Soins de santé en Ontario


Rassemblement organisé par l’Ontario Health Coalition (OHC)

Pour plus d’information: https://www.ontariohealthcoalition.ca/index.php/safeguard-health/

 

Qu’est-ce que la « Ford Nation » est en train de faire aux services de soins de santé publique?

Le gouvernement Ford a récemment déposé un projet de loi important, le projet de loi 74, dans le but de réorganiser les services de soins de santé en Ontario.

Pas un seul nouveau service ni aucune amélioration des soins

Nous avons dans notre province d’excellents soins de santé. Le hic, c’est qu’ils ne sont pas suffisants. Pourtant, le nouveau projet de loi omnibus sur les soins de santé de Doug Ford ne crée aucun nouveau service de santé. Pas un seul service de chirurgie pour permettre de s’attaquer au problème des listes d’attente. Pas un seul nouveau centre de soins infirmiers. Pas de professionnelles et professionnels de la santé, de personnel de soutien essentiel, d’infirmières, d’infirmiers ou de médecins supplémentaires.

L’Ontario est la province du Canada qui finance les soins de santé au taux le plus bas. Il nous reste encore un long chemin à parcourir avant de pouvoir ne serait-ce qu’atteindre la moyenne du reste du pays. Nous demandons au gouvernement de Doug Ford de remettre l’accent sur l’élargissement et l’amélioration de l’accès aux soins. Nous disons « non » à la privatisation et aux mégafusions.

De nouveaux pouvoirs pour forcer les fusions et la privatisation

La nouvelle approche de ce gouvernement conservateur consiste à centraliser 20 agences existantes en les réunissant dans une grande « super Agence ». Cela va créer de nombreux problèmes, étant donné les mandats, les antécédents, les niveaux d’efficacité et les cultures disparates des agences existantes qui sont bien implantées dans leur collectivité.

Les pouvoirs de restructuration sont définis dans la législation non seulement comme la coordination de services, mais aussi comme des fusions et des transferts de tout ou partie d’un service, des fermetures d’un service et des fermetures complètes de services de santé locaux. Autrement dit, ce projet de loi se veut un cadeau à d’immenses PDG et grandes sociétés tierces qui pourront prendre le contrôle des services de santé en Ontario.

Nouvelle bureaucratie, mais pas de surveillance publique

Après les années de fusions, de prises de contrôle, de partenariats et ainsi de suite, la ministre de la Santé et des Soins de longue durée prévoit que de 30 à 50 conglomérats gigantesques de soins de santé dirigeront pratiquement tous les services offerts à pas moins de 15 millions d’Ontariens. Chaque conglomérat devra se doter d’un nouveau palier d’administration pour diriger la relation entre les diverses parties de la nouvelle structure de soins de santé. Cette nouvelle approche de gouvernance signifie la disparition de la surveillance publique des heures supplémentaires, et toute décision prise sera axée sur les affaires, et NON PAS sur l’intérêt public.

Aucune consultation publique : retrait de pratiquement tout le contrôle communautaire

Pratiquement toutes les mesures de protection démocratique qui ont été obtenues dans les législations antérieures ont été retirées dans le projet de loi. Il n’y a AUCUNE réunion publique du conseil, AUCUN droit public d’accès aux documents de restructuration et AUCUN appel.

Bouleversements pour les travailleurs de la santé

Une demi-décennie ou plus de bouleversements et de prises de contrôle va dévaster une main-d’œuvre qui a travaillé toujours plus fort pendant des dizaines d’années.

Nous pressons le gouvernement Ford de marquer une pause, de tenir des consultations publiques appropriées et d’établir comme nouvelle priorité l’amélioration de l’accès aux services de soins de santé pour les Ontariens.

Source: https://www.ontariohealthcoalition.ca/index.php/briefing-note-doug-fords-omnibus-health-bill-bill-74/

 

Colloque régional – Saskatchewan et Manitoba

Pour vous inscrire en ligne, veuillez cliquer ici.

Les équipes régionales du Manitoba et de la Saskatchewan vous invitent à participer au colloque régional qui se tiendra du 3 au 5 mai 2019 à l’hôtel Delta de Regina.

