Journée internationale de la Francophonie

17 mars 2022

En Amérique du Nord, la francophonie est un fait historique et géographique. Plus de quatorze millions de locutrices et locuteurs participent à la vitalité et au rayonnement de la langue française.

Au Canada, plus du quart de la population se considère comme francophone, une réalité qui a été reconnue par l’adoption par le Parlement de la Loi sur les langues officielles à la fin des années 60.

Il est donc naturel que les institutions, gouvernementales ou autres, reflètent cette réalité en reconnaissant le droit des individu·e·s et des communautés à recevoir des services et des communications dans la langue de leur choix, et en faisant des institutions fédérales un milieu de travail propice à l’usage des deux langues officielles dans les régions désignées bilingues. Cependant, au-delà des lois, la réalité sur le terrain est tout autre. Même si la Loi sur les langues officielles a fait du français l’une des deux langues officielles, par son statut minoritaire, il demeure constamment menacé.

Rappelons à cet effet que le Commissariat aux langues officielles prévoit conclure l’année actuelle avec cinq fois plus de plaintes que la moyenne annuelle. De plus, selon un récent sondage réalisé par le Commissariat, près de la moitié des fonctionnaires fédérales et fédéraux se sentent mal à l’aise d’utiliser le français au travail, et ce dans les régions administratives où le bilinguisme est requis. Beaucoup d’employé·e·s francophones ne se sentent pas libres d’utiliser la langue officielle de leur choix dans le cadre de leur travail et un bon nombre d’entre elles/eux éprouvent des difficultés organisationnelles à travailler en français, surtout dans un contexte où la langue anglaise est prédominante.

Les exemples sont nombreux pour illustrer comment l’usage du français est menacé dans les institutions fédérales. Le Comité des francophones croit donc que le mouvement syndical, surtout celui représentant la fonction publique fédérale, doit se montrer exemplaire quant au respect des droits linguistiques des militant·e·s. Il est donc naturel que des structures à l’intérieur des syndicats s’assurent du respect du droit des membres à militer en français.

Il serait adéquat et primordial que l’AFPC puisse créer un Comité francophone national, qui aurait le même mandat que celui du SEN, tel que promis lors du dernier Congrès de l’AFPC en 2018. L’existence du Comité des francophones du SEN est toujours aussi pertinente et les membres du Comité veillent encore, dix ans après sa création, au respect et à la promotion du français au sein du SEN.

Le comité des francophones du SEN vous souhaite une Bonne Journée internationale de la Francophonie!

Grève générale du Groupe des services de vérification du Bureau du vérificateur général du Canada

1er mars 2022

Cela fait trois mois que des moyens de pression divers sont utilisés au Bureau du vérificateur général du Canada (BVG). Les membres de la section locale 70153 de l’AFPC-SEN (Groupe des services de vérification, BVG) poursuivent leurs négociations contractuelles, mais celles-ci s’avèrent difficiles. Hier, les membres de la section locale ont décidé de prendre des mesures supplémentaires et de déclencher une grève générale pour la première fois dans l’histoire du BVG.

Ce groupe — dont 75 % des membres sont des femmes — remplit une fonction critique en veillant à ce que les gouvernements fédéral et territoriaux du Canada rendent des comptes au public. Les membres de l’AFPC-SEN de ce groupe accomplissent un vaste éventail de tâches au sein du BVG, allant du perfectionnement professionnel à la traduction et la révision des rapports d’audit, en passant par diverses autres tâches liées aux finances, aux appels d’offres et à l’approvisionnement.

Pourtant, il s’agit aussi du groupe le moins bien rémunéré du BVG. Les travailleuses et travailleurs demandent d’être rémunéré·e·s équitablement, mais la vérificatrice générale, Mme Karen Hogan, et le Conseil du Trésor, responsable des négociations au BVG, rejettent tout ce que le groupe propose.

Les points clés dans le cadre de cette négociation sont les suivants :

  • Une augmentation économique dans le cadre d’un arrangement modelé sur celui de l’administration publique centrale.
  • L’établissement d’une grille salariale adaptée, qui a le même aspect, le même effet et la même application que celle de toutes et tous les autres employé·e·s des autres ministères fédéraux.
  • Le fait que l’employeur continue d’affirmer qu’il n’a pas le mandat de négocier.

