Des nouvelles des bourses d’études

Ce mois-ci, grâce au coup de pouce du Syndicat des employées et employés nationaux, six jeunes ont pu entrer à l’université. Et pourtant, ce n’est qu’en avril dernier, à l’occasion de la Conférence des présidentes et présidents, que les membres ont levé des fonds afin de créer une bourse visant à aider des jeunes du secondaire à poursuivre leurs études postsecondaires.

Wesley Van Camp, de la Colombie-Britannique, a reçu une bourse d’études de 1 000 $ pour entamer un baccalauréat en sciences à l’Université de Victoria. Le texte de Wesley portait sur l’importance du mouvement syndical et faisait remonter les origines de ce mouvement au syndicat des typographes de Toronto.

« La devise du syndicat des imprimeurs de Toronto, en 1872, résume à elle seule les premières contributions du mouvement syndical aux valeurs canadiennes : ‘‘Nous ne voulons pas plus d’argent, nous voulons plus de cerveaux. Nous ne voulons pas des esclaves plus riches, nous voulons des hommes meilleurs’’ », écrit Wesley.

Relatif au contenu : Photo de Wesley Van Camp qui reçoit son chèque.

Donna Pan, de Pickering (Ontario), a reçu une bourse de 1 000 $ qui l’aidera à poursuivre des études commerciales à l’Université de Toronto. Dans son texte, intitulé La valeur des syndicats canadiens, elle soutient que, « en tant que membres d’une même nation, les citoyens doivent repenser la valeur des syndicats et le rôle qu’ils ont joué dans l’établissement des normes de travail qui s’appliquent à l’ensemble des Canadiennes et des Canadiens ».

« Si les citoyennes et citoyens du Canada connaissaient mieux les valeurs défendues par les syndicats, on verrait augmenter le pourcentage des travailleurs syndiqués, ce qui améliorerait la société dans son ensemble », conclut-elle.

Relatif au contenu : Photo de Donna Pan qui reçoit son chèque.

La région Hors Canada a décerné sa bourse de 1 000 $ à Audrey Chiasson-Séguin, qui commence un programme en sciences humaines au cégep de l’Outaouais, à Gatineau (Québec). Audrey estime que les contributions les plus importantes des syndicats ont trait aux droits et aux libertés.

« Bien que la création de la Charte canadienne des droits et libertés date du 17 avril 1982, elle est encore d’actualité de nos jours. Elle est basée sur des valeurs qui sont fondamentales. Les syndicats œuvrent dans le même sens que cette Charte et c’est ce qui, selon moi, fait d’eux des atouts incontestés dans le domaine de l’emploi », explique-t-elle.

La région RCN (CT) a partagé sa bourse entre trois lauréats. « J’ai pris connaissance des trois textes soumis et j’ai vraiment été impressionné par le travail de ces élèves, affirme Richard Ballance, vice-président régional. Nous croyons qu’ils méritent tous trois de voir leurs efforts récompensés. »

Maggie Wallace a reçu 500 $ pour son texte intitulé Vous aimez notre pays? Dites merci aux syndicats. Cette bourse l’aidera à faire un baccalauréat en arts à l’Université McGill. Maggie explique que les syndicats « donnent l’exemple des valeurs sociales du Canada, soit ‘‘les trois C’’ ». À son avis, la collaboration, la compassion et l’art du compromis sont les principales valeurs des syndicats.

Morgan Birdgenaw, qui étudie maintenant en sciences de l’alimentation et en nutrition, a reçu une bourse de 300 $ pour l’aider à payer ses études. Dans son texte, elle insiste fortement sur les droits des femmes et sur la santé et sécurité au travail.

« Le mouvement syndical encourage le respect du vieux concept d’égalité sans égard au sexe ni à la race, et que nous, en tant que Canadiens, considérons comme un aspect de la vie quotidienne », écrit-elle.

Averie Rowan a reçu une bourse de 200 $ qui l’aidera à poursuivre des études en psychologie à l’Université Western.

« La compassion est l’une des qualités que l’on reconnaît aux Canadiens. Elle est véhiculée par les syndicats, qui se sont battus âprement pour faire accepter l’égalité des sexes et des races en milieu de travail et donner droit aux congés parentaux. Les changements provoqués par les syndicats nous ont amenés à réfléchir à la diversité et à en tenir compte davantage », explique-t-elle.

Nous, les membres du Syndicat des employées et employés nationaux, sommes très fiers de ces étudiants et de leur bon travail. Nous leur souhaitons du succès dans leurs études et nous espérons sincèrement qu’ils nous donneront encore de leurs nouvelles.