Jour national de deuil – le 28 avril

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En tant que militants et militants syndicaux, certains de nos travaux les plus importants sont liés à la sécurité en milieu de travail. Chaque année, il y a encore un nombre de travailleurs trop nombreux qui succombent à des blessures fatales ou des maladies professionnelles.

Malheureusement pour plusieurs familles Albertiennes, 2013 fut une année désastreuse en raison du nombre élevé de décès en milieu de travail. D’après le Calgary Herald, les maladies professionnelles ont presque doublé; c’est surtout les maladies professionnelles qui sont responsables de l’augmentation spectaculaire.

Les industries en plein essor en Alberta sont accompagnées d’une grande part de risques à la santé humaine : en 2013, 99 travailleurs qui ont développé des maladies pulmonaires ont perdu leurs vies. Pour les travailleurs du charbon, c’est la pneumoconiose (souvent appelé l’asthme de mineurs) qui est souvent incriminée. D’autres travailleurs exposés à l’amiante courent un grand risque de développer des cas d’amiantose ou de mésothéliome.

Mais on n’a pas besoin de travailler dans une mine de charbon pour entrer en contact avec des matières dangereuses.

« Nos membres travaillent toujours dans des immeubles du gouvernement qui ont de l’amiante, explique le Vice-président régional Kevin King. L’amiante est interdit en Saskatchewan, mais elle existe toujours dans les immeubles du gouvernement fédéral en Alberta. »

Et bien sûr,  plusieurs de nos membres travaillent à l’extérieur, dans des parcs nationaux et des lieux historiques à travers le pays. M. King dit que les éléments extérieurs apportent leurs propres dangers.

« Dans les parcs nationaux, la façon dont les arbres sont abattus pose des problèmes. Nous avons aussi des soucis relatifs à l’opération des tronçonneuses et d’autre équipement. »

Il va sans dire que Parcs Canada a été durement atteint par les mises à pied de 2012, M. King s’inquiète du manque de personnel et comment celle-ci touche l’entretien de base d’appareils potentiellement dangereux.

« On s’attend toujours à ce que l’on fournisse des services aux membres du public, mais en grande partie, on peut se demander s’il y a assez de temps afin d’entretenir cet équipement. »

Ces changements récents au Code canadien du travail sont aussi au cœur des préoccupations du militant syndical. Comme vous vous en souviendrez, le projet de loi C-4 a privé les agents de santé et sécurité de leurs pouvoirs d’exécutions afin de les transmettre à la ministre du Travail.

Le gouvernement maintient que les agents de santé et sécurité continueront à faire respecter le Code canadien du travail.

« Il n’y a pas de mise en force à moins qu’il y ait un incident, » explique M. King.

« Il me semble qu’il y a eu un changement. Et l’on vient de faire un saut en arrière d’une génération ou deux. »