La commission de l’intérêt public (CIP) a publié l’année dernière un rapport favorable à cet effectif. Une demande a été présentée afin de régler le différend en recourant à un arbitrage contraignant, mais celle-ci a été rejetée par l’employeur, car celui-ci était conscient que le rapport de la CIP servirait de catalyseur au Groupe de services d’audit en vue d’obtenir une convention collective juste et équitable. En outre, la demande que nous avons présentée, dans l’intérêt des employé·e·s, pour rencontrer Mme Karen Hogan, vérificatrice générale du Canada, et Mme Mona Fortier, présidente du Secrétariat du Conseil du Trésor, n’a toujours pas obtenu de réponse.

Rémunération pendant une grève

Vous devriez toujours recevoir votre salaire de base pendant la grève. Cependant, si l’employeur cesse de vous rémunérer, l’AFPC dispose d’un fonds de grève et vous avez droit à 75 $ par jour, ou à un maximum de 375 $ par semaine.

Nous comptons sur votre solidarité syndicale et demandons d’envoyer des dons pour la section locale 70153. Communiquez avec le service des finances du SEN et dites-leur quel montant votre section locale souhaite donner. Vous pouvez aussi communiquer avec Georges St-Jean, directeur des finances et de l’administration du SEN à l’adresse courriel suivante : georges.stjean@une-sen.org.

Les dons individuels peuvent être envoyés à l’adresse suivante :

Section locale 70153
À l’attention de Marie-Ève Tremblay
2071 Landry Street
Clarence Creek (ON)
K0A 1N0

À l’intention du BVG : obtenez un mandat et retournez à la table de négociation! Le SEN est fier de représenter nos 170 membres au BVG et nous les soutiendrons dans leur lutte pour obtenir un contrat de travail équitable.

La face cachée de Phénix : « J’ai l’impression d’avoir une épée au-dessus de la tête »

Lorsque Tristan Drozdiak a reçu en 2018 un paiement forfaitaire de 15 000 $ en dédommagement pour les deux années où il avait été sous-payé, il s’est dit que le cauchemar Phénix était chose du passé. Or, quatre années plus tard, il reçoit une lettre l’informant qu’il doit maintenant 3 000 $ au gouvernement. Son avenir est désormais incertain. 

« J’ai été sidéré de recevoir une facture, dit Tristan. Je pensais que mon problème avait été réglé quatre ans plus tôt, mais j’ai découvert du jour au lendemain que ce n’était pas le cas. Il est même plus compliqué que jamais. » 

En 2016, ces problèmes de paye ont empêché Tristan et celle qui est aujourd’hui sa fiancée, Teri, d’acheter une maison. Au moment où ils planifient leur avenir ensemble, Tristan a la nette impression que le cauchemar Phénix ne connaîtra peut-être jamais de fin. 

« Nous avons déjà dû reporter notre projet d’acheter une maison. Aujourd’hui, nous pensons nous marier et peut-être avoir des enfants. Mais qu’est-ce qui me prouve que je ne recevrai pas une autre facture dans quatre ans? J’ai l’impression d’avoir une épée au-dessus de la tête. Je n’ai pas besoin de ce stress. » 

« J’ai l’impression d’avoir une épée au-dessus de la tête. Je n’ai pas besoin de ce stress. » 

Tristan a commencé sa carrière dans la fonction publique en 2013. Il est interprète à Parcs Canada à Edmonton depuis 2015. Entre 2016 et 2018, ce membre de l’AFPC-SEN a été sous-payé : il lui manquait 7 $ l’heure sur chacune de ses payes. Puis, un mois, il a reçu 3 000 $ de trop. 

Son unité de gestion a tant bien que mal essayé de l’aider, mais elle ne savait pas comment. Ce n’est qu’après plus d’une année d’échanges avec le Centre des services de paye qu’on lui a confirmé avoir inscrit dans le système qu’il y avait un problème. Entre temps, Tristan avait créé un tableau Excel pour l’aider à suivre ces problèmes de paye, mais c’est devenu trop frustrant et compliqué à gérer. 

