Au cœur de la section locale

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On frappe à la porte.

« Désolé de vous interrompre! J’ai vu que vous étiez là et je voulais simplement vous dire bonjour. »

Il s’agissait de Geoff Ryan, qui avait remarqué que Rose Touhey, Karl Lafrenière et Kenton Little, de la section locale 70130, étaient tous réunis dans le petit bureau. Après un peu de bavardage amical, Ryan dit :

« Je voulais aussi vous dire que j’ai fait le point sur les activités de négociation durant la réunion de l’exécutif d’hier. Si je me rappelle bien, j’ai dit : “Karl, ta section locale fait un travail phénoménal en appuyant l’équipe de négociation. Nous l’avons tous remarqué et nous en sommes très reconnaissants” ».

« Nous aimerions bien que toutes les sections locales du Canada soient aussi actives que la tienne. »

Et Ryan n’est pas le seul à le penser. Durant l’AGA 2013 de la section locale 70130, le vice-président exécutif régional, Larry Rousseau, a aussi profité de l’occasion pour louanger la section locale. Durant l’assemblée, Larry a dit souvent prendre la section locale comme modèle que les autres devraient tenter d’imiter.

« Je continue à prendre cette section locale en exemple pour expliquer ce à quoi toutes les sections locales devraient ressembler et de quelle façon elles devraient travailler et s’engager — en milieu de travail comme ailleurs », a précisé Larry durant une récente entrevue téléphonique.

Larry Rousseau et des membres de la section Locale 70130
Larry Rousseau et des membres de la section Locale 70130

Larry a admis que la section locale n’a pas eu la vie facile depuis sa création, se rappelant sa première visite sur place, lorsque Pɑsseport Canada a procédé au transfert de ses activités en banlieue de Gatineau. Il avoue s’être dit : « Dans quoi est-ce qu’on s’embarque! »

« La section locale a dû surmonter de très grands défis, mais, contre toute attente, les choses ont vraiment commencé à changer. »

La section locale 70130 a vu le jour en 2008, après s’être séparée d’une autre section locale, qui représentait les membres de l’ancien ministère des Affaires étrangères et du Commerce international. L’Exécutif national de notre syndicat avait appuyé la création d’une section locale de Pɑsseport Canada dans la région de la capitale nationale, et un vote des membres subséquent  a rendu la scission officielle.

La présidente de la section locale, Rose Touhey, a expliqué que, avant la scission, la présence syndicale du côté de Pɑsseport Canada était limitée.

« À ce moment-là, la présidente locale faisait tout elle-même. Imaginez, elle s’occupait de 2 500 membres. C’était beaucoup de travail pour elle », a rappelé Rose.

Rose avait participé aux activités syndicales dans le cadre de son emploi précédent. C’est lorsqu’elle a vu un gestionnaire crier après l’un de ses collègues dans son nouveau lieu de travail qu’elle a constaté pour la première fois l’importance d’une forte présence syndicale.

Au cours des années suivantes, elle est acquittée de diverses tâches au sein du syndicat avant de devenir présidente de la section locale.

Avec l’aide d’autres membres, elle a pas mal monté la section locale de toutes pièces. Il y avait beaucoup de problèmes à régler. De plus, ils ont dû interagir avec un employeur qui n’était pas habitué à une présence syndicale en milieu de travail.

« Il a fallu se démener un peu au début. Au départ, la direction n’était pas très réceptive à notre égard », a déclaré Rose.

« Nous avons déposé beaucoup de griefs… vraiment beaucoup. »

C’est à cette époque que l’équipe de la section locale a commencé à se serrer les coudes. Isabelle Beaudoin, qui est actuellement l’une des vice-présidentes de la section locale, venait tout juste d’offrir son aide. Avide d’apprendre tous les rouages, elle s’est inscrite à pas mal de cours, y compris le Programme de développement syndical de l’AFPC.

C’était en 2008. La vice-présidente régionale d’Isabelle, Louise Patrice, voyait beaucoup de potentiel chez cette nouvelle bénévole syndicale. Avant qu’Isabelle parte pour participer au Programme de développement syndical, Louise lui a dit : « Tu verras, tu vas devenir une grande leader syndicale ».

