L’AFPC applaudit le rapport percutant de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) se réjouit du rapport final découlant de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

Le rapport, présenté lors d’une cérémonie tenue le 3 juin, soutient que la violence envers les femmes et les filles autochtones constitue un « génocide canadien ». Il contient de nombreuses recommandations destinées au gouvernement, aux services de police et à la population.

Selon la commissaire en chef, Marion Buller, un changement de paradigme est nécessaire pour abolir le colonialisme qui règne au sein de la société canadienne et les collectivités autochtones doivent recevoir suffisamment de fonds et de ressources pour améliorer la sécurité sociale et économique de tous et toutes. Le rapport établit une distinction entre les expériences uniques des Premières nations, des Inuits et des Métis et celles des personnes 2ELGBTQQIA autochtones.

Le rapport conclut que « ces atteintes et ces violations ont mené à un déni de la sécurité et de la dignité humaine ».

Recommandations d’envergure

Le rapport renferme 231 recommandations pour mettre fin à la violence envers les femmes et les filles autochtones et les personnes 2ELGBTQQIA autochtones.

Parmi celles-ci, on trouve deux revendications clés de l’Association des femmes autochtones du Canada, appuyées par la campagne de la robe rouge : un plan d’action national pour mettre fin à la violence et la participation des peuples autochtones, y compris des familles et des survivantes, à l’élaboration et à la mise en œuvre du plan d’action.

Autres recommandations :

  • Mise en œuvre des instruments internationaux que le Canada a ratifiés.
  • Création d’un poste d’ombudsman national des droits des Autochtones et des droits de la personne et mise sur pied d’un tribunal national des droits des Autochtones et des droits de la personne.
  • Mise en œuvre d’un plan d’action national pour assurer un accès équitable à l’emploi, à l’eau potable, au logement, à l’éducation, à la sécurité et aux soins de santé.
  • Revenu garanti pour tous les peuples autochtones.
  • Mise en place d’un financement à long terme afin de promouvoir des programmes d’éducation et des campagnes de sensibilisation portant sur la prévention de la violence.
  • Reconnaissance des langues autochtones comme langues officielles pour qu’elles bénéficient du même statut et des mêmes protections que le français et l’anglais.
  • Réformes en profondeur du système de justice et des services de police pour veiller à ce que les incidents soient pris davantage au sérieux par la justice.
  • Congés payés et prestations d’invalidité prévus par la loi pour traiter les traumatismes des victimes de crimes et d’incidents traumatisants.
  • Intervention efficace dans les situations d’exploitation sexuelle, de traite de personnes et de violence.

Lors de la cérémonie, la commissaire Buller a appelé l’ensemble des Canadiens et des Canadiennes à :

  1. Lire le rapport
  2. Dénoncer le racisme, le sexisme et la violence
  3. Exiger des comptes des gouvernements
  4. Participer au processus de décolonisation en apprenant la véritable histoire du Canada.

L’AFPC réclame aussi des actions

Pendant plus de dix ans, des militants et militantes et des membres de l’AFPC ont réclamé une véritable enquête sur la disparition et l’assassinat de plus de 1 200 femmes et filles autochtones depuis 1980. Nos membres peuvent être fiers du travail accompli pour rendre justice aux femmes et aux filles autochtones et aux personnes 2ELGBTQQIA autochtones.

L’AFPC examinera le rapport et ses recommandations et fournira plus d’information au cours des prochaines semaines.

Nous encourageons l’ensemble de nos membres et de la population canadienne à lire le rapport pour favoriser la réconciliation avec les peuples autochtones au pays.

Lisez le rapport

Source: AFPC

 

Mois du patrimoine philippin

Mabuhay! (En tagalog, langue originaire des Philippines, mabuhay signifie « longue vie »)

Au début des années 1970, ma mère et ma tante ont immigré des Philippines au Canada, plus précisément à Winnipeg, au Manitoba, dans l’espoir de trouver un avenir meilleur. Née et élevée en tant que Canado-Philippine, je suis plus que bénie pour les sacrifices qu’elles ont consentis à l’égard de notre famille. Je suis sûre que beaucoup de gens au Canada peuvent comprendre l’histoire de ma famille.