« C’était très difficile de suivre l’évolution des choses entre 2016 et 2018, explique-t-il. Et, comme si ça ne suffisait pas, il fallait toujours qu’il y ait une erreur sur mes payes. Je ne sais plus trop où donner de la tête. » 

Au cours de l’été 2018, il remarque deux paiements forfaitaires dans son compte bancaire. N’ayant reçu aucune explication ni de ventilation des paiements, il n’a jamais su comment les montants avaient été déterminés. Pour compliquer les choses, il reçoit également la paye rétroactive qui lui était due après l’entrée en vigueur de la nouvelle convention collective de Parcs Canada, le 31 mai 2018. 

« Je suis reconnaissant des efforts que l’AFPC déploie constamment pour défendre les intérêts de ses membres; j’ai l’impression d’avoir un allié. » 

Lorsqu’il a reçu une lettre du gouvernement au début de l’année lui annonçant qu’il devait 3 000 $ de trop-payé, il s’est tourné vers l’AFPC pour qu’elle achemine son dossier au bon endroit et fasse la lumière sur ses problèmes de paye. L’AFPC a aidé plus de 10 000 membres à résoudre différents problèmes en lien avec leur paye, leurs prestations de retraite, leurs prestations de soins de santé complémentaires et leurs indemnités de départ. 

« Je suis reconnaissant des efforts que l’AFPC déploie constamment pour défendre les intérêts de ses membres, affirme Tristan. Le simple fait que vous fassiez pression et que vous ne laissiez pas les choses aller me donne l’impression d’avoir un allié. » 

Si vous n’avez pas réussi à résoudre un problème auprès du Centre des services de paye et aimeriez que notre équipe d’intervention Phénix vous donne un coup de main, contactez-nous. Servez-vous du menu déroulant pour nous indiquer la nature de votre problème. 

Négo des SV : le manque d’engagement de l’employeur se fait sentir

9 mars 2022

La tension a monté d’un cran à la table de négo du groupe des services de l’exploitation (groupe SV) lors de la séance du 2 et 3 mars. Après plus de six mois de négociation et toutes les revendications présentées par notre équipe, l’impatience se fait sentir dû à l’absence de mouvement à la table de négociation.

La réponse du Conseil du Trésor en ce qui a trait aux revendications salariales se fait toujours attendre. Nos propositions salariales ont été déposées en janvier dernier et une réponse était prévue pour mars. Malheureusement, l’employeur refuse de s’avancer. Pendant ce temps, le fossé continue à se creuser entre les salaires d’un grand nombre de membres SV et ceux de leurs homologues du secteur privé. La situation doit être prise au sérieux par l’employeur dès maintenant.

Des concessions sur l’horaire de travail flexible

Durant les pourparlers, l’employeur a proposé inéquitables sur l’horaire de travail flexible pour les membres SV. Alors qu’actuellement le temps supplémentaire variable est à temps et trois quart, l’employeur veut revenir sur nos acquis en le faisant passer à temps et demi.

Cette demande est complètement inacceptable et l’équipe SV refuse toute concession sur l’horaire de travail flexible.

Les dernières revendications présentées

L’équipe SV a finalisé le dépôt des revendications à la table avec des demandes visant à augmenter l’accès au développement professionnel en assurant que tous les membres puissent en faire la demande, et recevoir une réponse dans un délai raisonnable.

Trousse pour les négos

Servez-vous de la trousse pour les négos avec le Conseil du Trésor pour vous tenir au courant et mobilisés durant les négociations. Inspirez-vous de notre « place à la discussion » pour discuter de nos principales revendications avec vos collègues, et téléchargez les graphiques pour appuyer vos équipes de négo.

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Source : Négo des SV : le manque d’engagement de l’employeur se fait sentir | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

Négos des OES : résolus à obtenir une entente équitable

28 février 2022

L’équipe de négociation des Opérations des enquêtes statistiques (OES) a fait des gains dans plusieurs domaines lors de la séance qui s’est tenue du 15 au 17 février.

Plusieurs grands enjeux sont toujours en suspens, dont la sécurité d’emploi, les heures de travail, la rémunération des heures supplémentaires, les indemnités, les congés, les augmentations économiques générales et les ajustements au marché. Notre équipe demande à l’employeur de respecter l’important travail des membres des OES en leur offrant des augmentations salariales viables et de meilleures conditions de travail.

