Retour sur les lieux de travail : le plan du gouvernement laisse encore à désirer

26 juin 2020

Le gouvernement a annoncé cette semaine ses lignes directrices concernant le retour au bureau des fonctionnaires fédéraux, à l’heure où on commence partout au pays à assouplir les restrictions liées à la COVID-19. Le plan n’indique pas à quel moment les employés seront appelés à retourner sur les lieux de travail, laissant plutôt le soin à chaque ministère d’opérer une transition graduelle selon une série de conditions.

Le Conseil du Trésor a mis en œuvre plusieurs recommandations de l’AFPC, notamment en promettant que les conventions collectives seront respectées, en reconnaissant la nécessité d’améliorer l’accès au soutien en santé mentale, et en s’engageant à consulter les comités de santé et de sécurité et les syndicats.

Les lignes directrices soulignent également que bon nombre de fonctionnaires ne pourront pas retourner au bureau tant qu’ils n’auront pas accès à certains services importants, comme la garde d’enfants et les écoles. Elles reconnaissent en outre le bien-fondé d’autres importantes conditions préalables, comme la disponibilité de l’équipement de protection; la capacité de préparer et de préserver un espace physique propre et sécuritaire; et les mécanismes de coordination nécessaires pour planifier, superviser et surveiller la transition.

L’AFPC a certaines inquiétudes à l’égard des lignes directrices actuelles :

  • Puisque le retour au bureau sera supervisé par les chefs de service, il se pourrait que les règles ne soient pas appliquées uniformément au sein de la fonction publique fédérale. Il faudrait éviter que les gestionnaires créent des conditions de travail inéquitables entre les différents services et ministères.
  • Nous voulons que ce soient des experts scientifiques qualifiés – et non les gestionnaires locaux – qui statuent sur le caractère sécuritaire des lieux de travail et sur l’équipement de protection requis.
  • Les employés qui sont appelés à retourner sur le lieu de travail devraient recevoir un préavis d’au moins deux semaines.
  • Il est peu question de consulter les comités d’équité en matière d’emploi sur les défis particuliers des groupes désignés, notamment les personnes ayant un handicap. Nous avons exhorté le gouvernement à s’engager à mettre en place un processus qui tient compte des répercussions de la COVID-19 sur divers groupes comme les femmes, les Autochtones et les personnes racialisées, LGBTQ2+ et/ou ayant un handicap.

Pour assurer la sécurité de nos membres et du public d’ici l’arrivée d’un vaccin, il faut permettre aux fonctionnaires de travailler à distance aussi longtemps que nécessaire et voir à ce que des mesures de sécurité aient été mises en place en cas de retour sur les lieux de travail.

Nouvelle politique de télétravail?

Comme il l’a indiqué dans les nouvelles lignes directrices, le président du Conseil du Trésor, Jean-Yves Duclos, estime que la pandémie nous aura notamment appris qu’il serait possible et même pratique pour certains fonctionnaires de travailler à domicile en permanence. Il a ajouté que le gouvernement avait commencé à réfléchir au nombre de bureaux et aux locaux dont il souhaitait disposer au cours des prochaines années.

COVID-19 nous a donné l’occasion de repenser le télétravail dans la fonction publique fédérale, mais les conditions de travail de nos membres doivent être négociées avec le syndicat en toute concertation avec les membres.

Source: AFPC

L’AFPC réclame plus d’aide pour les services de garde

L’économie canadienne reprend tranquillement, mais bien des personnes, surtout des femmes, ne pourront retourner au travail faute de services de garde abordables et accessibles. Il y a toujours eu un manque criant de services de garde agréés, mais la pandémie empêche maintenant les garderies de fonctionner à pleine capacité.

Rareté des services de garde

On s’attend à ce qu’il y ait moins de places en garderie pendant un certain temps en raison des mesures de précaution qui doivent être appliquées. Le gouvernement du Québec, par exemple, a autorisé la réouverture graduelle des garderies, mais à 30 % de leur capacité normale. Comme on doit faire le dépistage auprès des enfants et des parents à leur arrivée, surveiller la santé des enfants tout au long de la journée et nettoyer les jouets et les surfaces, le ratio d’enfants par éducatrice est limité.

Préoccupations en matière de sécurité

De nombreux parents s’inquiètent de la santé et de la sécurité de leurs enfants, surtout ceux qui doivent recourir à des services de garde non agréés et non réglementés. Comme les directives varient d’une province et d’un territoire à l’autre, les parents craignent davantage d’envoyer leurs enfants en garderie.

Meilleur accès aux services de garde abordables

L’Alliance de la Fonction publique du Canada continue de militer activement pour des services de garde accessibles, abordables, sécuritaires et de qualité. La COVID-19 a mis en relief l’importance des services de garde d’enfants et les défis qui s’y rattachent.

