Jeudi, nos membres se sont rassemblés à l’extérieur du Musée des sciences et de la technologie du Canada, puis, vendredi, devant le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada pour protester contre les compressions budgétaires dans la fonction publique. À peine deux semaines avant Noël, la Société des musées de sciences et technologies du Canada a mis à pied 17 employés.
Le président national du SEN, Doug Marshall, avait un message pour la Société : « Il faut garder les folies dans la cuisine bizarre! Elles n’ont pas leur place au sein de la direction ni du gouvernement fédéral. » M. Marshall faisait bien sûr référence à la plus populaire exposition du Musée des sciences et de la technologie du Canada, une cuisine dans laquelle les visiteurs éprouvent une désorientation spatiale.
On dirait bien que les folies ne se limitent plus à la cuisine. La société affirme avoir fait les mises à pied en raison des pressions budgétaires. Cependant, elle a maintenu 15 postes de cadres supérieurs (un cadre supérieur pour 13 employés) et leur a versé des primes annuelles.
« Lorsque vous réduisez la qualité des services publics, vous minez le Canada », affirme Larry Rousseau, vice-président exécutif régional de la région de la capitale nationale de l’AFPC. « C’est ce qu’a toujours représenté cette établissement pour ma famille et moi, pour les gens d’Ottawa et pour tous les Canadiens en général. »
L’équipe régionale responsable des sections locales des employeurs distincts du SEN s’est également présentée pour offrir son soutien et parler aux visiteurs. Les employés du musée ont distribué des fiches d’information pour expliquer les répercussions négatives des compressions budgétaires sur les expositions à venir et sur la préservation des artéfacts, entre autres services.
« Nous voulons simplement faire notre travail et nous occuper de notre merveilleuse collection, pas seulement pour nos contemporains, mais pour les générations à venir », a déclaré un employé du musée. « Nous voulons que les gens amènent leurs enfants et que ces derniers reviennent à leur tour avec leurs propres enfants pour admirer la même formidable collection. »
Ce que vous pouvez faire : communiquez avec Denise Amyot, présidente-directrice générale de la Société du Musée des sciences et de la technologie du Canada, et demandez-lui instamment de respecter la Loi sur les musées et notre convention collective. Voici ses coordonnées :damyot@technomuses.ca; 613-993-0775; @damyot (Twitter).