Présentez votre candidature aujourd’hui pour la Conférence des président·e·s

Membres de la famille du SEN,   

La Conférence des président·e·s des sections locales du SEN 2022 aura lieu dans quelques mois! L’événement réunira les président·e·s de chaque section locale du SEN à Gatineau, au Québec, du 11 au 14 août pour notre premier événement en personne depuis plus de deux ans. Les participant·e·s assisteront à des séances de formation, entendront des conférencier·ère·s invité·e·s et établiront des liens avec d’autres militant·e·s syndicales/syndicaux.  

Nous demandons aux président·e·s des sections locales du SEN de s’inscrire en ligne d’ici le vendredi 8 juillet 2022. 

Bien que la Conférence soit axée sur la formation des président·e·s des sections locales, un thème secondaire portera sur la santé et la sécurité, car nos membres ont dû surmonter des défis sur le plan mental et physique sur les lieux de travail et à la maison pendant la pandémie.   

La participation de votre section locale est très importante. Si vous ne pouvez être présent·e à la Conférence, nous vous encourageons à désigner un·e autre dirigeant·e de votre section locale pour y assister, la préférence étant accordée à la représentante ou au représentant en santé et sécurité de votre section locale.  

Si vous ne parvenez pas à vous inscrire, veuillez communiquer avec Suzanne Boucher au 613-560-4359 ou à l’adresse events@une-sen.org.  

Nous avons hâte de nous rencontrer à nouveau, en personne, pour la première fois depuis plus de deux ans. Cependant, les temps ont changé, et les règlements provinciaux en matière de santé sont extrêmement variables. Les participant·e·s devront respecter les règlements établis sur le lieu de l’événement et dans les transport publics tels que les aéroports et  gares ferroviaires.

Les participant·e·s doivent également attester leur statut de personne entièrement vaccinée lors de l’inscription en ligne et, conformément à la politique de l’AFPC sur la vaccination contre la COVID-19, faire vérifier leur preuve de vaccination lors de la Conférence.

De plus amples renseignements seront diffusés à l’approche de la date de la Conférence, mais n’hésitez pas à consulter le site Web du SEN pour les plus récentes mises à jour.  

En toute solidarité,   

Kevin King
Président national
Syndicat des employées et employés nationaux

Avez-vous signé votre carte d’adhésion syndicale?

Le saviez-vous? Si vous travaillez pour l’un des employeurs suivants, vous pouvez désormais signer électroniquement votre carte d’adhésion ici : https://psac-afpc-349794.workflowcloud.com/forms/2768d836-3111-48ac-8f49-27afc24e6b34?Language=French

  • Best Theratronics, Ltd
  • Bibliothèque du Parlement
  • Bureau du vérificateur général du Canada
  • Bureau du surintendant des institutions financières
  • Centre Amethyst pour femmes toxicomanes
  • Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail
  • Conseil des arts du Canada
  • Conseil de recherches en sciences humaines
  • Conseil du Trésor
  • Chambre des communes
  • Commission des champs de bataille nationaux
  • Jeunesse J’écoute
  • Kids Help Phone
  • Mohawk Council of Akwesasne
  • Musée canadien pour les droits de la personne
  • Musée canadien de l’histoire
  • Musée canadien de la nature
  • Musée des sciences et de la technologie du Canada
  • Nordion (Canada) Inc.
  • Ontario Lottery and Gaming Corp c.o.b OLGG Slots at Rideau Carleton Raceway
  • Parcs Canada
  • Sème l’avenir
  • Sénat du Canada
  • Société canadienne d’hypothèques et de logement

Pourquoi est-il important que vous signiez votre carte? Cliquez ici pour consulter et imprimer les 10 raisons. Vous rendrez notre syndicat plus fort et exercerez une plus grande influence dans la façon dont nous luttons pour vos droits.

Si vous êtes un·e membre du SEN dont le lieu de travail ne figure pas dans la liste ci-dessus, vous pouvez toujours communiquer avec nous, et nous vous enverrons une carte d’adhésion sur support physique.

Groupe EB : le Conseil du Trésor traîne les pieds et les pourparlers s’enlisent

18 mars 2022

Le Conseil du Trésor continue de ralentir les négociations avec le groupe EB (Enseignement et Bibliothéconomie) depuis la ronde du 8 au 10 mars derniers.

