Ce matin, plus de 500 membres de l’AFPC ont bloqué l’entrée de deux importants immeubles fédéraux à Ottawa. Ils étaient rassemblés pour exprimer leur frustration croissante au sujet de Phénix et exiger du gouvernement Trudeau qu’il cesse de tergiverser.
« Nous avons averti le gouvernement qu’il n’a pas fini d’entendre parler de nous s’il ne se dépêche pas à payer nos membres correctement et à les dédommager pour les conséquences désastreuses du fiasco Phénix, affirme Chris Aylward, président de l’AFPC. C’est ce qui nous amène ici aujourd’hui. »
« Malgré le chaos qu’a semé Phénix dans leur vie, les fonctionnaires fédéraux ont continué à aller travailler tous les jours pour fournir des services essentiels à la population. Nos membres payent pour les erreurs du gouvernement depuis des années. Il est grand temps que le gouvernement commence à les rembourser. »
Le syndicat exige du gouvernement :
- qu’il dédommage tous les fonctionnaires fédéraux pour le calvaire financier et émotionnel qu’ils ont enduré;
- qu’il affecte suffisamment de personnel compétent pour :
- aider nos membres du Centre de contact avec la clientèle et du Centre des services de paye de la fonction publique;
- réduire le nombre de requêtes liées à Phénix en veillant à ce que les données RH soient saisies à temps;
- éliminer l’arriéré dans le traitement des mouvements, y compris la mise en œuvre des conventions collectives et le versement de la paye avec effet rétroactif;
- qu’il établisse un échéancier strict, assorti d’une obligation de rendre des comptes, pour stabiliser le système Phénix, éliminer l’arriéré et passer à un nouveau système de paye.
Les résultats accablants du récent Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux donnent tout leur poids à ces revendications.
« Non content de faire attendre les membres de l’AFPC qui sont toujours payés incorrectement, le gouvernement libéral retarde les progrès à la table de négociation, privant ainsi plus de 100 000 d’entre eux d’un contrat de travail équitable. Nous ne permettrons pas aux libéraux de continuer à tenir nos membres pour acquis. »
Source: AFPC