L’immigration philippine a commencé tardivement par rapport à celle d’autres nationalités. En fait, les dossiers d’immigrants philippins au Canada remontent aux années 1930 et étaient peu nombreux. Dans les années 1990, l’immigration en provenance des Philippines a augmenté. Les possibilités de travailler en tant qu’aide familiale et aide familial résidant au Canada ont ouvert de nombreuses portes. En conséquence, un plus grand nombre d’immigrantes philippines et immigrants philippins ont commencé à s’installer dans les grandes villes canadiennes, telles que Toronto, Winnipeg et Vancouver.

Pour beaucoup de Philippines et Philippins, l’objectif était de faire venir au Canada les membres de leur famille immédiate. Une personne arrivait en tant que travailleuse ou travailleur temporaire, laissant derrière elle/lui son ou sa partenaire et ses enfants. La réunification avec sa famille au Canada avait lieu dès l’obtention du statut de résidente permanente ou résident permanent. Les Philippines et Philippins, ainsi que de nombreuses Canadiennes et nombreux Canadiens d’origine asiatique, contribuent grandement à l’économie du pays.

De nombreuses et nombreux membres de la communauté philippine ont profondément marqué la société canadienne. En 2012, le regretté Tobias Enverga, fils, a été le premier Philippin à être nommé sénateur au Canada. En tant que membre du Sénat, l’un de ses principaux objectifs a été de défendre les droits des personnes atteintes du syndrome de Down, dont était atteinte l’une de ses filles. Rey Pagtakhan, un autre Canado-Philippin a été élu au Parlement en 1988. Il a également occupé le poste de secrétaire d’État (Asie-Pacifique) entre 2001 et 2002. Aujourd’hui, de nombreux Philippines et Philippins au Canada continuent de façonner le caractère et le patrimoine du pays plus que jamais.

Le Mois du patrimoine philippin est en juin et dure tout au long du mois. Il a été proclamé au Canada le 30 octobre 2018 dans la Loi de 2017 sur le Mois du patrimoine philippin. Il est important de souligner que la proclamation du Mois du patrimoine philippin a été lancée par une pétition émanant de Paulina Corpuz de Toronto, en Ontario. D’un océan à l’autre, dans toutes les régions du Canada, je vous encourage, ainsi que votre famille, à assister à des événements, à participer à des activités, à goûter à différents plats philippins, à partager des histoires, à apprendre la langue et à célébrer les relations privilégiées entre les Philippines et Philippins, et le Canada.

Salamat! (En tagalog, langue originaire des Philippines, salamat signifie « merci »)

Jacqueline Nanali
Représentante régionale aux droits de la personne, Manitoba

Information importante à l’intention des membres du SEN au sujet de Phénix

Avez-vous un problème avec votre paye?

Le système de paye Phénix continue de toucher un pourcentage élevé de membres du SEN. Même si le Syndicat fait pression afin que l’on trouve une solution, voici ce que vous pouvez faire en cas de problème de paye.

Avant toute chose, le Syndicat a travaillé avec votre employeur pour créer les étapes 1 à 3 afin de vous aider sur votre lieu de travail. Il est impératif de suivre ces étapes avant de transmettre vos problèmes au SEN.

  •  Vous pouvez voir trois étapes à suivre au sein de votre lieu de travail avant de communiquer avec le Syndicat sur le feuillet d’information.
  • Notez l’ordre de priorité des cas. Il est important que vous ayez des attentes réalistes, car de nombreuses employées et nombreux employés sont aux prises avec des problèmes de paye.
  • Consultez les bulles décrivant des exemples particuliers.

Enfin, si vos problèmes ne sont toujours pas résolus, passez à l’étape 4. Assurez-vous d’inclure tous les renseignements, en particulier une déclaration selon laquelle vous donnez votre consentement écrit à l’AFPC pour que votre dossier soit transmis au Centre des services de paye et votre CIDP (code d’identification de dossier personnel).

Cliquez ici pour télécharger le feuillet d’information

Si vous avez des questions, veuillez nous envoyer un courriel à l’adresse info@une-sen.org.

Colloque régional du Québec

Pour vous inscrire en ligne, veuillez cliquer ici.

L’équipe régionale du Québec vous invite à participer au colloque régional qui se tiendra du 23 au 25 août 2019 à l’hôtel Pur ville de Québec, Québec.

L’événement offrira des exposés et des ateliers de formation qui vous donneront les connaissances et la confiance nécessaires pour aider vos membres. C’est également un excellent endroit pour rencontrer des membres actives et membres actifs comme vous et nouer des amitiés durables.

Pour un aperçu d’autres choses que nous vous réservons, consultez le programme du colloque.