« C’est vrai. Je lui ai dit que cela allait changer sa vie », a déclaré Louise, qui a ajouté qu’elle a été tout de suite frappée par l’enthousiasme des jeunes membres de la section locale 70130.

Au sujet de sa première rencontre avec Isabelle Beaudoin et Karl Lafrenière, Louise a dit qu’elle avait tout de suite remarqué l’éclat dans leur regard.

« Je les ai remarqués tout de suite. Je me suis dit : “Il faut investir dans ces deux jeunes. Ils sont incroyables”. »

Selon Louise, les élèves ont vite dépassé le maître. Ses nouvelles recrues voulaient plus de responsabilités et plus de dossiers.

« Je suis très fière d’eux. Je me sens un peu comme leur marraine. »

C’est Louise qui a convaincu Karl Lafrenière de se présenter au poste de vice-président régional adjoint en 2009. Deux congrès plus tard, il est vice-président de la région. Cependant, à la fin des années 2000, Karl travaillait très dur au niveau de la section locale. Il faisait partie d’un trio assidu. Ensemble, Karl, Isabelle et Rose ont commencé à faire d’importantes percées dans le milieu de travail.

« Ils étaient jeunes, a déclaré Louise. Le talent était là. Ils étaient enthousiastes. Ce dont ils avaient besoin, c’était de reconnaissance et d’encouragement. »

C’est à ses fruits qu’on juge l’arbre.

Il a fallu vraiment beaucoup de travail, mais la direction a fini par percevoir le syndicat différemment. Une directrice de la section a demandé à la section locale de venir la voir afin de trouver des solutions de façon officieuse, avant de mettre en branle le processus de grief. Ce processus s’est révélé si fructueux, que d’autres directeurs ont commencé à l’adopter.

Pɑsseport Canada a fini par présenter un prix à cette directrice pour avoir favorisé l’avènement d’une nouvelle ère dans les relations syndicales. Pour ce qui est de Rose, le président-directeur général et sa directrice lui ont aussi souligné verbalement son excellent travail.

Dans le même ordre d’idées, les membres de la section locale n’ont que de bonnes choses à dire sur Rose et son importante contribution, qui a permis à la direction et au syndicat de travailler en collaboration.

« C’est à cause de Rose et de la section locale », a déclaré Karl Lafrenière.

On ne dis pas qu’il n’y a plus de problèmes, mais cette approche a vraiment amélioré l’ambiance en milieu de travail. De plus, cela a aussi fait en sorte que beaucoup de membres ont commencé à avoir une opinion favorable du syndicat et ont voulu participer.

« Beaucoup de sections locales ont de la difficulté à recruter des gens. De notre côté, il y a toujours eu un grand intérêt. Nous essayons de nous assurer que tous peuvent participer à leur façon », a déclaré Rose.

Elle affirme souvent recevoir des demandes du genre « Hé, je veux aider » et « Si vous avez besoin de quelqu’un, dites-le-moi ».

« Habituellement, c’est de cette façon que nous trouvons des gens. Les gens viennent nous voir. »

C’est un peu ce qui s’est produit avec Jay Lamothe, l’un des ambitieux jeunes membres de l’exécutif de la section locale.

« Je faisais du covoiturage avec Isabelle Beaudoin. Nous étions voisins, a expliqué Jay. Elle me parlait de tout ce que le syndicat faisait — pas juste au travail, mais ailleurs. Ça m’a beaucoup intéressé. »

Les membres de la section locale 70130 qui portent les chandails d’équipe durant le Congrès de 2014 du SEN.
Les membres de la section locale 70130 qui portent les chandails d’équipe durant le Congrès de 2014 du SEN.

Sa première tâche a été de distribuer des bracelets de l’AFPC. À mesure que ses collègues ont commencé à l’associer de plus en plus au syndicat, Jay a commencé à participer davantage. Il est actuellement l’un des vice-présidents de la section locale.

Les membres de l’exécutif de la section locale l’ont aussi décrit comme un directeur de la création. Il conçoit des autocollants et des affiches. La section locale affirme aussi que c’est lui qui a eu l’idée des chandails d’équipe qui ont fait fureur durant le Congrès de 2014 (même s’il dit humblement que c’est son collègue, le vice-président, Kenton Little, qui a « mis les choses en branle pour y arriver »).

