Nos anciens combattans méritent mieux que ça

Hier, le vice-président exécutif national, Eddie Kennedy, s’est joint à plus de 150 manifestants à Sydney, en Nouvelle-Écosse, devant le bureau de district d’Anciens Combattants que le gouvernement veut fermer.

Il y a des bureaux de district un peu partout au pays pour aider les anciens combattants et répondre à leurs questions au sujet de leurs prestations. Le bureau de Sydney est l’un des trois bureaux de district qui fermeront leurs portes dans la région de l’Atlantique.

Les anciens combattants de Sydney devront dorénavant s’adresser à l’un des cinq bureaux de Service Canada sur l’île. Cependant, le niveau de service sera complètement différent.

« Il devront utiliser un ordinateur ou composer un numéro sans frais. Ils ne recevront pas le soutien direct auquel les avaient habitués le bureau d’Anciens Combattants », déclare Eddie Kennedy, qui vit au Cap-Breton.

S’ils ont besoin de plus de soutien, un soutien que seul un bureau de district peut offrir, les vétérans devront aller à Halifax.

« Et on parle d’un trajet de cinq heures pour l’aller seulement », ajoute Eddie Kennedy.

Le ministère des Anciens Combattants subit des compressions depuis 2011; son budget a été réduit de 226 M$. Par ailleurs, le ministère prévoit avoir 500 employés de moins d’ici cinq ans. Plus de 1 000 avis ont déjà été distribués à des employés touchés d’ACC.

Il y a 145 anciens combattants sur l’île du Cap-Breton.

Les autres bureaux de district qui fermeront leurs portes sont ceux de Charlottetown (Île‑du‑Prince‑Édouard), de Corner Brook (Terre‑Neuve), de Windsor (Ontario), de Thunder Bay (Ontario), de Kelowna (Colombie‑Britannique), de Saskatoon (Saskatchewan), et de Brandon (Manitoba).