Le SEN financera les déléguées et délégués suivants pour chaque section locale :

  • La présidente ou le président d’une section locale ou sa remplaçante ou son remplaçant devrait être l’une des déléguées ou l’un des délégués;
  • On devrait accorder la priorité à une ou un membre qui n’a pas déjà assisté à un colloque;
  • Les sections locales éliront une déléguée ou un délégué jeunesse pour assister au Colloque régional (35 ans ou moins au 31 décembre 2020).

Les sections locales doivent encourager la participation des membres des groupes d’équité. Elles peuvent déléguer d’autres membres à leurs propres frais.

Vous devez vous inscrire d’ici le vendredi 28 juin 2019. Malheureusement, nous ne pouvons pas accepter les inscriptions en retard.

Si vous avez des questions concernant le Colloque, veuillez communiquer avec Suzanne Boucher à events@une-sen.org.

Les déléguées et les délégués au colloque régional devraient arriver à temps le vendredi 23 août 2019 pour les inscriptions qui commenceront à 19 h. Des chambres seront réservées pour les déléguées et les délégués à l’hôtel Pur pour les vendredi et samedi soirs du colloque. Des activités sont prévues en soirée. Le colloque prend fin le dimanche 25 août à 12 h.

En toute solidarité,

Yvon Beaudoin, vice-président régional, Québec
Yann Boudreau, vice-président régional adjoint, Québec
Étienne Mathieu, vice-président régional adjoint, Québec
Carole Maillet, représentante régionale aux droits de la personne, Québec

Pour vous inscrire en ligne, veuillez cliquer ici.

Reprise des négos pour les membres de Parcs Canada

Les négociations reprennent aujourd’hui entre l’AFPC et Parcs Canada. Les rencontres se dérouleront pendant trois jours à Ottawa, du 28 au 30 mai.

Lors de la dernière séance, notre équipe déclarait que les choses bougeaient peu à la table de négociation. Même si l’employeur a fait de nouvelles propositions, il s’est montré réticent à traiter des enjeux importants.

VOIR : Les enjeux des membres de Parcs Canada

Les membres de l’équipe de négo discutent des enjeux importants pour cette ronde et vous disent de quelle façon vous pouvez appuyer le processus de négociation.

Parcs Canada : de lents progrès à la table

Les parties se sont réunies du 30 avril au 2 mai afin de poursuivre la négociation d’une nouvelle convention collective pour les quelque 4 000 membres de Parcs Canada.

Notre équipe rapporte que les négociations avancent, mais à pas de tortue. Même si l’employeur a fait de nouvelles propositions, il est réticent à discuter à fond de nos principales préoccupations. Cette semaine, presque tout le travail a porté sur des revendications non pécuniaires.

Les protections contre les ratés Phénix

Nous avons présenté nos revendications relatives à l’administration de la paye, dont le versement aux membres de l’intérêt sur le montant de leur paye s’ils ne la reçoivent pas en temps opportun. Cette disposition prévoit aussi le remboursement des frais de comptabilité ou de gestion financière aux membres qui ont dû se prévaloir de ces services en raison de problèmes fiscaux. Parmi les autres dispositions, notons les protections relatives au remboursement des trop payés et les avances de salaire d’urgence. L’employeur n’a pas encore réagi à ces revendications.

L’importance du congé pour violence familiale

Notre exposé sur la valeur du congé pour violence familiale a été l’événement marquant de la semaine. Nous avons présenté des recherches probantes sur ce que vivent les victimes de violence familiale et sur les répercussions de cette violence au travail. Notre équipe a mis l’accent sur l’importance des mesures d’adaptation et sur le coût de l’inaction. L’employeur semblait réceptif et la discussion a été productive.

Autres revendications clés : rien ne bouge

Nous avons poursuivi les discussions sur les congés annuels, la dénonciation, le Programme d’apprentissage mixte, les jours fériés payés, les congés payés pour accident du travail et la participation au Conseil national mixte. Notre équipe de négo n’a rien obtenu d’autre que de modestes améliorations au libellé sur le harcèlement et à certains articles portant sur la famille.

L’équipe de négo rejette les concessions

Malheureusement, l’employeur s’entête à demander des concessions relatives au personnel saisonnier. Il veut calculer au prorata ses congés pour obligations familiales, ce qui en réduira éventuellement le nombre. Notre équipe a déclaré sans ambages à l’employeur que nous n’accepterons aucune concession.

