Certains l’appellent l’hiver chilien: un mouvement revendicatif qui n’est pas bien différent des évènements du Moyen-Orient communément appelé le printemps arabe. Les manifestantes et les manifestants se sont réunis pour demander au gouvernement d’améliorer et de rendre l’accès à l’éducation plus abordable. L’insurrection a récemment entrainé une paralyse nationale. Nombreux, des fonctionnaires se sont joints aux étudiantes et aux étudiants qui manifestaient.
À la tête du mouvement, l’on trouve Camila Vallejo; une étudiante et une militante agée de 23 ans. Grâce à sa direction, le gouvernement a promis de baisser considérablement les taux d’intérêts sur les prêts étudiants et d’investir plus d’un trillion de pesos (2 milliards de dollars) dans l’éducation.
Les manifestations qu’elle a organisées ont attiré des milliers de sympathisantes et de sympathisants. Malgré la violence de quelques manifestations, Vallejo est claire à propos de leurs intentions : « Nous ne voulons pas de violence. Notre lutte n’est pas contre la police ou de détruire des commerces… notre lutte consiste à récupérer le droit à l’éducation. »
Depuis qu’elle a reçu des menaces de mort, dont une de la part d’une responsable gouvernementale – mise à pied par la suite – Vallejo reçoit maintenant de la protection de la police. Malgré ces menaces, un sondage récent démontre que sa lutte reçoit l’appui de 80 pour cent de ses concitoyennes et concitoyens.
Pour de plus amples informations au sujet de Camila et de l’insurrection au Chile, veuillez consulter cet article dans le journal français Le Monde ou cet article dans le journal anglais The Guardian.
Finalement, nous souhaitons remercier un nouvel ami chilien de notre syndicat, Marcelo Moisan, qui nous a gracieusement permit d’utiliser la photo ci-dessus pour cet article. Si vous avez un moment, allez voir le site Flickr de Marcelo, partagez un commentaire ou dites-lui merci pour la photo, ou ajoutez-le comme contact Flickr : il a plusieurs photos géniales!