« Je suis fier d’être membre de ma section locale, a déclaré Jay. Notre équipe est vraiment solide. Quelle meilleure façon de nous identifier qu’avec un chandail de sport? »

« Je voulais vraiment que nous ressortions du lot. »

À l’insu de beaucoup de personnes, ces chandails ont aussi été le précurseur de Beauchamp l’ourson, le plus petit membre du SEN. Durant le Congrès, l’ourson a fait des apparitions partout, arborant son chandail de la section locale 70130. Il est un peu devenu la mascotte officieuse du Congrès. On lui a même donné son propre insigne d’observateur!

Beauchamp l'ourson
Beauchamp l’ourson

Compte tenu de son charme et de sa popularité, la plupart des gens n’auraient jamais pu imaginer que Beauchamp est né à la suite d’une série d’événements fortuits.

« Le fabricant a produit un échantillon — une version miniature du chandail », a expliqué Kenton Little. L’échantillon consistait en deux morceaux découpés grossièrement : un pour l’avant, l’autre pour le dos.

« Je me suis dit qu’il fallait les coudre ensemble, a ajouté Kenton. Ma mère a une machine à coudre et elle en a fait un t-shirt. »

« Et ça n’a rien coûté! » s’est exclamée Rose Touhey, affichant un enthousiasme évident.

Sa mère s’est donc mise de la partie. Quelques jours plus tard, Kenton est retourné chez lui et a vu que sa mère avait mis le t-shirt sur un ourson. Et pourquoi l’avoir appelé Beauchamp? C’est simplement le nom par défaut que le fabricant utilise lorsqu’il prépare des échantillons (c’est toujours une bonne idée d’utiliser de longs noms dans ces cas-là!).

Beauchamp fait de la lecture avec la fille de Karl Lafrenière
Beauchamp fait de la lecture avec la fille de Karl Lafrenière
(publié avec permission)

Malgré le fait qu’il a son propre groupe Facebook, qui présente toutes les aventures de Beauchamp (y compris ses voyages en Floride et à Cuba!) la célébrité ne semble pas avoir monté à la tête de notre petit ami poilu. Récemment, il a même accompagné la fille âgée de 8 ans de Karl Lafrenière à l’école. Selon certaines rumeurs, il aurait peut-être même un double.

« Les gens ont du plaisir avec Beauchamp, a laissé entendre Rose. Doug l’aime vraiment! Il a demandé à Karl de l’apporter à la réunion de l’Exécutif national d’aujourd’hui. »

En effet, Beauchamp a été présenté en tant qu’invité spécial ce jour-là, par le président national lui-même.

Kenton Little, l’homme derrière Beauchamp l’ourson, n’avait pas prévu participer aux activités du syndicat lorsqu’il a commencé à travailler pour Pɑsseport Canada.

« Je n’avais jamais travaillé dans un milieu syndiqué. Je n’avais aucune idée de ce dont il s’agissait », a dit Kenton.

Il a ensuite rencontré Rose Touhey et des membres de sa section locale et il a décidé de participer davantage aux activités syndicales. Il a fini par assister à un colloque régional, où il a découvert sa passion pour la gestion des griefs.

« Kenton a beaucoup d’initiative, a affirmé Rose. Ce que j’aime de lui, c’est que, peu importe les dossiers que je lui refile, il est toujours partant. Il n’a pas peur de plonger. C’est un homme d’action déterminé. »

« C’est ce que j’avais de positif à dire aujourd’hui », ajoute-t-elle avec le sourire.