L’événement offrira des exposés et des ateliers de formation qui vous donneront les connaissances et la confiance nécessaires pour aider vos membres. C’est également un excellent endroit pour rencontrer des membres actifs comme vous et nouer des amitiés durables.

Pour un aperçu d’autres choses que nous vous réservons, consultez le programme du colloque.

Le Syndicat des employées et employés nationaux financera les déléguées et délégués suivants pour chaque section locale :

  • La présidente ou le président d’une section locale ou sa remplaçante ou son remplaçant devrait être un des délégué(e)s;
  • On devrait accorder la priorité à un membre qui n’a pas déjà assisté à un colloque;
  • Les sections locales éliront une déléguée ou un délégué jeunesse pour assister au Colloque régional (âgé(e) de 35 ans ou moins au 31 décembre 2020).

 

Les sections locales doivent encourager la participation des membres des groupes d’équité. Elles peuvent déléguer d’autres membres, à leurs propres frais.

Pour obtenir des renseignements sur les déplacements, l’hébergement, l’accessibilité et l’aide à l’intention des personnes handicapées, veuillez consulter l’aide-mémoire.

Vous devez vous inscrire d’ici le vendredi 19 avril 2019. Malheureusement, nous ne pouvons pas accepter les inscriptions en retard.

Si vous avez des questions concernant le Colloque, veuillez communiquer avec Suzanne Boucher à l’adresse suivante : suzanne.boucher@une-sen.org.

Les déléguées et les délégués au Colloque régional devraient arriver à temps le vendredi 3 mai 2019 pour les inscriptions, qui commenceront à 19 h. Des chambres seront réservées pour les déléguées et les délégués à l’hôtel Delta de Regina pour les vendredi et samedi soirs du Colloque. Les activités doivent se tenir dans la soirée. Le Colloque prend fin le dimanche 5 mai à 13 h.

Pour vous inscrire en ligne, veuillez cliquer ici.

Conférence des présidentes et présidents des sections locales – C’est terminé

Le SEN aimerait remercier les 180 membres qui ont assisté à la Conférence des présidentes et présidents des sections locales du SEN cette année.

Au cours de la fin de semaine, les participantes et participants ont entendu plusieurs conférenciers impressionnants qui ont pris part à des discussions de groupe et qui se sont réunis avec les employeurs et en caucus régionaux.

Vendredi, Omar Murray, de Maple Creek, en Saskatchewan, a présenté une revue percutante de la grève générale de Winnipeg de 1919. Larry Rousseau, du CTC, a ensuite enflammé encore davantage le groupe avant que l’on se rende en autobus au bureau du premier ministre pour transmettre des messages de soutien aux équipes de négociation, de consternation en raison du fiasco de Phénix et de solidarité avec les Canadiens autochtones qui se réjouissent du projet de loi C-262.

Au retour de la manifestation, les participantes et participants ont entendu une députée du NPD, Mme Ruth Ellen Brosseau, qui a parlé de sa montée en politique et a raconté comment elle conteste le gouvernement libéral actuel. Puis, on a tenu des ateliers au sein de groupes d’employeurs avant de terminer une première journée complète bien remplie.

Samedi, on a donné le coup d’envoi avec les caucus régionaux suivis d’un exposé présenté par M. Alexandre St-Jean du Bureau de l’ombudsman, de l’éthique et de la résolution de conflit du Conseil du Trésor. La matinée s’est terminée par une discussion de groupe sur l’obligation de prendre des mesures d’adaptation avec les agentes et agents des relations de travail du SEN à l’échelle nationale.

En après-midi, les participantes et participants ont travaillé en petits groupes pour en apprendre davantage sur les défis auxquels ils font face, les expériences qu’ils vivent et les outils dont ils disposent en tant que présidentes et présidents des sections locales.

Dimanche matin, cinq représentantes nationales et représentants nationaux de l’équité en matière de droit de la personne ont parlé de leurs expériences personnelles et de l’importance de l’inclusion à l’échelle locale, régionale et nationale.

Le président national du SEN, Kevin King, a conclu la Conférence.

Les ressources de la Conférence sont accessibles sur le site Web du SEN à l’adresse suivante : http://fr.une-sen.org/events/conferences/index.php.