Le groupe EB compte plus de 1 090 membres, chargés de l’enseignement, du soutien de l’enseignement et de la bibliothéconomie.

Les négociations avancent à pas de tortue à cause des tactiques dilatoires de l’employeur. L’AFPC a déposé toutes ses revendications non pécuniaires et les revendications salariales globales, mais l’employeur refuse de négocier sur la quasi-totalité de nos priorités. Le Conseil du Trésor continue de demander des concessions sur les horaires et les quarts de travail sous prétexte qu’il veut « améliorer la flexibilité ».

Ajustements au marché

Outre ses revendications visant des augmentations salariales qui suivent l’inflation et la montée fulgurante du coût de la vie, l’AFPC avait déjà présenté des rajustements salariaux fondés sur des comparateurs du marché. Selon l’employeur, les résultats de ses propres recherches ne vont pas dans le sens des rajustements que l’AFPC a déposés en janvier. L’équipe de négociation de l’AFPC a demandé que ces résultats lui soient présentés, accompagnés d’une contre-offre salariale.

Montrez votre soutien

Faites connaissance avec votre équipe de négo, découvrez pourquoi ses membres ont choisi de participer à cette ronde de négociations et manifestez votre soutien en adoptant nos images à slogan : 

Restons en contact!

Pour ne rien manquer des négos de votre prochain contrat de travail, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres.

Source : Groupe EB : le Conseil du Trésor traîne les pieds et les pourparlers s’enlisent | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

Journée internationale de la Francophonie

17 mars 2022

En Amérique du Nord, la francophonie est un fait historique et géographique. Plus de quatorze millions de locutrices et locuteurs participent à la vitalité et au rayonnement de la langue française.

Au Canada, plus du quart de la population se considère comme francophone, une réalité qui a été reconnue par l’adoption par le Parlement de la Loi sur les langues officielles à la fin des années 60.

Il est donc naturel que les institutions, gouvernementales ou autres, reflètent cette réalité en reconnaissant le droit des individu·e·s et des communautés à recevoir des services et des communications dans la langue de leur choix, et en faisant des institutions fédérales un milieu de travail propice à l’usage des deux langues officielles dans les régions désignées bilingues. Cependant, au-delà des lois, la réalité sur le terrain est tout autre. Même si la Loi sur les langues officielles a fait du français l’une des deux langues officielles, par son statut minoritaire, il demeure constamment menacé.

Rappelons à cet effet que le Commissariat aux langues officielles prévoit conclure l’année actuelle avec cinq fois plus de plaintes que la moyenne annuelle. De plus, selon un récent sondage réalisé par le Commissariat, près de la moitié des fonctionnaires fédérales et fédéraux se sentent mal à l’aise d’utiliser le français au travail, et ce dans les régions administratives où le bilinguisme est requis. Beaucoup d’employé·e·s francophones ne se sentent pas libres d’utiliser la langue officielle de leur choix dans le cadre de leur travail et un bon nombre d’entre elles/eux éprouvent des difficultés organisationnelles à travailler en français, surtout dans un contexte où la langue anglaise est prédominante.

Les exemples sont nombreux pour illustrer comment l’usage du français est menacé dans les institutions fédérales. Le Comité des francophones croit donc que le mouvement syndical, surtout celui représentant la fonction publique fédérale, doit se montrer exemplaire quant au respect des droits linguistiques des militant·e·s. Il est donc naturel que des structures à l’intérieur des syndicats s’assurent du respect du droit des membres à militer en français.

Il serait adéquat et primordial que l’AFPC puisse créer un Comité francophone national, qui aurait le même mandat que celui du SEN, tel que promis lors du dernier Congrès de l’AFPC en 2018. L’existence du Comité des francophones du SEN est toujours aussi pertinente et les membres du Comité veillent encore, dix ans après sa création, au respect et à la promotion du français au sein du SEN.

Le comité des francophones du SEN vous souhaite une Bonne Journée internationale de la Francophonie!