Comme toujours, l’équipe demeure fermement engagée à combler l’écart salarial entre les travailleurs des OES et d’autres fonctionnaires de l’administration publique centrale.

Notre équipe espère toujours que nous serons en mesure de réaliser des progrès significatifs durant les prochaines séances. En cas d’impasse à la table, nous serons forcés d’aller en arbitrage. Les conseils d’arbitrage sont composés d’un représentant de chaque partie et d’une présidence indépendante. Chaque partie plaide sa cause devant le conseil et ce dernier délibère et présente un rapport. Les décisions des conseils d’arbitrage sont définitives et sans appel. Dans notre cas, le rapport portera sur les revendications en suspens et la décision se reflétera dans notre convention collective.

Les pourparlers reprendront du 1er au 3 mars.

Source : Négos des OES : résolus à obtenir une entente équitable | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

Un produit de l’histoire des Noir·e·s

17 février 2022

Nous devons reconnaître que l’histoire des Noir·e·s est inextricablement liée à l’histoire du monde. Elle n’est peut-être pas représentée fidèlement dans les livres d’histoire, mais elle se reflète et se reflétera toujours dans notre culture, notre vie quotidienne et notre perception du monde. Nos expériences ont façonné notre passé et continueront à façonner notre avenir. Cependant, le succès de notre avenir dépend de notre capacité de nous défaire des liens du passé.

Ma servitude a commencé quand j’étais un petit garçon en troisième année. Dans la première leçon d’histoire de ma vie, la première ligne de notre manuel d’histoire disait : « En 1652, l’homme blanc a apporté la civilisation en Afrique du Sud…. ». C’est ainsi qu’a commencé mon endoctrinement. Une leçon d’histoire lue par un professeur qui n’était pas blanc, à partir d’un livre écrit par un historien blanc, dans une classe remplie de jeunes esprits impressionnables qui n’étaient pas blancs.

Après ce cours, je me souviens avoir pensé que nous devions être reconnaissants à l’homme blanc de nous avoir épargné une vie non civilisée dans la jungle. Je pensais que les Blancs étaient la race supérieure et que nous devions être soumis et les respecter pour ce qu’ils nous avaient donné. J’ai gardé cette mentalité pendant les dix années suivantes, jusqu’à ce que j’aie l’occasion de voyager à l’étranger et que, à l’adolescence, j’interagisse avec des Blanches et Blancs pour la première fois de ma vie. J’ai alors compris qu’elles/ils n’étaient pas des êtres humains supérieur·e·s. Tout comme nous, elles/ils étaient également ignorant·e·s de notre culture, de notre mode de vie et, surtout, de notre niveau d’intelligence et elles/ils ne nous comprenaient pas. Quand nous avons appris à nous connaître vraiment, le nuage d’ignorance qui nous liait dans la haine a commencé à se dissiper. À mon retour en Afrique du Sud, cette expérience éclairante m’a incité à m’engager activement dans le mouvement étudiant contre l’Apartheid. Pour moi, il était important de faire prendre conscience à tout le monde qu’en fin de compte, nous sommes toutes et tous un seul peuple. Il n’y a pas de race inférieure sur cette planète. Nous voulons tous être accepté·e·s sur un même pied d’égalité et être traité·e·s avec respect.

Quelques années plus tard, lorsque je suis retourné vivre au Canada, j’ai continué à sensibiliser les Canadien·ne·s aux souffrances endurées par les gens dans d’autres parties du monde et à leur dire combien nous devrions toutes et tous être reconnaissant·e·s de vivre dans un pays doté d’une « Charte des droits et libertés », où nous sommes toutes et tous égales et égaux devant la loi.

Cependant, plus je passais de temps dans le pays et plus je prenais part à la société canadienne, plus je me rendais compte que certains groupes de la société étaient traités plus équitablement que d’autres. C’est ainsi qu’a débuté ma mission au Canada, qui consiste à lutter contre la discrimination à chaque fois et partout où je la rencontre. L’éducation a constitué une grande partie de cette mission. Lorsque j’étais confronté à un comportement discriminatoire, je prenais le temps de faire comprendre aux gens pourquoi ce comportement était offensant. J’ai animé des ateliers et prononcé des discours devant des élèves du secondaire, dans lesquels j’expliquais les horreurs du génocide, de l’Apartheid et de l’esclavage. Je pense que plus tôt nous sensibilisons les gens à l’indignité et aux souffrances endurées par les personnes opprimées au sein de notre société, plus il est facile de promouvoir la tolérance et la compréhension à long terme.