Nous retournons à la table du 28 au 30 mai.

Source: AFPC

Lettre ouverte à nos membres affectés au développement à Affaires mondiales Canada concernant l’Initiative d’assistance internationale – Service extérieur

Le Syndicat des employées et employés nationaux (SEN) a reçu une mise à jour d’Affaires mondiales Canada (AMC) concernant la mise en œuvre prévue de l’Initiative d’assistance internationale – Service extérieur (IAI-SE).

L’initiative de dotation en personnel s’adresse principalement aux employés du groupe PM, avec des affectations d’agent de développement à l’étranger « dans les missions » — un processus de dotation interne à Affaires mondiales Canada touchant des membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) affiliés au SEN, ainsi que des membres du groupe EC de l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP) et d’autres membres de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC).

Affaires mondiales Canada a l’intention de pourvoir tous les postes avec des employés ayant la classification FS dans les missions, ce qui représente pas moins de 150 personnes, avec 150 postes supplémentaires rattachés aux bureaux de l’Administration centrale d’AMC. L’employeur a lancé son nouveau cycle d’affectation et a transmis son message à diffusion générale ainsi que ses questions et réponses aux agents négociateurs. Le document est aussi disponible aux employés sur l’intranet d’AMC.

La classification FS suppose ce qui suit :

  • Des employés qui sont disposés à modifier leurs conditions d’emploi afin de refléter la « rotation », terme décrivant la nécessité d’être muté d’une mission à l’autre en fonction des besoins opérationnels de l’employeur;
  • La « rotation » durerait le reste de la carrière de l’employé; une affectation à une mission suivie d’un bref rapatriement au Canada, puis l’attente pour une affectation à d’autres missions ou une mutation directe d’une mission à une autre, selon les circonstances opérationnelles. Ces employés auraient également la priorité de mission en tant qu’« employés du groupe 1 » pouvant soumettre leur candidature dans les 177 missions à l’étranger, pendant une période de sélection de la mission;
  • Les employés seraient obligés d’obtenir un profil linguistique CCC dans les deux ans suivant leur affectation à un poste permutant, en tant que condition d’emploi;
  • Les employés seraient soumis aux règles du Conseil du Trésor concernant les promotions et les mutations, s’ils étaient jugés qualifiés selon le principe du « meilleur candidat » pour servir dans un bassin d’employés permutants de membres du groupe FS à Affaires mondiales Canada;
  • Tout employé actuel qui change de groupe pour la classification « FS » serait également assujetti à un changement d’agents négociateurs : il relèverait de l’Association professionnelle des agents du service extérieur (APASE).

Le SEN a plusieurs préoccupations qui restent en suspens après la dernière mise à jour :

  • L’avancement professionnel pour les employés qui préfèrent la mobilité à une « affectation unique » et la possibilité de choisir, en fonction des préférences personnelles et de la situation familiale au cours d’une période postérieure à la sélection, par rapport à un engagement permanent de travailler à l’étranger pour le reste de leur carrière au sein de la fonction publique;
  • Le SEN attend toujours que l’employeur communique ses conclusions sur les données démographiques fondées sur le sexe associées à la communauté des agents de développement;
  • Un cheminement susceptible de limiter la carrière dans la fonction publique, si les employés affectés au développement décident de ne pas opter pour la rotation, ou pire, ne sont pas qualifiés pour un poste permutant, tout en souhaitant néanmoins être considérés pour un nombre limité de missions après que tous les employés du groupe FS ont choisi les affectations préférentielles;
  • Les employés qui ne sont pas en mesure de satisfaire au profil linguistique ou à la cote de sécurité des postes du groupe FS devraient être autorisés à retourner dans leur contexte opérationnel existant, sans interruption ni perturbation de leur avancement professionnel, et auprès de leurs agents négociateurs respectifs;
  • Le Syndicat des employées et employés nationaux reste engagé envers ses membres et prendra part au besoin à des consultations approfondies sur le dossier d’assistance internationale du Service extérieur. Le SEN a demandé et continue de demander qu’un sous-comité étudie l’incidence de la mise en œuvre de l’Initiative sur l’ensemble des employés permutants du groupe FS, par opposition à ceux qui comblent des lacunes au chapitre des postes permutants, par leur engagement continu à servir à l’étranger au profit de la communauté internationale et du gouvernement du Canada.