Les événements de l’Élément se concentreront sur une série de colloques régionaux et la prochaine Conférence des femmes prévue du 10 au 12 septembre 2019.

 

Ressources

Documentaire de la CBC sur la grève générale de Winnipeg (anglais seulement)
https://youtu.be/V1_oKcXn8vs

Pétition en ligne pour les artéfacts historiques de Parcs Canada — https://petitions.noscommunes.ca/fr/Petition/Details?Petition=e-2048

Mme Ruth Ellen Brosseau, députée de Berthier‑Maskinongé (Québec)
https://www.noscommunes.ca/Parliamentarians/fr/members/Ruth-Ellen-Brosseau(71357)

Larry Rousseau, vice-président exécutif, CTC
http://congresdutravail.ca/%C3%A0-propos-du-ctc/nos-dirigeantes-et-dirigeants/larry-rousseau-vice-president-executif

Des photographies de la Conférence sont accessibles sur la page Facebook du SEN :  https://www.facebook.com/Union.NE.Syndicat.EN/

Et sur Instagram:
https://www.instagram.com/une.sen/

Pétition électronique au gouvernement fédéral – Parcs Canada et artéfacts historiques et culturels

E-2048 (Patrimoine Canadien)

La période de signature est ouverte jusqu’au 25 juin 2019 à 16 h 56 (HAE)

Attendu que :

  • Parcs Canada est responsable de la conservation d’un grand nombre d’artéfacts historiques et culturels produits par des communautés diverses partout au Canada;
  • Le fait de bien comprendre les traditions est un élément essentiel de la célébration et de la préservation des identités culturelles, régionales et ethniques comme celle des Métis;
  • Les artéfacts sont conservés dans des centres régionaux (p.ex. Winnipeg) pour que des chercheurs, des membres des communautés qui en sont à l’origine et les sites historiques locaux puissent y accéder;
  • Le projet de centralisation des collections de Parcs Canada à Gatineau empêchera les chercheurs et les membres des communautés locaux d’accéder et d’étudier les artéfacts et de mieux comprendre leur propre passé;
  • Le retrait d’artéfacts historiques locaux aura des répercussions permanentes sur les traditions régionales et culturelles qui ont tissé le multiculturalisme au Canada;
  • Le retrait de force des biens culturels pour les tenir hors d’accès des communautés autochtones est un acte de colonisation qui va à l’encontre de l’Appel à l’action de la Commission de vérité et réconciliation.

Nous soussignés, citoyens et résidents du Canada et de Kildonan—St Paul, prions le gouvernement du Canada a) de s’engager à conserver tous les artéfacts historiques dans leur contexte pour qu’ils demeurent accessibles aux chercheurs et aux membres des communautés qui en sont à l’origine; b) d’annuler les plans de centralisation des artéfacts et des ressources historiques de Parcs Canada dans un seul établissement à Gatineau; c) de s’engager à conserver des établissements régionaux pour l’entreposage et la conservation des artéfacts au Manitoba.

SIGNEZ LA PÉTITION

Budget 2019 : Plus de fonds, mais pas assez pour mettre fin au cauchemar Phénix et dédommager les fonctionnaires

Le budget 2019 prévoit des sommes supplémentaires pour corriger le fiasco Phénix, mais l’AFPC estime que c’est loin d’être suffisant pour mettre fin au cauchemar que vivent les fonctionnaires canadiens.

Que voulaient les quelque 200 000 fonctionnaires lésés par Phénix? Un financement à long terme afin d’éliminer l’arriéré, de dédommager les travailleuses et travailleurs, de stabiliser le système Phénix, et de concevoir, tester et lancer un nouveau système de paye. Or, les montants prévus pour les quatre prochaines années sont loin d’être suffisants pour atteindre ces objectifs. Et comme plus de 70 % seront dépensés au cours de la présente année financière, il n’en restera guère pour les trois autres années.

Il y a plusieurs lacunes dans le budget 2019. D’abord, il n’y a pas d’échéancier pour la résolution des problèmes de paye. Ensuite, le gouvernement n’a pris aucun engagement visant à augmenter de façon permanente le nombre de fonctionnaires affectés à la stabilisation du système. Il n’y a rien non plus pour la conception et le déploiement d’un nouveau système de paye.