Aujourd’hui, le monde dans lequel nous vivons est bien meilleur que celui dans lequel vivaient nos ancêtres. Nous le devons aux sacrifices qu’elles/ils ont faits pour que leurs descendant·e·s ne connaissent pas les mêmes souffrances qu’elles/eux. C’est pourquoi je suis prêt à faire les sacrifices nécessaires pour que notre prochaine génération soit confrontée à moins de haine, de discrimination, de sectarisme, de racisme et de harcèlement que ce que nous avons connu. Ensemble, nous pouvons faire de notre monde un endroit meilleur pour toutes et tous.

Le 10 février 1990, Nelson Mandela a appris qu’il allait être libéré de prison. Il a prononcé devant sa maison de Soweto une phrase très célèbre : « Alors que je franchissais la porte vers la porte qui mènerait à ma liberté, je savais que si je n’abandonnais pas mon amertume et ma haine, je serais toujours en prison. »

« Utilisez le langage de l’amour et désapprenez celui de la haine et du mépris » – Baba

Sam Padayachee
Représentant national de l’équité pour les membres racialisé·e·s du SEN

Parcs Canada : l’équipe de négo discute des grands enjeux de la prochaine ronde

8 février 2022

L’équipe de Parcs Canada s’est réunie à la suite de la réunion de décembre pour établir la priorité des questions à régler, notamment le droit de l’employeur d’exiger des certificats médicaux, et la parité entre les gardes de parc et les autres agents d’application de la loi du secteur fédéral.

Puisque les employés saisonniers et à contrat forment près de la moitié du personnel de Parcs Canada, la précarité d’emploi demeure une grande source d’inquiétude, au même titre que le harcèlement et la discrimination, la rémunération par intérim, les primes de langue autochtone, les congés annuels, les congés parentaux, les mesures d’adaptation et l’équité.

L’équipe se réunira une fois de plus pour finaliser ses revendications avant d’amorcer une nouvelle ronde de négociations le 1er mars. 

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Source: Parcs Canada : l’équipe de négo discute des grands enjeux de la prochaine ronde | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

Mois de l’histoire des Noir·e·s : le saviez-vous?

Joyeux Mois de l’histoire des Noir·e·s à vous toutes et tous, de la part du Caucus des membres des groupes raciaux visibles de l’AFPC de la Colombie-Britannique!

En décembre 1995, la Chambre des communes du Canada a proclamé février Mois de l’histoire des Noir·e·s au Canada à la suite d’une motion présentée par l’honorable Jean Augustine.

Février est le mois pour célébrer les nombreuses réalisations et contributions des Canadien·ne·s noir·e·s et de leurs communautés qui, tout au long de l’histoire, ont déployé tant d’efforts pour faire du Canada la nation multiculturelle, compatissante et prospère qu’elle est aujourd’hui. Profitons de cette occasion pour apprendre et nous éduquer, une histoire à la fois.

Hogan’s Alley

Voyez-vous le viaduc sur cette photo? C’est là que vivait la communauté noire de Vancouver dans les années 1900.

L’histoire a montré que le racisme institutionnel cible souvent les communautés marginalisées. Hogan’s Alley, à Vancouver, en est un exemple. Les premiers et premières immigrant·e·s noir·e·s (d’ascendance africaine) sont arrivé·e·s en Colombie-Britannique en provenance de Californie en 1858.

Ils se sont installés dans les îles de Vancouver, mais ont commencé à migrer vers Vancouver au début des années 1900. Hogan’s Alley était diversifiée sur le plan ethnique, mais comptait un grand groupe d’entreprises et de résident·e·s noir·e·s (plus de 800) qui formaient le noyau de la première communauté afro-canadienne concentrée de Vancouver.

Avec la population résidente, la région était un lieu de destination pour les porteurs de train noirs qui y faisaient escale, les circuits de vaudeville noirs qui passaient par la Californie et les musiciens noirs populaires de l’époque. Cependant, la vision du réaménagement urbain a progressivement déplacé et finalement démoli la majeure partie de Hogan’s Alley en 1972, laissant la place au viaduc de Géorgie.

