
Les drapeaux du SEN ont flotté haut ce matin au rassemblement de soutien pour les membres de la section locale du SEN 70369 en grève!
Les drapeaux du SEN ont flotté haut ce matin au rassemblement de soutien pour les membres de la section locale du SEN 70369 en grève!
Les membres du SEN se sont présenté.e.s en grand nombre aux côtés d’autres syndicats fédéraux lors d’un rassemblement organisé devant l’Hôtel de ville d’Ottawa pour protester contre le récent projet du gouvernement, qui veut obliger les employés à retourner plus de jours par semaine dans des bureaux mal préparés, inefficaces et coûteux.
Le jeudi 23 mai, le maire d’Ottawa, Mark Sutcliffe, a tenu un petit-déjeuner avec la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, qui avait récemment annoncé un plan visant à obliger les travailleurs à retourner au bureau trois jours par semaine.
Le maire d’Ottawa, le premier ministre de l’Ontario et le gouvernement fédéral croient que ce plan permettra de redémarrer l’économie du centre-ville.
Ce n’est tout simplement pas la solution.
La section locale de l’AFPC à Best Theratronics est en grève à compter de 6 h 30 vendredi. Les 12 membres de l’unité se joindront aux membres d’Unifor 1514 qui sont en grève depuis le 1er mai contre le même employeur.
Les membres de l’AFPC-SEN 70369 ont voté à l’unanimité en faveur d’une grève si l’offre sur la table ne s’améliore pas drastiquement.
Les employés n’ont pas obtenu d’augmentation salariale depuis juin 2022. La même année, leurs salaires étaient inférieurs de 24 à 26 % à ceux de leurs comparateurs directs qui travaillent chez BWXT et Nordion, où les membres sont aussi représentés par l’AFPC.
« Il est clair que l’employeur ne se présente pas à la table de négociation avec un mandat sérieux de négocier », a déclaré Alex Silas, vice-président exécutif régional de l’AFPC pour la région de la capitale nationale. « Qu’il s’agisse des négociations avec nos membres de la section locale 70369 ou de la section locale 1514 d’Unifor, le fait que les deux groupes aient dû recourir à des votes de grève pour tenter de faire bouger les choses à la table en dit beaucoup ».
L’AFPC-SEN 70369 négocie depuis mai 2023 et sa convention collective a expiré en mars de la même année. L’équipe de négociation a déposé des demandes monétaires et salariales en septembre et l’employeur a refusé de mettre quoi que ce soit de plus sur la table de négociation en stipulant qu’il n’a pas de mandat monétaire de la part du seul propriétaire de l’entreprise.
L’AFPC a déposé une demande de conciliation en février et la conciliation a eu lieu en mars. L’employeur a demandé plus de temps pour obtenir un nouveau mandat monétaire et n’avait rien de nouveau à offrir lors de la conciliation.
« Nous avions bon espoir que les choses changent lors de la conciliation, mais l’employeur ne semblait pas préparé », a déclaré Alisha Kang, présidente nationale du SEN. « Depuis ce temps, l’employeur n’a cessé de crier à la pauvreté tout en envoyant des courriels confus au lieu de travail qui ne peuvent être perçus que comme de l’intimidation ».
Le 22 avril, l’AFPC a organisé un manifeste avec les travailleuses et travailleurs d’Unifor, de BWXT et de Nordion qui se trouvent à proximité, ce qui a permis de renforcer la visibilité sectorielle et la solidarité entre les travailleuses et travailleurs du secteur de l’énergie atomique à Kanata.
Le 1er mai, Unifor 1514 s’est mise en grève et les membres de l’AFPC-SEN 70369 se sont joints à eux pour faire preuve de solidarité pendant les pauses.
Joignez-vous à nous pour soutenir nos membres UNE à Best Theratronics ce vendredi, le 10 mai 2024.
Les membres seront officiellement en grève et sur la ligne de piquetage à partir de 6h30. Veuillez venir manifester votre soutien à tout moment entre 6h30 et 11h30.
Quand : 10 mai 2024
Où : 413, chemin March, Kanata (Ontario) K2K 0E4
Plus d’informations à suivre.
Aujourd’hui, sans se soucier le moins du monde du bien-être de son personnel, le gouvernement fédéral a annoncé que ses fonctionnaires devront travailler au bureau au moins trois jours par semaine à compter de septembre.