 

Respectueusement,

Kevin King
Président national
Syndicat des employées et employés nationaux, AFPC

 

 

 

 

Colloque régional – Atlantique

L’équipe régionale de l’Atlantique vous invite à participer au colloque régional qui se tiendra du 21 au 23 juin 2019 à l’hôtel Delta de St. John’s (Terre-Neuve).

Pour vous inscrire en ligne, veuillez cliquer ici.

L’événement offrira des exposés et des ateliers de formation qui vous donneront les connaissances et la confiance nécessaires pour aider vos membres. C’est également un excellent endroit pour rencontrer des membres actifs comme vous et nouer des amitiés durables.

Pour un aperçu d’autres choses que nous vous réservons, consultez le programme du colloque.

Le Syndicat des employées et employés nationaux financera les déléguées et délégués suivants pour chaque section locale :

  • La présidente ou le président d’une section locale ou sa remplaçante ou son remplaçant devrait être un des délégué(e)s;
  • On devrait accorder la priorité à un membre qui n’a pas déjà assisté à un colloque;
  • Les sections locales éliront une déléguée ou un délégué jeunesse pour assister au Colloque régional (âgé(e) de 35 ans ou moins au 31 décembre 2020).

Les sections locales doivent encourager la participation des membres des groupes d’équité. Elles peuvent déléguer d’autres membres, à leurs propres frais.

Pour obtenir des renseignements sur les déplacements, l’hébergement, l’accessibilité et l’aide à l’intention des personnes handicapées, veuillez consulter l’aide-mémoire.

Vous devez vous inscrire d’ici le vendredi 24 mai 2019. Malheureusement, nous ne pouvons pas accepter les inscriptions en retard.

Si vous avez des questions concernant le Colloque, veuillez communiquer avec Suzanne Boucher à l’adresse suivante : suzanne.boucher@une-sen.org.

Les déléguées et les délégués au Colloque régional devraient arriver à temps le vendredi 21 juin 2019 pour les inscriptions, qui commenceront à 19 h. Des chambres seront réservées pour les déléguées et les délégués à l’hôtel Delta de St. John’s pour les vendredi et samedi soirs du Colloque. Des activités doivent se tenir en soirée. Le Colloque prend fin le dimanche 23 juin à 13 h.

En toute solidarité,

Angela Decker, vice-présidente régionale, Atlantique
Brian Morrissey, vice-président régional adjoint, Atlantique (N.‑B. et Î.‑P.‑É.)
Bill Bennett, vice-président régional adjoint, Atlantique (T.‑N.‑L.)
Helen Zebedee, représentante régionale aux droits de la personne, Atlantique

Un seul, c’est un de trop : personne ne devrait mourir au travail

Qui effectue un suivi?

Le 28 avril, Jour de deuil national, nous rendons hommage aux personnes décédées, blessées ou devenues malades en raison de leur travail.

Nous avons au quotidien l’occasion de prévenir les blessures et les décès en milieu de travail, mais nous ne pouvons le faire que si nous disposons des données nécessaires pour prendre nos décisions.

Au Canada, nous recueillons des statistiques sur de nombreux sujets, dont la météo, mais nous ne consignons pas avec précision les statistiques sur le nombre de personnes qui sont décédées en raison de leur travail. Par conséquent, nous ne tirons pas les leçons qui nous permettraient de prévenir de telles tragédies.

Aucun ministère ou organisme au Canada ne recense les cas de décès et d’accidents en milieu de travail; seule la Commission des accidents du travail compile ces données. Les 951 décès largement cités dans les statistiques de 2017 (la plus récente année disponible) de l’Association des commissions des accidents du travail du Canada (ACATC) ne devraient pas être le seul indice de référence pour déterminer le nombre de décès ou de blessures liés au travail. Les statistiques de l’ACATC tiennent uniquement compte des demandes d’indemnisation approuvées, et non du total réel des blessures et des décès survenus au cours d’une année donnée. Des recherches récemment effectuées au pays démontrent que le nombre de décès liés au travail pourrait être jusqu’à 10 à 13 fois plus élevé que celui indiqué dans les données officielles.

On peut conclure en l’absence de rapports que des milliers de cas de blessures et de décès ne figurent pas dans les statistiques sur la santé et la sécurité au travail. Il s’agit notamment de ceux des travailleuses et travailleurs sans couverture (les travailleurs autonomes, le personnel des banques, les travailleuses et travailleurs domestiques, de nombreux fermiers et travailleurs agricoles), des personnes décédées sur la route alors qu’elles se rendaient au travail ou en revenaient, des personnes qui se suicident à cause du stress, des cas de maladies professionnelles non approuvées, du personnel des clubs privés et des travailleurs temporaires ou sans papiers.