Grève générale du Groupe des services de vérification du Bureau du vérificateur général du Canada

1er mars 2022

Cela fait trois mois que des moyens de pression divers sont utilisés au Bureau du vérificateur général du Canada (BVG). Les membres de la section locale 70153 de l’AFPC-SEN (Groupe des services de vérification, BVG) poursuivent leurs négociations contractuelles, mais celles-ci s’avèrent difficiles. Hier, les membres de la section locale ont décidé de prendre des mesures supplémentaires et de déclencher une grève générale pour la première fois dans l’histoire du BVG.

Ce groupe — dont 75 % des membres sont des femmes — remplit une fonction critique en veillant à ce que les gouvernements fédéral et territoriaux du Canada rendent des comptes au public. Les membres de l’AFPC-SEN de ce groupe accomplissent un vaste éventail de tâches au sein du BVG, allant du perfectionnement professionnel à la traduction et la révision des rapports d’audit, en passant par diverses autres tâches liées aux finances, aux appels d’offres et à l’approvisionnement.

Pourtant, il s’agit aussi du groupe le moins bien rémunéré du BVG. Les travailleuses et travailleurs demandent d’être rémunéré·e·s équitablement, mais la vérificatrice générale, Mme Karen Hogan, et le Conseil du Trésor, responsable des négociations au BVG, rejettent tout ce que le groupe propose.

Les points clés dans le cadre de cette négociation sont les suivants :

  • Une augmentation économique dans le cadre d’un arrangement modelé sur celui de l’administration publique centrale.
  • L’établissement d’une grille salariale adaptée, qui a le même aspect, le même effet et la même application que celle de toutes et tous les autres employé·e·s des autres ministères fédéraux.
  • Le fait que l’employeur continue d’affirmer qu’il n’a pas le mandat de négocier.

La commission de l’intérêt public (CIP) a publié l’année dernière un rapport favorable à cet effectif. Une demande a été présentée afin de régler le différend en recourant à un arbitrage contraignant, mais celle-ci a été rejetée par l’employeur, car celui-ci était conscient que le rapport de la CIP servirait de catalyseur au Groupe de services d’audit en vue d’obtenir une convention collective juste et équitable. En outre, la demande que nous avons présentée, dans l’intérêt des employé·e·s, pour rencontrer Mme Karen Hogan, vérificatrice générale du Canada, et Mme Mona Fortier, présidente du Secrétariat du Conseil du Trésor, n’a toujours pas obtenu de réponse.

Rémunération pendant une grève

Vous devriez toujours recevoir votre salaire de base pendant la grève. Cependant, si l’employeur cesse de vous rémunérer, l’AFPC dispose d’un fonds de grève et vous avez droit à 75 $ par jour, ou à un maximum de 375 $ par semaine.

Nous comptons sur votre solidarité syndicale et demandons d’envoyer des dons pour la section locale 70153. Communiquez avec le service des finances du SEN et dites-leur quel montant votre section locale souhaite donner. Vous pouvez aussi communiquer avec Georges St-Jean, directeur des finances et de l’administration du SEN à l’adresse courriel suivante : georges.stjean@une-sen.org.

Les dons individuels peuvent être envoyés à l’adresse suivante :

Section locale 70153
À l’attention de Marie-Ève Tremblay
2071 Landry Street
Clarence Creek (ON)
K0A 1N0

À l’intention du BVG : obtenez un mandat et retournez à la table de négociation! Le SEN est fier de représenter nos 170 membres au BVG et nous les soutiendrons dans leur lutte pour obtenir un contrat de travail équitable.

La face cachée de Phénix : « J’ai l’impression d’avoir une épée au-dessus de la tête »

Lorsque Tristan Drozdiak a reçu en 2018 un paiement forfaitaire de 15 000 $ en dédommagement pour les deux années où il avait été sous-payé, il s’est dit que le cauchemar Phénix était chose du passé. Or, quatre années plus tard, il reçoit une lettre l’informant qu’il doit maintenant 3 000 $ au gouvernement. Son avenir est désormais incertain. 

« J’ai été sidéré de recevoir une facture, dit Tristan. Je pensais que mon problème avait été réglé quatre ans plus tôt, mais j’ai découvert du jour au lendemain que ce n’était pas le cas. Il est même plus compliqué que jamais. » 

En 2016, ces problèmes de paye ont empêché Tristan et celle qui est aujourd’hui sa fiancée, Teri, d’acheter une maison. Au moment où ils planifient leur avenir ensemble, Tristan a la nette impression que le cauchemar Phénix ne connaîtra peut-être jamais de fin. 