Les membres de l’AFPC sont terriblement frustrés et fâchés de cette annonce, sachant que la présence au bureau est gérée différemment d’un ministère à l’autre, et pas toujours équitablement.
Les fonctionnaires sont nombreux à rapporter qu’une fois sur place, ils se retrouvent à passer leurs journées devant leur écran, en vidéoconférence avec leurs collègues d’un bout à l’autre du pays.
D’autres sont forcés de s’installer à la cafétéria ou de tenir des réunions de couloir parce qu’il n’y a pas assez de place pour travailler. Ces problèmes ne feront que s’amplifier puisque le Conseil du Trésor a confirmé aujourd’hui qu’il allait bel et bien réduire de moitié ses espaces de bureau.
Cette décision n’est pas seulement un faux pas, c’est le signe que le plus important employeur du pays est incapable de s’adapter, d’innover et de mener la charge quand vient le temps de faire évoluer les modes de travail.
Pas plus tôt que la semaine dernière, l’AFPC et d’autres syndicats avaient spécifiquement demandé lors d’échanges au Conseil national mixte si l’employeur prévoyait changer sa politique de télétravail, ce que les représentants du Conseil du Trésor ont nié catégoriquement.
Rappelons qu’en vertu de l’entente conclue à la dernière ronde de négociations avec l’AFPC, le Conseil du Trésor devait consulter les syndicats afin de mettre à jour la Directive sur le télétravail, devenue désuète. Or, à aucun moment, il n’a été question d’augmenter le taux de présence au bureau.
Cette décision inattendue a non seulement brisé la relation de confiance entre les membres de l’AFPC et l’employeur, mais piétiné le droit à la négociation collective de milliers de personnes.
Soulignons que le télétravail est l’un des principaux enjeux de négociation du groupe FB, dont les 9 000 membres à l’Agence des services frontaliers du Canada tiennent actuellement des votes de grève. Tout changement apporté à leurs conditions de travail alors que les pourparlers ont cours porte directement atteinte à leur droit de négociation collective.
L’AFPC déposera donc une plaine pour pratique de travail déloyale et envisagera d’autres recours juridiques.
L’AFPC n’entend pas rester les bras croisés et ne manquera pas d’informer ses membres des mesures prises dans les prochains jours.
Les jeunes membres du SEN se sont réunis du 18 au 21 avril pour la toute première Conférence des jeunes travailleuses et travailleurs et sont repartis dimanche, attendant avec impatience de participer à la prochaine conférence.
« On pouvait sentir l’énergie lors de l’inscription jeudi, et cela a duré toute la fin de semaine, a déclaré la présidente nationale du SEN, Alisha Kang. Celles et ceux qui représentent l’avenir de notre syndicat, notre effectif, ont démontré leur force et leur désir d’apporter des changements positifs. »
Au milieu d’occasions de réseautage, d’ateliers de formation et d’interventions captivantes de conférencières et conférenciers invités, Allison Fraser, vice-présidente de la section locale 80178, a posé la question aux personnes rassemblées : pourquoi les jeunes travailleuses et travailleurs ne se font-ils pas entendre davantage au sein du SEN?
La présidente du SEN est rapidement venue au micro et a annoncé la création du tout premier Comité permanent des jeunes travailleuses et travailleurs du SEN.
Allison et ses pairs ont été impressionnés par la rapidité avec laquelle leurs voix ont été entendues.
« Une meilleure représentation conduit à une meilleure mobilisation et appuie la réussite future du syndicat. Donner la parole aux plus jeunes parmi nos membres contribue à favoriser la solidarité intergénérationnelle et crée un environnement de mentorat qui accueille volontiers de nouveaux membres. Les jeunes travailleuses et travailleurs ont une perspective unique et des besoins différents de ceux des syndiqué·e·s plus âgé·e·s. En encourageant les jeunes membres à assumer des rôles de leadership au sein du syndicat à mesure qu’ils progressent dans leur carrière, le syndicat demeure pertinent et attrayant pour ses nouveaux membres. »
Ryan Lipski, qui faisait partie du Comité directeur de la Conférence, était heureux de voir leur vision se concrétiser :
« Cette conférence résume le pouvoir des jeunes travailleuses et travailleurs qui se mobilisent et défendent l’avenir qu’ils souhaitent pour leur syndicat, leurs lieux de travail et leurs communautés. »
La prochaine Conférence des jeunes travailleuses et travailleurs aura lieu au cours du prochain mandat, soit quelque temps après le Congrès triennal de 2026.