« Après des années de constantes pressions, M. Trudeau a finalement compris le message et agi, déclare Chris Aylward, président de l’AFPC. Mais ce n’est pas en avançant à tâtons d’année en année qu’on accomplira de grands progrès. Nos membres ont besoin d’un plan à long terme. »

« Stabiliser Phénix prendra des années et il y a encore des centaines de milliers de dossiers à régler. Malheureusement, aucun financement n’est prévu pour dédommager les fonctionnaires lésés et mettre en œuvre un nouveau système. Ce n’est clairement pas assez »

« Jour après jour, nos membres rentrent au travail pour fournir à la population les services essentiels dont elle a besoin. Ils méritent que leur employeur – le gouvernement – les paye correctement et à temps. Ils méritent aussi d’être indemnisés pour les torts qui leur ont été causés. »

Source: AFPC

La discrimination raciale : un poison mortel

Par Ralph Daguilh

Bonjour chères militantes et chers militants!

Aujourd’hui, le 21 mars, est la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Ces derniers jours, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ce que le 21 mars signifie pour les personnes racialisées. J’ai réfléchi aux commentaires et aux politiques xénophobes du président des États-Unis. J’ai songé à la discrimination et à la sous-évaluation dont ont fait l’objet les joueurs de soccer franco-africains lors de la Coupe du monde de l’an dernier. J’ai même réfléchi aux réactions défavorables qu’a reçues Naomi Osaka lorsqu’elle a vaincu Serena Williams – quoi qu’il en soit, ma liste est interminable…

La discrimination raciale est très présente dans nos collectivités et nos milieux de travail. Je suis frustré par le fait que la discrimination raciale soit très subtile et ne puisse pas toujours être prouvée. Les victimes souffrent en silence! La discrimination raciale détruit le bien-être de la victime et donne des pouvoirs à l’agresseur; c’est un tueur silencieux qui peut avoir des conséquences à long terme sur la victime et son entourage.

En 2014, c’est avec douleur et tristesse que j’ai vu mon cher ami, John, une personne racialisée, être victime de discrimination raciale. Peu après avoir commencé à travailler dans son service, il était bien formé pour l’emploi. John avait réussi à obtenir un poste à l’issue d’un concours; par conséquent, il aurait dû obtenir l’emploi. Étonnamment, cela ne s’est jamais produit. Le poste a été attribué à une autre personne et John n’a reçu aucune explication valable! Notre section locale est intervenue, mais sans succès : la direction avait déjà pris sa décision. John a déposé un grief, mais il a perdu. On disait : « rien ne prouve qu’il a fait l’objet de discrimination raciale ». J’en suis toujours consterné aujourd’hui! Mon ami s’est-il vu refuser l’emploi en raison de la couleur de sa peau, de son accent ou de sa religion? Même si l’affaire s’est produite il y a un certain temps, je pense toujours aux conséquences émotionnelles que toute la situation a eues sur John, sa famille et ses amis. John doit occuper deux emplois pour subvenir aux besoins de sa famille. Par conséquent, il a non seulement moins de temps à consacrer à sa famille, mais il doit aussi partager son énergie et ses compétences entre deux emplois. C’est très blessant d’être victime de discrimination – je suis sûr que mon ami John n’est pas le seul à en faire l’expérience.

Le pire, c’est que les victimes de discrimination doivent encore trouver le courage et l’énergie, cinq jours par semaine, pour sourire devant leurs collègues et continuer de fournir un service de la plus grande qualité qui soit.

La discrimination raciale est un poison : elle rabaisse les personnes, perpétue les inégalités, nourrit la colère, la haine, l’amertume et la violence. Elle peut aussi entraîner toutes sortes de maladies et de problèmes de santé mentale.

Quant à mon ami, après avoir attendu patiemment pendant cinq ans qu’une occasion se présente dans son service, il a décidé de s’en créer une. Lentement, mais sûrement, il a suivi des cours en ligne pour se perfectionner et parfaire son éducation. Aujourd’hui, il détient son diplôme et plus encore!