« Nous avons déjà dû reporter notre projet d’acheter une maison. Aujourd’hui, nous pensons nous marier et peut-être avoir des enfants. Mais qu’est-ce qui me prouve que je ne recevrai pas une autre facture dans quatre ans? J’ai l’impression d’avoir une épée au-dessus de la tête. Je n’ai pas besoin de ce stress. » 

« J’ai l’impression d’avoir une épée au-dessus de la tête. Je n’ai pas besoin de ce stress. » 

Tristan a commencé sa carrière dans la fonction publique en 2013. Il est interprète à Parcs Canada à Edmonton depuis 2015. Entre 2016 et 2018, ce membre de l’AFPC-SEN a été sous-payé : il lui manquait 7 $ l’heure sur chacune de ses payes. Puis, un mois, il a reçu 3 000 $ de trop. 

Son unité de gestion a tant bien que mal essayé de l’aider, mais elle ne savait pas comment. Ce n’est qu’après plus d’une année d’échanges avec le Centre des services de paye qu’on lui a confirmé avoir inscrit dans le système qu’il y avait un problème. Entre temps, Tristan avait créé un tableau Excel pour l’aider à suivre ces problèmes de paye, mais c’est devenu trop frustrant et compliqué à gérer. 

« C’était très difficile de suivre l’évolution des choses entre 2016 et 2018, explique-t-il. Et, comme si ça ne suffisait pas, il fallait toujours qu’il y ait une erreur sur mes payes. Je ne sais plus trop où donner de la tête. » 

Au cours de l’été 2018, il remarque deux paiements forfaitaires dans son compte bancaire. N’ayant reçu aucune explication ni de ventilation des paiements, il n’a jamais su comment les montants avaient été déterminés. Pour compliquer les choses, il reçoit également la paye rétroactive qui lui était due après l’entrée en vigueur de la nouvelle convention collective de Parcs Canada, le 31 mai 2018. 

« Je suis reconnaissant des efforts que l’AFPC déploie constamment pour défendre les intérêts de ses membres; j’ai l’impression d’avoir un allié. » 

Lorsqu’il a reçu une lettre du gouvernement au début de l’année lui annonçant qu’il devait 3 000 $ de trop-payé, il s’est tourné vers l’AFPC pour qu’elle achemine son dossier au bon endroit et fasse la lumière sur ses problèmes de paye. L’AFPC a aidé plus de 10 000 membres à résoudre différents problèmes en lien avec leur paye, leurs prestations de retraite, leurs prestations de soins de santé complémentaires et leurs indemnités de départ. 

« Je suis reconnaissant des efforts que l’AFPC déploie constamment pour défendre les intérêts de ses membres, affirme Tristan. Le simple fait que vous fassiez pression et que vous ne laissiez pas les choses aller me donne l’impression d’avoir un allié. » 

Si vous n’avez pas réussi à résoudre un problème auprès du Centre des services de paye et aimeriez que notre équipe d’intervention Phénix vous donne un coup de main, contactez-nous. Servez-vous du menu déroulant pour nous indiquer la nature de votre problème. 

Négo des SV : le manque d’engagement de l’employeur se fait sentir

9 mars 2022

La tension a monté d’un cran à la table de négo du groupe des services de l’exploitation (groupe SV) lors de la séance du 2 et 3 mars. Après plus de six mois de négociation et toutes les revendications présentées par notre équipe, l’impatience se fait sentir dû à l’absence de mouvement à la table de négociation.

La réponse du Conseil du Trésor en ce qui a trait aux revendications salariales se fait toujours attendre. Nos propositions salariales ont été déposées en janvier dernier et une réponse était prévue pour mars. Malheureusement, l’employeur refuse de s’avancer. Pendant ce temps, le fossé continue à se creuser entre les salaires d’un grand nombre de membres SV et ceux de leurs homologues du secteur privé. La situation doit être prise au sérieux par l’employeur dès maintenant.