De plus, dans le secteur fédéral, lorsqu’une personne décède après avoir été exposée à un danger particulier, la commission d’indemnisation ne fournit pas l’analyse des causes fondamentales aux employeurs. Le coroner ne donne pas d’avis de décès à l’employeur, et la cause fondamentale de la blessure ou du décès n’est pas nécessairement prise en compte dans le programme de prévention des risques, ce qui est contraire à l’exigence. C’est comme si tout décès était un « accident ».

Mettons tout en œuvre pour que cette année 2019, le gouvernement du Canada commence à documenter et à utiliser avec précision les données probantes pour prévenir les blessures au travail et sauver des vies. Un seul, c’est un de trop : personne ne devrait mourir au travail!

Source: AFPC

Budget fédéral de 2019

En guise de complément à l’analyse de l’AFPC, le SEN a examiné le budget fédéral de 2019. Voici un résumé des mesures qui vous touchent en tant que membres du SEN.

Phénix et ProGen

« Afin de poursuivre l’avancement de la stabilisation du système de paye actuel, le budget de 2019 fournit un montant supplémentaire de 21,7 millions de dollars en 2018-2019 dans le but d’aborder les pressions urgentes sur l’administration de la paye (provenant en partie des fonds ministériels existants). Il propose aussi d’investir 523,3 millions de dollars supplémentaires sur cinq ans, à compter de 2019-2020, afin de veiller à ce que les ressources adéquates soient consacrées à la résolution des erreurs de paye. »

L’AFPC et le SEN se réjouissent de ces mesures de financement supplémentaires visant à corriger le fiasco Phénix, mais l’AFPC estime que « c’est loin d’être suffisant pour mettre fin au cauchemar que vivent les fonctionnaires canadiens ».

Nous sommes heureux que l’Agence du revenu du Canada reçoive 9,2 millions de dollars supplémentaires en 2019-2020 pour les demandes de renseignements téléphoniques.

Pour ce qui est de ProGen, le plan budgétaire n’est pas très détaillé, mais précise que les syndicats de la fonction publique seront consultés durant le processus d’examen.

Égalité des genres

L’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) est un projet en cours, et le budget de 2019 alloue 1,5 million de dollars au Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) sur cinq ans. Le SCT travaillera avec d’autres ministères pour recueillir des données aux fins de l’ACS+.

Le nouveau ministère des Femmes et de l’Égalité des genres recevra 160 millions de dollars sur cinq ans. Cet important investissement renforcera son mandat.

Financement supplémentaire pour le Secrétariat LGBTQ2+

On affectera 3,6 millions de dollars sur trois ans au Secrétariat LGBTQ2+. Le Secrétariat collabore avec les intervenants pour « éclairer les activités du gouvernement sur les enjeux liés à l’orientation sexuelle, à l’identité de genre et à l’expression de genre ».

Soutien des travailleuses et travailleurs racialisés

L’AFPC et le SEN se réjouissent de l’investissement de 45 millions de dollars sur trois ans pour soutenir une nouvelle stratégie de lutte contre le racisme et la création d’un secrétariat de lutte contre le racisme pangouvernemental. Nous espérons que le gouvernement intégrera les recommandations de l’AFPC à l’égard de la prise d’un engagement plus ferme relativement à l’équité en matière d’emploi, à l’accessibilité et à la transparence des processus de dotation et à la réconciliation avec les peuples autochtones. Autre bonne nouvelle : le budget de 2019 prévoit 25 millions de dollars sur cinq ans pour des projets visant à célébrer les communautés dynamiques des Canadiennes et Canadiens noirs, échanger des connaissances avec elles et renforcer leurs capacités.

Parcs Canada

Nous lisons à la page 300 que 19 millions de dollars seront affectés à des projets d’immobilisation dans les parcs nationaux, les aires marines nationales de conservation et les sites historiques nationaux. Cela ne dissipe pas certaines des importantes préoccupations soulevées dans un rapport commandé par Parcs Canada (en anglais seulement). L’Agence a « différé jusqu’à concurrence de 9,5 millions de dollars de travaux grandement nécessaires – et devrait dépenser jusqu’à 3,3 millions de dollars en sus pour faire face à la menace du changement climatique ». « Après examen, 24 pour cent des actifs ont été évalués comme étant en bonne condition, 36 pour cent en condition moyenne et 40 pour cent en mauvaise ou très mauvaise condition », peut-on lire dans le rapport. En d’autres mots, le budget n’aborde pas l’un des problèmes systémiques auxquels fait face Parcs Canada depuis des années.