Toutefois, ce n’est pas le meilleur moyen de lutter contre la discrimination raciale; mon ami a choisi cette avenue, parce qu’il a une très jeune famille à nourrir et une hypothèque à payer. Si vous faites face à de la discrimination raciale, gardez le cap, puisez des forces auprès de votre famille, de vos ami.es et de vos allié.es et ripostez!

Je sais que, ensemble, nous pouvons le faire! La voie à suivre pour remporter une bataille contre la discrimination raciale n’est pas facile : c’est comme escalader une grande montagne; le sommet semble inatteignable. Toutefois, n’abandonnez, ne cédez et ne vous taisez jamais!

Les études révèlent que les personnes racialisées sont embauchées à des postes de niveau d’entrée, et ce, malgré leurs qualifications et leurs études; 80 % d’entre elles restent à ce niveau d’entrée jusqu’à leur retraite. Elles sont sous-utilisées. Les membres racialisé.e.s représentent des chiffres ou des quotas que l’employeur doit atteindre.

Mes ami.e.s, la discrimination raciale ne va pas disparaître du jour au lendemain. À mon avis, on devrait parler tous les jours de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. La lutte contre le racisme et toutes les formes de discrimination est un pilier de la paix et de la cohésion sociale, particulièrement dans nos collectivités et nos milieux de travail de plus en plus diversifiés. Apprenons à vivre et à travailler ensemble!

Ralph Daguilh
Suppléant à la représentante nationale de l’équité pour les membres de minorités visibles du SEN

Sources:
http://www.un.org/fr/events/racialdiscriminationday/background.shtml

(en anglais seulement) https://gryphlife.uoguelph.ca/event/87491

https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000247565

 

Journée internationale de la francophonie – #mon20mars

Par le comité des francophones

Pour souligner la Journée internationale de la francophonie, les membres francophones du Syndicat des employées et employés nationaux (SEN) souhaitent vous raconter l’histoire de la création du comité permanent des francophones au sein de notre Syndicat.

C’est au Congrès de l’Élément national, aujourd’hui le SEN, à Toronto, en 2008, que cette initiative a commencé à germer dans la tête de certain.e.s membres francophones de notre Syndicat à la suite du mauvais traitement réservé à l’une des deux langues officielles des Canadien.ne. s. Deux années se sont écoulées avant que des actions concrètes voient le jour.

Le samedi 14 août 2010 à la Conférence des droits de la personne à Saskatoon, suite au mécontentement des participant.e.s francophones, il a été convenu de rassembler une quinzaine de membres du Syndicat afin de discuter des situations problématiques et d’essayer de trouver des solutions justes et équitables. Daniel Kinsella, alors président national, a été invité à participer à cette rencontre. C’est ainsi que la première rencontre du comité des francophones a eu lieu.

Certaines situations soulevées lors de cette conférence ont été jugées inacceptables et ont poussé les francophiles à agir. Voici quelques exemples :

– lors de l’inscription électronique à la Conférence en français complétée, le programme informatisé nous renvoyait toujours au site en anglais;
– l’agence de voyages Saskatoon Coop n’offrait ni de service bilingue ni de service en français;
– le nom de certain.e.s participant.e.s francophones était mal inscrit sur l’identificateur de laissez-passer;
– les facilitatrices et facilitateurs d’ateliers n’étaient pas bilingues. Les documents d’appui étaient disponibles seulement en anglais;
– lors des ateliers, les francophones non bilingues se partageaient les services d’un.e seul.e interprète;
– l’absence d’interprétation simultanée aux caucus et aux élections;
– le journaliste qui effectuait les reportages était unilingue anglophone. Lorsque la personne interviewée répondait en français, il coupait court à l’entretien en leur disant : « Sorry I don’t speak french ».

Devant ces nombreux constats, le premier objectif du comité a été de devenir un comité permanent faisant partie intégrante de la structure du Syndicat. Le président national a alors donné son appui à cette démarche.

C’est ainsi que, lors du Congrès national de 2011 à Saint John, avec l’appui d’une résolution apportée sur le plancher du congrès et adoptée par les membres présent.e.s, la création du premier comité permanent des francophones du SEN a eu lieu.