Ainsi, ce qui était autrefois un carrefour culturel dynamique pour la bonne nourriture et la musique jazz dans les années 1960 s’est rapidement transformé, dominé par le bruit de véhicules qui passaient sur le nouveau viaduc. À l’instar d’Africville, en Nouvelle-Écosse, qui a été détruite, une autre communauté noire de Vancouver a été démantelée. Reste à savoir quelle sera la prochaine communauté marginalisée à connaître le même sort.

Pour un complément d’information, regardez la vidéo « TROUVER SA PLACE : Hogan’s Alley », ainsi que « L’histoire d’Africville » et « 28 Moments of Black Canadian History | Africville » [en anglais seulement].

Négo des enjeux communs : il est temps de faire de la conciliation travail-vie personnelle une priorité

4 février 2022

Alors que le Canada demeure aux prises avec la pandémie, le gouvernement fédéral devrait donner l’exemple en utilisant le télétravail et le droit à la déconnexion pour améliorer la conciliation travail-vie personnelle. Or, durant les négociations sur les enjeux communs qui se sont déroulées du 31 janvier au 3 février, le Conseil du Trésor a montré clairement qu’il n’en voit pas la nécessité.

La pandémie a bouleversé la manière dont nos membres travaillent. Nous avons continué à servir la population de nos domiciles, aussi bien que nous le faisions au bureau, ce qui prouve que l’heure est venue de repenser l’organisation du travail. Selon les résultats du sondage mené par l’AFPC auprès les fonctionnaires fédéraux, trois répondants sur quatre travaillent surtout à distance depuis le début de la pandémie. En outre, 90 % des répondants veulent rester en télétravail après la pandémie.

La proposition de l’AFPC donnerait à ses membres le choix de faire du télétravail ou non selon ce qui leur convient le mieux. Elle décrit aussi la marche à suivre pour les ententes de télétravail et prévoit des mesures pour que le personnel ait l’équipement nécessaire et pour que les demandes ne soient pas refusées sans motif valable.

Le Conseil du Trésor a refusé notre proposition au motif qu’elle n’était pas nécessaire étant donné sa Directive sur le télétravail. Or, la politique gouvernementale, qui est entrée en vigueur en avril 2020, est déjà dépassée après deux ans de pandémie et accorde beaucoup trop de pouvoir discrétionnaire aux gestionnaires, ce qui peut mener au traitement discriminatoire de certaines personnes.

Le télétravail fait maintenant partie du quotidien de la plupart de nos membres et jouit de l’appui de la majorité de la population canadienne; il est donc grand temps de l’intégrer dans nos conventions collectives. 

Le droit à la déconnexion

L’AFPC réclame aussi le droit à la déconnexion. Le recours répandu au télétravail a brouillé la distinction entre la vie professionnelle et la vie privée. Actuellement, les employeurs profitent de l’usage généralisé des téléphones intelligents et d’autres appareils pour obliger leur personnel à travailler au-delà de leur journée de travail. Une personne interrogée dans le cadre du sondage de l’AFPC sur cinq a affirmé se sentir obligée de consulter ses courriels ou de travailler en dehors de ses heures de travail normales au moins quelques fois par semaine. Nos conventions devraient donc contenir une disposition interdisant explicitement les attentes déraisonnables en dehors des heures de travail.

Notre proposition est sans équivoque : nos membres ne devraient aucunement être tenus de répondre à des appels ou des courriels en dehors de leurs heures normales de travail (sauf s’ils sont en disponibilité) ni faire l’objet de mesures disciplinaires pour avoir exercé leurs droits.

Même s’il n’y a là rien de bien compliqué, l’employeur refuse de reconnaître le droit à la déconnexion. Nous continuerons à nous battre, car personne ne devrait avoir l’impression d’être enchaîné à son travail et de devoir vérifier constamment courriels et boîte vocale.