Des concessions sur l’horaire de travail flexible

Durant les pourparlers, l’employeur a proposé inéquitables sur l’horaire de travail flexible pour les membres SV. Alors qu’actuellement le temps supplémentaire variable est à temps et trois quart, l’employeur veut revenir sur nos acquis en le faisant passer à temps et demi.

Cette demande est complètement inacceptable et l’équipe SV refuse toute concession sur l’horaire de travail flexible.

Les dernières revendications présentées

L’équipe SV a finalisé le dépôt des revendications à la table avec des demandes visant à augmenter l’accès au développement professionnel en assurant que tous les membres puissent en faire la demande, et recevoir une réponse dans un délai raisonnable.

Trousse pour les négos

Servez-vous de la trousse pour les négos avec le Conseil du Trésor pour vous tenir au courant et mobilisés durant les négociations. Inspirez-vous de notre « place à la discussion » pour discuter de nos principales revendications avec vos collègues, et téléchargez les graphiques pour appuyer vos équipes de négo.

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Source : Négo des SV : le manque d’engagement de l’employeur se fait sentir | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

Négos des OES : résolus à obtenir une entente équitable

28 février 2022

L’équipe de négociation des Opérations des enquêtes statistiques (OES) a fait des gains dans plusieurs domaines lors de la séance qui s’est tenue du 15 au 17 février.

Plusieurs grands enjeux sont toujours en suspens, dont la sécurité d’emploi, les heures de travail, la rémunération des heures supplémentaires, les indemnités, les congés, les augmentations économiques générales et les ajustements au marché. Notre équipe demande à l’employeur de respecter l’important travail des membres des OES en leur offrant des augmentations salariales viables et de meilleures conditions de travail.

Comme toujours, l’équipe demeure fermement engagée à combler l’écart salarial entre les travailleurs des OES et d’autres fonctionnaires de l’administration publique centrale.

Notre équipe espère toujours que nous serons en mesure de réaliser des progrès significatifs durant les prochaines séances. En cas d’impasse à la table, nous serons forcés d’aller en arbitrage. Les conseils d’arbitrage sont composés d’un représentant de chaque partie et d’une présidence indépendante. Chaque partie plaide sa cause devant le conseil et ce dernier délibère et présente un rapport. Les décisions des conseils d’arbitrage sont définitives et sans appel. Dans notre cas, le rapport portera sur les revendications en suspens et la décision se reflétera dans notre convention collective.

Les pourparlers reprendront du 1er au 3 mars.

Source : Négos des OES : résolus à obtenir une entente équitable | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

Un produit de l’histoire des Noir·e·s

17 février 2022

Nous devons reconnaître que l’histoire des Noir·e·s est inextricablement liée à l’histoire du monde. Elle n’est peut-être pas représentée fidèlement dans les livres d’histoire, mais elle se reflète et se reflétera toujours dans notre culture, notre vie quotidienne et notre perception du monde. Nos expériences ont façonné notre passé et continueront à façonner notre avenir. Cependant, le succès de notre avenir dépend de notre capacité de nous défaire des liens du passé.

Ma servitude a commencé quand j’étais un petit garçon en troisième année. Dans la première leçon d’histoire de ma vie, la première ligne de notre manuel d’histoire disait : « En 1652, l’homme blanc a apporté la civilisation en Afrique du Sud…. ». C’est ainsi qu’a commencé mon endoctrinement. Une leçon d’histoire lue par un professeur qui n’était pas blanc, à partir d’un livre écrit par un historien blanc, dans une classe remplie de jeunes esprits impressionnables qui n’étaient pas blancs.

Après ce cours, je me souviens avoir pensé que nous devions être reconnaissants à l’homme blanc de nous avoir épargné une vie non civilisée dans la jungle. Je pensais que les Blancs étaient la race supérieure et que nous devions être soumis et les respecter pour ce qu’ils nous avaient donné. J’ai gardé cette mentalité pendant les dix années suivantes, jusqu’à ce que j’aie l’occasion de voyager à l’étranger et que, à l’adolescence, j’interagisse avec des Blanches et Blancs pour la première fois de ma vie. J’ai alors compris qu’elles/ils n’étaient pas des êtres humains supérieur·e·s. Tout comme nous, elles/ils étaient également ignorant·e·s de notre culture, de notre mode de vie et, surtout, de notre niveau d’intelligence et elles/ils ne nous comprenaient pas. Quand nous avons appris à nous connaître vraiment, le nuage d’ignorance qui nous liait dans la haine a commencé à se dissiper. À mon retour en Afrique du Sud, cette expérience éclairante m’a incité à m’engager activement dans le mouvement étudiant contre l’Apartheid. Pour moi, il était important de faire prendre conscience à tout le monde qu’en fin de compte, nous sommes toutes et tous un seul peuple. Il n’y a pas de race inférieure sur cette planète. Nous voulons tous être accepté·e·s sur un même pied d’égalité et être traité·e·s avec respect.

