. En ce qui concerne le Programme de passeport, il est nécessaire d’explorer les questions en suspens qui ont été sous estimées depuis que les services de passeport ont été transférés à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et à Services Canada en 2013.

Dans le sens des services numériques, un des arguments fournis pour la dissolution de Passeport Canada était la modernisation de la plateforme de délivrance et le remplacement du système de traitement existant, mesures qui permettraient d’améliorer le processus de présentation d’une demande de passeport pour les Canadiens. Le Système mondial de gestion des cas (SMGC) de l’immigration devait constituer le fondement d’améliorations importantes des services électroniques destinés aux Canadiens.

De 2013 à 2016, on a consacré, en vain, énormément de temps et de ressources pour essayer d’atteindre cet objectif du SMGC. Le SMGC ne pouvait gérer le volume et la vitesse nécessaires pour traiter les 5,1 millions de passeports produits annuellement, quantité qui augmente de façon constante. Les responsables du programme ont omis de prendre en considération les précautions de sécurité durant la mise en œuvre du système en direct et, par conséquent, celui-ci a été suspendu et a fait l’objet d’une vérification.

Par ailleurs, en avril 2017, les ministères ont autorisé le déclassement des cotes de sécurité de niveau « Secret », qui sont passées au niveau « fiabilité de base » pour l’ensemble des employés au Canada. On l’a fait sans en aviser le public et sans consulter le Syndicat des employées et employés nationaux. Cette pratique semble contredire les politiques et les ententes gouvernement en matière de sécurité ainsi qu’un rapport de 2005 de la vérificatrice générale.

Les employés du Programme de passeport sont fiers de créer le document d’identification canadien le plus utile de tous qui sert de preuve de l’identité et de la nationalité du titulaire à l’extérieur du Canada. On peut supposer que les Canadiens veulent s’assurer que leurs renseignements personnels sont protégés et que la délivrance des passeports n’est pas confiée à des intérêts adversaires.

Je vous demande de porter attention aux questions soulevées dans ma lettre, et je demande aussi des excuses publiques et la reconnaissance du travail acharné que les employés du Programme de passeport font pour servir le public canadien chaque jour.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Kevin King
Président national
Syndicat des employées et employés nationaux