Bonjour à tous,
Il y aura un rassemblement syndical pendant la pause déjeuner le 22 avril de 12 h à 13 h pour montrer notre appui à notre équipe de négociation et pour discuter des questions que vous pourriez avoir au sujet des négociations, des prochaines étapes, des votes de grève et plus encore.
Quand : Le 22 avril, de 12 h à 13 h
Où : 413, chemin March, Kanata 413 March Rd, Kanata, ON K2K 0E4.
Nous aurons de la bouffe et des rafraîchissements pour que vous puissiez assister et manger quelque chose pendant votre pause déjeuner.
Comme l’employeur continue de retarder les négociations, il est important que nous commencions à mobiliser et prendre des mesures dès maintenant pour montrer que nous tenons sérieusement à nos revendications et que nous voulons obtenir une entente équitable.
Sommes-nous autorisés à manifester pendant nos pauses déjeuner?
Oui! Les membres ont le droit d’être informés en dehors des heures de travail, avant ou après les quarts de travail, pendant les pauses payées et non payées et les périodes de repas. Cela signifie que les membres ont le droit de participer à des rassemblements et à d’autres actions syndicales pendant leurs pauses ainsi qu’avant et après le travail.
J’espère vous y voir!
L’article d’opinion de June Winger, présidente nationale de l’UEDN, a été publié le 1er avril 2024 dans le Ottawa Citizen.
Imaginez que vous fassiez partie d’une équipe indispensable au bon moral des militaires et au soutien de leurs familles. Vous les aidez à garder la forme, vous gérez les magasins où ils font leurs achats et vous êtes là, jour après jour, pour répondre à leurs besoins. Imaginez maintenant qu’on vous répète que votre travail est apprécié, mais qu’il ne sera pas rémunéré à sa juste valeur.
C’est ce qui explique le conflit entre les Services de bien-être et moral des Forces canadiennes (SBMFC) et plus de 500 civils qui travaillent sur les bases de Bagotville, Montréal–Saint-Jean, Valcartier, Kingston, Ottawa et Petawawa et qui sont sur les lignes de piquetage depuis plus de deux mois.
Ian Poulter, chef de la direction des Services de bien-être et moral des Forces canadiennes, a publié une lettre récemment, dans laquelle il invite les militaires à faire preuve de compréhension. Il y parle de dévouement et de soutien aux familles militaires, mais semble oublier les personnes qui rendent cela possible : les travailleuses et travailleurs.
M. Poulter dépeint une situation inévitable où les services offerts aux familles militaires sont sans cesse réduits en raison de la grève. Cependant, il sait très bien que les membres de son personnel civil n’ont pas débrayé par caprice, mais parce qu’ils se sentent acculés au pied du mur, luttant pour des salaires équitables alors qu’ils forment le groupe de fonctionnaires fédéraux le moins bien rémunéré. Il y a lieu de s’interroger sur les priorités de M. Poulter. En effet, bien que ce dernier affirme ne pas disposer d’un budget suffisant pour augmenter les salaires, il trouve les moyens d’embaucher des briseurs de grève et de renforcer la sécurité.
Le personnel des SBMFC est principalement composé de femmes, de conjointes ou conjoints de militaires et de vétérans. Ces personnes gagnent environ la moitié du salaire de leurs collègues, et pourtant, on ne leur propose qu’une augmentation annuelle de 4 %. C’est moins que la recommandation de 4,75 % de la commission de l’intérêt public, et nettement inférieur à la hausse de 6,8 % que les membres du personnel les mieux rémunérés ont reçue l’an dernier. Il ne s’agit pas d’obtenir un traitement de faveur, mais simplement d’être traité avec le même niveau de respect que les autres. Après tout, le prix des aliments et des services publics n’est-il pas le même pour tout le monde?
La santé financière de chaque base et de l’ensemble de la communauté militaire dépend du traitement équitable de tous les travailleurs et travailleuses.
Dans sa lettre, M. Poulter fait appel au soutien et à la compréhension de la communauté militaire, mais c’est lui qui devrait se montrer un peu plus compréhensif. Il ne s’agit pas d’une simple grève, mais d’une lutte pour le respect, la dignité et la reconnaissance des travailleuses et travailleurs qui sont le moteur de ces services.