Quelques années plus tard, lorsque je suis retourné vivre au Canada, j’ai continué à sensibiliser les Canadien·ne·s aux souffrances endurées par les gens dans d’autres parties du monde et à leur dire combien nous devrions toutes et tous être reconnaissant·e·s de vivre dans un pays doté d’une « Charte des droits et libertés », où nous sommes toutes et tous égales et égaux devant la loi.

Cependant, plus je passais de temps dans le pays et plus je prenais part à la société canadienne, plus je me rendais compte que certains groupes de la société étaient traités plus équitablement que d’autres. C’est ainsi qu’a débuté ma mission au Canada, qui consiste à lutter contre la discrimination à chaque fois et partout où je la rencontre. L’éducation a constitué une grande partie de cette mission. Lorsque j’étais confronté à un comportement discriminatoire, je prenais le temps de faire comprendre aux gens pourquoi ce comportement était offensant. J’ai animé des ateliers et prononcé des discours devant des élèves du secondaire, dans lesquels j’expliquais les horreurs du génocide, de l’Apartheid et de l’esclavage. Je pense que plus tôt nous sensibilisons les gens à l’indignité et aux souffrances endurées par les personnes opprimées au sein de notre société, plus il est facile de promouvoir la tolérance et la compréhension à long terme.

Aujourd’hui, le monde dans lequel nous vivons est bien meilleur que celui dans lequel vivaient nos ancêtres. Nous le devons aux sacrifices qu’elles/ils ont faits pour que leurs descendant·e·s ne connaissent pas les mêmes souffrances qu’elles/eux. C’est pourquoi je suis prêt à faire les sacrifices nécessaires pour que notre prochaine génération soit confrontée à moins de haine, de discrimination, de sectarisme, de racisme et de harcèlement que ce que nous avons connu. Ensemble, nous pouvons faire de notre monde un endroit meilleur pour toutes et tous.

Le 10 février 1990, Nelson Mandela a appris qu’il allait être libéré de prison. Il a prononcé devant sa maison de Soweto une phrase très célèbre : « Alors que je franchissais la porte vers la porte qui mènerait à ma liberté, je savais que si je n’abandonnais pas mon amertume et ma haine, je serais toujours en prison. »

« Utilisez le langage de l’amour et désapprenez celui de la haine et du mépris » – Baba

Sam Padayachee
Représentant national de l’équité pour les membres racialisé·e·s du SEN

Parcs Canada : l’équipe de négo discute des grands enjeux de la prochaine ronde

8 février 2022

L’équipe de Parcs Canada s’est réunie à la suite de la réunion de décembre pour établir la priorité des questions à régler, notamment le droit de l’employeur d’exiger des certificats médicaux, et la parité entre les gardes de parc et les autres agents d’application de la loi du secteur fédéral.

Puisque les employés saisonniers et à contrat forment près de la moitié du personnel de Parcs Canada, la précarité d’emploi demeure une grande source d’inquiétude, au même titre que le harcèlement et la discrimination, la rémunération par intérim, les primes de langue autochtone, les congés annuels, les congés parentaux, les mesures d’adaptation et l’équité.

L’équipe se réunira une fois de plus pour finaliser ses revendications avant d’amorcer une nouvelle ronde de négociations le 1er mars. 

Montrez que vous appuyez votre équipe de négo en téléchargeant notre matériel à slogan. Affichez le fond d’écran durant vos réunions de travail, ajoutez le cadre à votre profil de médias sociaux et imprimez l’affiche pour votre lieu de travail.

Source: Parcs Canada : l’équipe de négo discute des grands enjeux de la prochaine ronde | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)