Un message pour Tony Clement

Un message pour Tony Clement

Les fonctionnaires qui travaillent dans l’est d’Ottawa se sont régalés mercredi à l’occasion du barbecue organisé par le bureau régional de l’AFPC de la région de la capitale nationale (RCN). Mais les hamburgers ne sont pas la seule chose à avoir attiré les employés du gouvernement fédéral à cet événement.

« Nous essayons d’envoyer un message à Tony Clement : assez, c’est assez », a dit un militant de l’AFPC.

Le président du Conseil du Trésor, Tony Clement, a pour mission de couper quatre milliards de dollars dans les services publics.

« Ce que Tony Clement ne comprend pas, c’est qu’en sabrant les services publics et en les supprimant, on détruit le Canada », a dit Larry Rousseau, Vice-président exécutif régional de l’AFPC pour la RCN. « L’AFPC s’oppose fermement à des compressions dans les services publics visant uniquement à équilibrer le budget. Ce sont les banques qui ont causé la crise économique – pas les services publics », a-t-il ajouté.

En juin, M. Clement a annoncé qu’il y aurait d’autres mises à pied dans le secteur public. Malgré une économie encore fragile, le gouvernement conservateur semble croire que le fait de mettre davantage de gens au chômage contribue à promouvoir la croissance économique.

Dans son allocution du 8 juin, M. Clement a dit : « Nous devons tous nous poser des questions fondamentales sur les programmes et services que nous offrons. […] Devons-nous continuer à faire cela et à le faire de cette façon? Ce service devrait-il être offert par cet organisme? Pourquoi coûte-t-il autant? Pouvons-nous réaliser des économies? »

Quelques mois plus tard, la Presse Canadienne révélait que le gouvernement Harper avait fait appel à Deloitte, organisation professionnelle établie aux États-Unis, pour l’aider à retrancher quatre milliards de dollars de son budget. Les contribuables versent à Deloitte 90 000 $ par jour pour ce service.

Et Tony Clement de dire qu’il veut réaliser des économies…

Signons la pétition de l’AFPC adressée à Tony Clement. Montrons-lui que les services publics, ça compte!

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