Grève générale du Groupe des services de vérification du Bureau du vérificateur général du Canada

1er mars 2022

Cela fait trois mois que des moyens de pression divers sont utilisés au Bureau du vérificateur général du Canada (BVG). Les membres de la section locale 70153 de l’AFPC-SEN (Groupe des services de vérification, BVG) poursuivent leurs négociations contractuelles, mais celles-ci s’avèrent difficiles. Hier, les membres de la section locale ont décidé de prendre des mesures supplémentaires et de déclencher une grève générale pour la première fois dans l’histoire du BVG.

Ce groupe — dont 75 % des membres sont des femmes — remplit une fonction critique en veillant à ce que les gouvernements fédéral et territoriaux du Canada rendent des comptes au public. Les membres de l’AFPC-SEN de ce groupe accomplissent un vaste éventail de tâches au sein du BVG, allant du perfectionnement professionnel à la traduction et la révision des rapports d’audit, en passant par diverses autres tâches liées aux finances, aux appels d’offres et à l’approvisionnement.

Pourtant, il s’agit aussi du groupe le moins bien rémunéré du BVG. Les travailleuses et travailleurs demandent d’être rémunéré·e·s équitablement, mais la vérificatrice générale, Mme Karen Hogan, et le Conseil du Trésor, responsable des négociations au BVG, rejettent tout ce que le groupe propose.

Les points clés dans le cadre de cette négociation sont les suivants :

  • Une augmentation économique dans le cadre d’un arrangement modelé sur celui de l’administration publique centrale.
  • L’établissement d’une grille salariale adaptée, qui a le même aspect, le même effet et la même application que celle de toutes et tous les autres employé·e·s des autres ministères fédéraux.
  • Le fait que l’employeur continue d’affirmer qu’il n’a pas le mandat de négocier.

La commission de l’intérêt public (CIP) a publié l’année dernière un rapport favorable à cet effectif. Une demande a été présentée afin de régler le différend en recourant à un arbitrage contraignant, mais celle-ci a été rejetée par l’employeur, car celui-ci était conscient que le rapport de la CIP servirait de catalyseur au Groupe de services d’audit en vue d’obtenir une convention collective juste et équitable. En outre, la demande que nous avons présentée, dans l’intérêt des employé·e·s, pour rencontrer Mme Karen Hogan, vérificatrice générale du Canada, et Mme Mona Fortier, présidente du Secrétariat du Conseil du Trésor, n’a toujours pas obtenu de réponse.

Rémunération pendant une grève

Vous devriez toujours recevoir votre salaire de base pendant la grève. Cependant, si l’employeur cesse de vous rémunérer, l’AFPC dispose d’un fonds de grève et vous avez droit à 75 $ par jour, ou à un maximum de 375 $ par semaine.

Nous comptons sur votre solidarité syndicale et demandons d’envoyer des dons pour la section locale 70153. Communiquez avec le service des finances du SEN et dites-leur quel montant votre section locale souhaite donner. Vous pouvez aussi communiquer avec Georges St-Jean, directeur des finances et de l’administration du SEN à l’adresse courriel suivante : georges.stjean@une-sen.org.

Les dons individuels peuvent être envoyés à l’adresse suivante :

Section locale 70153
À l’attention de Marie-Ève Tremblay
2071 Landry Street
Clarence Creek (ON)
K0A 1N0

À l’intention du BVG : obtenez un mandat et retournez à la table de négociation! Le SEN est fier de représenter nos 170 membres au BVG et nous les soutiendrons dans leur lutte pour obtenir un contrat de travail équitable.

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