« Est-ce que c’est enregistré? » demande Kenton (ce l’était) « Pouvez-vous m’en envoyer une copie? Je veux mettre ça dans mon curriculum vitae, sous Activités syndicales. »

Justement, à ce propos, Kenton s’était présenté à l’entrevue avec un document en main : une longue liste de réalisations très intéressantes que la section locale 70130 a accomplies au fil des ans. Le genre de réflexion qui sort des sentiers battus, comme celle qui a mené à la naissance de Beauchamp l’ourson, est évidente lorsqu’on regarde bon nombre des autres initiatives de la section locale. Par exemple, les membres ont conçu des autocollants contenant les coordonnées de la section locale et ils les ont posés sur les très populaires calendriers de l’AFPC pour s’assurer que les membres savent comment les rejoindre. Les cartes d’adhésion sont incluses dans toutes les activités. Il y a quelques années, ils ont invité tout le monde à manger un morceau de gâteau et ont fait tirer un iPad. Pour participer au tirage, les membres devaient signer leur carte d’adhésion.

« À ce moment-là, il y avait peu de membres qui n’avaient pas signé leur carte. Mais après ce tirage, nous avons réussi à en faire signer une cinquantaine », a expliqué Rose.

Un examen rapide du dernier rapport sur la formule Rand permet de constater que la section locale 70130 affiche un pourcentage très faible de personnes n’ayant pas signé leur carte, ce qui est toute une réalisation pour une section locale qui compte près de 900 membres!

Durant la même célébration, ils ont tous décidé de promouvoir le groupe Facebook. Non seulement ont-ils créé un dépliant, mais les membres en ont agrafé un sur chaque assiette en papier!

« Les gens n’ont pas le choix, qu’ils le veuillent ou non,  ils vont les voir », a plaisanté Rose.

Et la présidente locale n’hésite pas à envoyer ses membres se faire photographier, surtout lorsque des représentants des médias sont là.

« C’est devenu un peu une blague. Nous donnons le drapeau à Darrell Klerks (le trésorier de la section locale) et nous lui disons “Va te faire photographier”. Une fois, Larry était devant la caméra, et nous avons envoyé un paquet de membres avec le drapeau se tenir derrière lui. »

« Nous essayons d’avoir du plaisir et de détendre l’atmosphère, a ajouté Rose. Mais c’est bien, non? Parce que nous réussissons ainsi à faire de la promotion auprès de nos membres. Tout ça se retrouve sur notre groupe Facebook, et les gens constatent que nous faisons des choses et que nous sommes actifs. »

Les membres de la section locale 70130 aident leur collectivité
Les membres de la section locale 70130 aident leur collectivité

Et le militantisme de la section locale ne se limite pas au milieu de travail. Récemment, les membres ont participé à une campagne de collecte d’aliments pour des banques alimentaires d’Ottawa et de Gatineau. Ils ont même conçu une affiche! Quelques semaines avant, ils avaient recueilli une tonne de vêtements chauds dans le cadre d’une campagne de collecte de mitaines organisée par Marc Blanchard, un membre de l’équipe de négociation de Transports Canada qui avait été frappé par le grand nombre d’itinérants à Ottawa.

« Isabelle Beaudoin a eu la brillante idée d’aller dans des friperies, a expliqué Karl Lafrenière. Ils se sont rendus dans un magasin près de leur lieu de travail et, pour 10 $, ils ont obtenu un gros sac bien rempli. Ils ont tout acheté. »

« Diane McDougall a parlé à sa gestionnaire, et cette dernière a collaboré, a ajouté Rose. Elles se sont promenées dans l’immeuble en demandant aux gens d’amener des choses le jour suivant. Au bout du compte, nous avons aussi obtenu d’autres choses des membres du groupe Facebook. »

Diane McDougall, la nouvelle représentante aux droits de la personne de la section locale, est à l’origine de la populaire campagne Soyez comme Diane! du SEN — une campagne dans le cadre de laquelle nous demandons à nos membres de faire comme Diane et d’utiliser notre compte Facebook. Diane est un membre très actif depuis 2013, mais c’est tout récemment qu’elle a décidé de se présenter à un poste au sein de l’exécutif de la section locale.

« J’adore cette femme, a indiqué Rose. Dès que je pense à elle, j’ai un gros sourire aux lèvres. »

Dans un autre ordre d’idées, les membres de la section locale 70130 apprécient vraiment leur présidente. À la fin de janvier dernier, ils se sont réunis pour vraiment lui montrer à quel point ils tiennent à elle.