Salaires et nouveaux protocoles d’entente

Même s’il a reçu nos revendications salariales en décembre, le Conseil du Trésor s’est de nouveau présenté à la table les mains vides. Il n’a même pas voulu discuter de notre proposition d’augmentation économique générale.  Lorsque nous le rencontrerons en mars, nous nous attendons à ce qu’il donne une réponse complète à nos revendications salariales. Ce que nous voulons : des salaires justes et équitables qui suivent l’augmentation du coût de la vie.

L’AFPC a également soumis de nouveaux protocoles d’entente. Ces protocoles visent à pérenniser le financement du Programme d’apprentissage mixte, à établir un comité syndical-patronal permanent sur les services de garde et à faire respecter l’engagement du Conseil du Trésor à se pencher sur la diversité et l’inclusion au travail en collaboration avec l’AFPC.

Prochaines étapes

La prochaine séance de négociation des enjeux communs, du 29 au 31 mars, sera cruciale.

Étant donné les graves conséquences de l’inflation galopante sur les familles, nous prévoyons nous mobiliser et agir si l’employeur ne présente pas une offre proportionnelle à la montée fulgurante du coût de la vie.

Avec plus de 165 000 membres en négociation avec le gouvernement cette année, nous nous trouvons en position de pouvoir à la table. Nous pouvons utiliser la force du nombre pour améliorer nos conditions de travail et pousser le gouvernement à donner l’exemple en améliorant celles de tous les travailleurs et travailleuses.

Militer au sein du syndicat

Inscrivez-vous dès maintenant à notre panel national sur le télétravail et la conciliation travail-vie personnelle afin d’en apprendre davantage sur cet enjeu important. À la fin de l’activité, vous pourrez participer à une action virtuelle avec des membres de partout au pays pour appuyer le télétravail et une meilleure conciliation travail-vie personnelle.

Vous pouvez aussi montrer votre soutien en utilisant nos images à slogan : 

Pour ne rien manquer des négociations de votre prochain contrat de travail, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres

Source : Négo des enjeux communs : il est temps de faire de la conciliation travail-vie personnelle une priorité  | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

MOIS DE L’HISTOIRE DES NOIR·E·S – En février et en tout temps : Célébrons l’histoire des communautés noires aujourd’hui et tous les jours

2 février 2022

En février 2008, le sénateur Donald Oliver, le premier homme noir nommé au Sénat, a présenté la motion visant à reconnaître les contributions des Canadien·ne·s noir·e·s et à faire de février le Mois de l’histoire des Noir·e·s.

Le Mois de l’histoire des Noirs existe pour nous rappeler les contributions importantes des personnes d’origine africaine dans notre société, ainsi que leur lutte permanente pour l’équité et la justice sociale. C’est l’occasion de célébrer les nombreuses réalisations et contributions des Canadien·nes noir·e·s qui, tout au long de l’histoire, ont tant accompli pour faire du Canada la nation culturellement diversifiée que nous connaissons aujourd’hui. C’est aussi une occasion pour l’ensemble des Canadien·ne·s, notamment les jeunes générations, de se rappeler et d’apprendre les expériences et les contributions des Canadien·ne·s noir·e·s au sein de notre société, ainsi que le rôle vital que cette communauté a joué tout au long de notre histoire commune.

Allant des abolitionnistes aux héros de guerre, en passant par les célébrités sportives et les inventrices et inventeurs, nous célébrons les Canadien·ne·s noir·e·s émérites qui ont contribué à faire du Canada une terre riche et multiculturelle. Au cours du mois qui vient, j’encourage les membres du SEN à faire l’effort de s’informer sur certaines de ces réalisations. Ainsi, vous prendrez conscience de la manière dont la culture noire a influencé nos modes de vie aujourd’hui…. qu’il s’agisse de la poésie et de la musique que nous écoutons, de la nourriture que nous mangeons, des vêtements que nous portons ou des progrès réalisés dans le domaine des sciences et de l’innovation.

Il n’est plus possible de choisir de faire abstraction d’une histoire aussi riche qui a exercé une influence si profonde sur tous les aspects de notre vie aujourd’hui. De nombreuses organisations et ressources éducatives dans tout le pays se consacrent à la promotion de l’histoire des personnes noires canadiennes et à la sensibilisation à leurs réalisations.

Sam Padayachee
Représentant national de l’équité pour les membres racialisé·e·s

Lien utile : Organismes et ressources éducatives liées à l’histoire des Noirs