Depuis sa création, ce comité continue de veiller à la défense et au respect de la langue de Molière dans le fonctionnement, les activités et événements de notre Syndicat, ainsi que dans la société civile. L’importante présence du SEN lors des différentes manifestations en appui aux Franco-ontarien.ne.s l’automne dernier, face aux coupures aux services en français en Ontario par le gouvernement Ford, illustre cet engagement.

Le comité s’assure de la représentation d’un.e membre francophone dans les comités directeurs de chaque conférence et congrès national. Une firme montréalaise est responsable de la traduction des documents et s’assure que les traducteurs et traductrices sont francophones. La compagnie de voyage W.E. Travel, dont les services sont désormais utilisés par le SEN, les offre dans les deux langues officielles.

Le comité des francophones tient à remercier les personnes qui ont pris la décision de créer un comité francophone pancanadien, Louise Patrice, Jean-Pierre Ouellet et Daniel Toutant, ainsi que la précieuse contribution de Georges St-Jean, conseiller technique, et de Nicole Clermont, pour le soutien administratif, ainsi que toute l’équipe du SEN pour le soutien et les efforts à assurer le service dans les deux langues officielles de notre pays au sein de notre Syndicat.

Bonne Journée internationale de la francophonie!

Le comité des francophones

 

Journée internationale des femmes, le 8 mars – #ÉquilibrePourLeMieux

Le 8 mars est la Journée internationale des femmes. Le thème de cette année est #ÉquilibrePourLeMieux (#BalanceforBetter en anglais), qui promeut un monde plus équilibré entre les sexes, dans lequel les actions et les réalisations des femmes sont valorisées et reconnues.

Le Canada est loin d’être une société équilibrée du point de vue du genre. Cependant, quelques améliorations ont été apportées au cours des dernières années. Dans le secteur public fédéral, le gouvernement actuel a mis l’accent sur la parité hommes-femmes. Une partie du mandat du nouveau ministère des Femmes et de l’Égalité des genres, dont les travailleuses et travailleurs sont des membres du SEN, est « la mise en œuvre de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) à l’échelle du gouvernement. » Il faudra des années avant que les différents ministères fédéraux adoptent pleinement cette approche en matière de politique publique et avant que nous puissions observer l’impact de l’ACS +.

Il reste également beaucoup de travail à faire sur le plan communautaire, où les femmes peuvent s’épanouir économiquement et occuper des postes de direction. Le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) a récemment publié un rapport sur les disparités entre les sexes dans les 26 villes les plus peuplées du Canada (en anglais seulement). Se basant sur quatre critères, “sécurité économique”, “éducation”, “santé”, “leadership” et “sécurité”, ils ont classé les villes où vivent et travaillent de nombreux membres de la UNE. Les trois principales villes où l’écart entre les sexes est le plus faible sont:

1. Kingston, ON
2. St. John’s, NL
3. Victoria, C.-B.

Le mouvement syndical doit également réfléchir à la réalité d’un fossé persistant entre les sexes dans les rôles de leadership. Dans le cadre de la promotion des rôles de leadership des femmes au sein de notre syndicat, les délégué(e)s du SEN ont voté sur une résolution importante au congrès triennal de 2017. La première conférence des femmes du SEN aura lieu à l’automne 2019. Les femmes et militantes du SEN se réuniront pour partager des idées et des expériences, et apprendre les unes des autres afin de développer leurs compétences de leadership syndical.

Ensemble, en tant que militantes syndicales et militants syndicaux, les membres du SEN contribuent à bâtir des communautés inclusives et promeuvent l’égalité des sexes.

De nombreuses manifestations syndicales auront lieu le 8 mars. Participez à la Journée internationale des femmes dans votre communauté!

Phénix : L’AFPC serre la vis au gouvernement en fermant des immeubles

Ce matin, plus de 500 membres de l’AFPC ont bloqué l’entrée de deux importants immeubles fédéraux à Ottawa. Ils étaient rassemblés pour exprimer leur frustration croissante au sujet de Phénix et exiger du gouvernement Trudeau qu’il cesse de tergiverser.