« Rose est toujours là à remercier et à féliciter les gens sur Facebook, a expliqué Karl Lafrenière. Mais, à un moment donné, j’ai dit aux gens “Vous savez quoi? Elle remercie tout le monde. Elle aime tout le monde et elle nous inspire tous. Mais qui la remercie, elle?” »

« Nous devrions lui dire un gros merci. Elle travaille dur. C’est un peu elle, le cœur de la section locale. »

Comme Karl l’a raconté, Rose a rapidement gravi les échelons pour devenir la présidente de la section locale à mesure que différentes personnes sont parties. Même si certaines personnes joignent les rangs d’une section locale dans l’objectif, un jour, d’en devenir président, Rose a été propulsée à ce poste et elle n’a jamais arrêté de travailler avec diligence au nom des membres.

Il affirme ne pas pouvoir imaginer une meilleure présidente pour la section locale.

C’est à ce moment-là que la section locale a commencé à chercher quoi faire pour lui remettre un prix. Même si Kenton Little n’était pas là cette fois-ci pour l’entendre, il a à nouveau été louangé, cette fois-ci par Karl Lafrenière, puisqu’il est l’homme vers qui il faut se tourner : « Kenton a des contacts partout, et il travaille vite et bien » (oui, ça aussi, c’est enregistré!).

Le prix remis à Rose Touhey
Le prix remis à Rose Touhey

De son côté, Dianne Brown, la représentante en santé et sécurité de la section locale s’est occupée du message qui figure sur le prix :

In recognition of your Reliability, Organization, Strengths and Endurance demonstrated in your protection of members’ rights.

(En reconnaissance de ta Rigueur, de ton sens de l’Organisation, de la Solidité et de l’Endurance dont tu fais preuve pour protéger les droits des membres.)

Les qualités, avec leur majuscule initiale, donnent « Rose ».

Après avoir attiré Rose dans l’un de ses restaurants préférés, les membres de la section locale lui ont présenté le prix. Karl a dit qu’elle ne s’attendait vraiment pas à une surprise.

« Il fallait reconnaître son travail. »

Il dit que sa présidente « super géniale » travaille constamment au nom des membres. Après une longue journée de travail, elle retourne chez elle et met à jour le groupe Facebook pour tenir les membres informés. Selon Karl, Rose en a fait un devoir.

« Si on y réfléchit, c’est probablement la raison pour laquelle notre section locale est si bien perçue, explique-t-il. Elle est partout, et elle n’arrête pas. Elle s’assure que tout ce qui doit être vu l’est. C’est beaucoup de travail. »

« Quand je reviens du travail, je suis exténué et je m’étends sur le divan. Mais, une seconde après, j’entends les notifications sur mon BlackBerry : PING! PING! »

C’est habituellement Rose qui lui demande de l’aider à traduire quelque chose pour le groupe Facebook. Au sein de la section locale, ils font beaucoup d’efforts afin d’assurer que les messages sont aussi accessibles aux membres anglophones qu’aux membres francophones.

« Nous travaillons ensemble et nous y mettons tous un certain niveau d’énergie, rappelle Karl. Mais je traduis des messages qu’elle a déjà passé pas mal de temps à rédiger. Et elle a fait tout ça entre son retour à la maison, la préparation du repas, les cours de jiu-jitsu de ses enfants…. Elle n’arrête jamais. »

Une présidente bien contente!
Une présidente bien contente!

Pendant qu’elle fait tout cela, Karl reçoit des notifications — PING! PING! — encore des demandes de traduction.

« Sa détermination est incroyable. »

Mais, même si c’est beaucoup de travail, il confie que Rose a le don de mobiliser les gens et de rendre le travail amusant. Même s’il y a beaucoup d’autres membres qui participent activement à la vitalité de la section locale, il fait valoir que Rose est le puissant moteur derrière la réussite de la section locale.

« Il n’existe pas de mot pour dire à quel point elle est formidable. »

Nous avons pris la liberté de voler sans vergogne quelques excellentes photos de la page Facebook de la section locale 70130. Vous pouvez les voir et en voir d’autres sur notre compte Flickr. Si vous voulez exprimer vous aussi certains des remerciements qui figurent dans le présent article, nous vous encourageons à laisser un commentaire ci-dessous!