Absence de mesures à l’endroit des travailleuses et travailleurs en situation précaire

Le budget manque de mesures permettant de régler le problème du recours à des agences de placement temporaire et à des employés temporaires, et de protéger les travailleuses et travailleurs les plus vulnérables grâce à un régime d’indemnisation des travailleuses et travailleurs fédéraux.

Tribunal de la sécurité sociale

À la suite des recommandations découlant d’un examen indépendant réalisé en 2017 par le Tribunal de la sécurité sociale du Canada et des commentaires formulés par des Canadiennes et Canadiens dans le cadre de consultations, le gouvernement essaie de régler une situation créée par le gouvernement Harper. « Afin de rendre le processus de recours en matière d’assurance-emploi, de RPC et de SV plus facile à suivre et plus réceptif aux besoins des Canadiens, le budget de 2019 propose d’investir 253,8 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2019-2020, et 56,7 millions par année par la suite. »

Monsieur Duclos, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, a récemment déclaré (en anglais seulement) que le gouvernement ramènera les audiences de trois personnes pour la première série d’appels concernant les prestations — dans un organe distinct du Tribunal — et maintiendrait l’arbitre unique pour la deuxième et dernière série. Le SEN se réjouit de ce financement.

Régime de soins dentaires de la fonction publique

L’amélioration de la couverture du régime de soins dentaires suit une importante victoire de l’AFPC. Après des négociations et un processus d’arbitrage de longue durée, l’AFPC a obtenu une décision arbitrale favorable concernant le régime de soins dentaires de la fonction publique à la fin de l’année dernière.

Promouvoir l’inclusivité en milieu de travail

Le gouvernement s’est engagé à verser 12 millions de dollars sur trois ans pour offrir des possibilités d’emplois à des personnes ayant une déficience intellectuelle ou étant atteintes du trouble du spectre de l’autisme (TSA).

Quant aux milieux de travail fédéraux, le gouvernement s’est engagé à embaucher au moins 5 000 personnes handicapées au cours des cinq prochaines années. Pour atteindre cet objectif, il dépensera la somme de 13,7 millions de dollars au cours de cette période.

Dotation à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada

Nous accueillons favorablement les investissements en dotation à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC).

Collectivités autochtones à l’échelle du Canada

Le budget de 2019 inclut 24 mesures visant les peuples autochtones, lesquelles totalisent environ 4,7 milliards de dollars. Mesures prises par le gouvernement fédéral à l’égard des peuples autochtones :

  • 127 millions de dollars pour la création du Conseil national pour la réconciliation
  • 1,2 milliard de dollars sur trois ans pour le principe de Jordan
  • 739 millions de dollars sur cinq ans pour l’eau
  • 333,7 millions de dollars sur cinq ans et 115,7 millions de dollars par la suite pour la mise en œuvre de la Loi concernant les langues autochtones
  •  327,7 millions de dollars sur cinq ans pour les études postsecondaires
  • Radiation des prêts, remboursement pour les revendications globales et recherche pour les revendications particulières

Comme il a été souligné dans l’article de l’AFPC, « le budget 2019 ne prévoit rien pour les organismes de femmes qui mettront en œuvre les recommandations émanant de l’Enquête [nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées]. C’est une lacune flagrante. »

Nord du Canada

Le budget de 2019 insiste sur quatre aspects :

  • Personnes : possibilités d’études postsecondaires étendues; établissement d’un fonds pour les initiatives des communautés nordiques sur cinq ans; prise de mesures pour améliorer la santé et le bien-être des gens
  • Développement économique : prise de mesures au chapitre de l’exploitation des ressources, de l’innovation et de la croissance des entreprises
  • Infrastructure : l’une des annonces majeures concerne le rétablissement du service ferroviaire à Churchill, au Manitoba; financement supplémentaire pour plus d’infrastructures, des énergies plus propres et un accès à Internet haute vitesse
  • Sciences et environnement : plus de soutien à l’égard des sciences et de la recherche, et conservation du milieu arctique