« Nous avons averti le gouvernement qu’il n’a pas fini d’entendre parler de nous s’il ne se dépêche pas à payer nos membres correctement et à les dédommager pour les conséquences désastreuses du fiasco Phénix, affirme Chris Aylward, président de l’AFPC. C’est ce qui nous amène ici aujourd’hui. »

« Malgré le chaos qu’a semé Phénix dans leur vie, les fonctionnaires fédéraux ont continué à aller travailler tous les jours pour fournir des services essentiels à la population. Nos membres payent pour les erreurs du gouvernement depuis des années. Il est grand temps que le gouvernement commence à les rembourser. »

Le syndicat exige du gouvernement :

  • qu’il dédommage tous les fonctionnaires fédéraux pour le calvaire financier et émotionnel qu’ils ont enduré;
  • qu’il affecte suffisamment de personnel compétent pour :
  • aider nos membres du Centre de contact avec la clientèle et du Centre des services de paye de la fonction publique;
  • réduire le nombre de requêtes liées à Phénix en veillant à ce que les données RH soient saisies à temps;
  • éliminer l’arriéré dans le traitement des mouvements, y compris la mise en œuvre des conventions collectives et le versement de la paye avec effet rétroactif;
  • qu’il établisse un échéancier strict, assorti d’une obligation de rendre des comptes, pour stabiliser le système Phénix, éliminer l’arriéré et passer à un nouveau système de paye.

Les résultats accablants du récent Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux donnent tout leur poids à ces revendications.

« Non content de faire attendre les membres de l’AFPC qui sont toujours payés incorrectement, le gouvernement libéral retarde les progrès à la table de négociation, privant ainsi plus de 100 000 d’entre eux d’un contrat de travail équitable. Nous ne permettrons pas aux libéraux de continuer à tenir nos membres pour acquis. »

Source: AFPC

Victoire des OES: Le conseil d’arbitrage accorde un rajustement au marché de 4 %

Le 15 février dernier, un conseil d’arbitrage a rendu sa décision finale et exécutoire sur les questions en suspens dans les négociations avec les unités de négociation des intervieweurs des bureaux régionaux (BR) et des intervieweurs sur le terrain (FI) des Opérations des enquêtes statistiques (OES).

Le conseil a accordé deux gains importants :

1. Nouveau libellé à l’article 2 (Définitions) exigeant que l’employeur s’explique, dans une lettre aux employés, sur les changements apportés à la semaine de travail moyenne d’un employé;
2. Outre l’augmentation économique annuelle de 1,25 % sur quatre ans, il y a aussi un rajustement au marché de 4 % applicable à tous les taux de rémunération, dont la date d’entrée en vigueur est le 1er décembre 2016. Le rajustement au marché s’appliquera avant l’augmentation économique de 1,25 % pour l’année financière 2016.

Le conseil a donné 120 jours à l’employeur, soit jusqu’au 16 juin, pour mettre en œuvre les paiements rétroactifs et le rajustement au marché de 4 % de tous les membres des deux unités de négociation.

L’annexe A de la décision arbitrale énumère toutes les questions sur lesquelles les parties se sont entendues avant l’audience. Il ressort de la décision que « tous les points, qu’ils aient été convenus par les parties ou qu’ils aient été accordés par le conseil, prennent effet à la date de la décision sauf indication contraire ». Autrement dit, les dispositions de la nouvelle convention collective entrent pleinement en vigueur le 15 février 2019.

L’AFPC et l’employeur vérifient actuellement tous les changements apportés à la nouvelle convention avant de la signer et de la distribuer aux membres.

Télécharger la décision arbitrale ⬇

Contexte

Après deux ans de négociations avec les OES, le syndicat et l’employeur se sont trouvés dans l’impasse et ont demandé l’arbitrage. Une audience d’arbitrage a eu lieu les 29 et 30 janvier 2019, à Ottawa et, le 15 février 2019, le Conseil a rendu sa décision.

Vu que cette nouvelle convention est rétroactive à une période de quatre ans, qui a pris fin le 30 novembre 2018, l’AFPC se préparer déjà à entamer une nouvelle ronde de négociations. D’autres renseignements à ce sujet vous seront fournis sous peu. Pour recevoir d’autres informations sur les négociations des OES, veuillez vous inscrire ici.

Source: AFPC