Le message des grévistes est clair : ils en ont assez. Si M. Poulter valorise sincèrement la communauté servie par les SBMFC, il doit commencer à apprécier ceux et celles qui rendent tout cela possible. Ce ne sont pas seulement les programmes et les services qui sont en cause, mais aussi les membres de son personnel. La plupart gagnent à peine le salaire minimum et éprouvent de graves difficultés financières. Certains ont même recours à des banques alimentaires.
La balle est dans son camp. Va-t-il faire preuve de compréhension, entamer des négociations et trouver une solution, ou bien le conflit va-t-il s’aggraver, érodant encore plus le soutien apporté à nos troupes et à leurs familles? L’issue du conflit montrera clairement si l’engagement envers ceux qui servent s’étend aux travailleuses et travailleurs qui sont à leur service.
June Winger est la présidente nationale de l’Union des employés de la Défense nationale, qui est un des Éléments de l’Alliance de la fonction publique du Canada, représentant plus de 20 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé à la Défense nationale, y compris les 500 grévistes des SBMFC.
La Journée internationale de la visibilité transgenre aura lieu le 31 mars 2024. Il s’agit d’une célébration annuelle des personnes trans et non binaires.
Rachel Crandell, une militante transgenre du Michigan, a créé cette journée en 2009 pour contrebalancer le seul jour réservé aux personnes trans, à savoir la Journée du souvenir trans. Il est important de célébrer les personnes vivant·e·s tout autant que de pleurer celles assassiné·e·s.
La Journée internationale de la visibilité des transgenre, et chaque jour, est le moment de célébrer la joie et la vie des trans et non binaires. Leurs droits de la personne continuent d’être menacés par la montée de la haine et les politiques anti-trans. Elles/iels/ils sont également confronté·e·s à une violence accrue, en particulier les personnes trans et non binaires racialisées. Nous devons célébrer leurs contributions à la communauté et lutter contre la discrimination à leur égard.
Statistique Canada rapporte qu’« une personne sur 300 au Canada âgée de 15 ans et plus est transgenre ou non binaire ». Même si vous ne connaissez pas personnellement une personne trans ou non binaire, ce sont vos collègues, votre famille, vos ami·e·s et les membres de votre communauté. Elles/iels/ils ont également été actif·ve·s dans le mouvement syndical.
Danielle Palmer
Représentante nationale de l’équité pour les personnes 2SLGBTQ+ du SEN
L’automne dernier, les négociations entre la Chambre des communes et les membres de la section locale 70390 du SEN de l’unité de négociation des Services de l’exploitation et des Services postaux se sont retrouvés dans une impasse. L’AFPC se présentera en arbitrage devant la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESPF).
Les audiences d’arbitrage se dérouleront virtuellement les 2 et 3 avril. Les audiences seront publiques.
Rejoindre la réunion Zoom
https://zoom.us/j/92111428891
ID de la réunion : 921 1142 8891
Code d’accès : 439835
Si vous éprouvez des difficultés à utiliser Zoom, veuillez contacter FPSLREB_Admins@tribunal.gc.ca.
Cette étape du règlement du conflit, qui s’inscrit dans le cadre d’un long processus de négociation parfois ardu, a lieu en raison de la réticence de l’employeur à accepter certaines demandes de négociations fondamentales.
« En tant que canadien·ne·s, nous devrions avoir honte de voir l’institution démocratique traiter son personnel de cette façon », a déclaré la présidente nationale du SEN, Alisha Campbell. « Lorsque la Chambre des communes, la chambre basse du Parlement du Canada, ne joue pas franc jeu avec ses employé·e·s et qu’un arbitrage devient nécessaire, quel espoir ont les travailleur·euse·s canadien·ne·s d’obtenir de meilleures conditions de travail? Nos membres dévoué·e·s méritent que leurs revendications fondamentales soient entendues. S’ils veulent la lutte, ils l’auront! »
Nos membres ont présenté les revendications suivantes à la table de négociation :
En plus des revendications susmentionnées, l’employeur refuse d’apporter des solutions à des problèmes cruciaux que l’AFPC avait réussi à négocier avec le Conseil du Trésor le printemps dernier, notamment :
Si vous avez des questions au sujet de l’audience et du conflit actuel avec la Chambre des communes, veuillez communiquer avec votre exécutif de section locale.