Le gouvernement doit faire mieux. L’AFPC souhaite un avenir où les services de garde autorisés : 

  • seront accessibles, abordables et offriront des soins éducatifs de qualité à la petite enfance;
  • seront inclusifs et auront des programmes qui tiennent compte des caractéristiques culturelles;
  • offriront une rémunération décente et un meilleur soutien au personnel chargé de l’éducation à la petite enfance;
  • feront preuve de souplesse et de compréhension pour permettre aux mères en particulier de retourner au travail si elles le souhaitent.

Le gouvernement doit : 

  • étendre l’accès aux services de garde d’urgence sûrs, agréés et gratuits aux parents d’enfants d’âge préscolaire et scolaire qui doivent travailler durant la pandémie;
  • intégrer le financement des services de garde d’enfants à son plan d’intervention de sorte qu’il y ait des programmes de garde d’enfants agréés lorsque la crise sanitaire prendra fin;
  • veiller à ce que les services de garde soient universels, accessibles, abordables, inclusifs et de qualité;
  • permettre aux fonctionnaires de continuer à utiliser le congé 699 s’ils n’ont pas accès à des services de garde adéquats et sécuritaires pour leurs enfants.

Sauvons les services de garde et d’éducation à la petite enfance

Joignez-vous à l’AFPC et signez la pétition pour éviter l’effondrement du réseau des services de garde et d’éducation à la petite enfance en raison de la pandémie de COVID-19. Le gouvernement doit élaborer un plan pour soutenir ce secteur et mettre en place un réseau de services de garde qui répondent aux besoins des enfants et de leurs parents – des services dont nous sommes tous fiers.

Source : http://syndicatafpc.ca/lafpc-reclame-plus-daide-services-garde

La clé d’un plan de retour au travail réussi

L’AFPC met tout en œuvre pour que le gouvernement fédéral prenne les mesures nécessaires afin d’assurer, dans ses bureaux et ses lieux de travail au pays, un retour au travail sécuritaire pour les travailleurs et travailleuses, leur famille et le grand public.

L’AFPC soutient que la santé, la sécurité, le bien-être et le droit à la vie privée des fonctionnaires doivent être au cœur du plan de retour au travail, et que celui-ci doit tenir compte du fait que, jusqu’à la mise au point d’un vaccin, la COVID-19 compromettra la santé physique et mentale des travailleurs.

Par ailleurs, l’AFPC préconise ce qui suit :

  • Toutes les dispositions de retour au travail doivent être compatibles avec les conventions collectives et les obligations juridiques.
  • Puisque certains groupes d’équité ont été touchés de manière disproportionnée par la COVID-19, ce plan doit s’inscrire dans une perspective d’équité et de droits de la personne.
  • Le plan général et toute mesure doivent être conformes aux directives des autorités de santé publique et aux évaluations d’experts afin d’endiguer la propagation du coronavirus.

L’AFPC réclame également la prise des mesures suivantes.

Conditions pour le retour au travail

  • Fournir des directives claires pour déterminer qui devra retourner sur les lieux de travail et qui continuera de travailler à domicile. Pour éviter la discrimination, la décision ne devrait pas être laissée à la discrétion de la direction.
  • Donner aux personnes qui retourneront sur les lieux de travail un préavis raisonnable d’au moins deux semaines pour leur permettre de gérer la transition et de s’y adapter graduellement.
  • Permettre aux fonctionnaires qui vivent avec une personne immunodéficiente de continuer à travailler à distance pour réduire au minimum les risques de contagion dans leur foyer jusqu’à la mise au point d’un vaccin.
  • Continuer de donner à nos membres accès à un « autre congé payé » (code 699) pour tenir compte des diverses réalités, y compris les responsabilités en matière de garde d’enfants découlant de la COVID-19, notamment pour les parents qui ne peuvent ou ne veulent pas renvoyer leurs enfants à l’école ou à la garderie.
  • Reconnaître que la productivité baissera en raison de la pandémie, et que les personnes salariées ne devraient pas en être pénalisées dans leur évaluation du rendement.
  • Consulter véritablement les syndicats au sujet de la réorganisation du travail et négocier les conditions avec eux, surtout si les changements entraînent un réaménagement des effectifs.

Transport en commun et espaces communs

  • Prendre en compte qu’en retournant sur ses lieux de travail, l’employé est plus susceptible de contracter le virus, puisqu’il devra peut-être conduire son enfant à l’école ou à la garderie, prendre un autobus ou un train, utiliser des toilettes publiques ou emprunter l’ascenseur.
  • Mettre en place une stratégie pour faire respecter la distanciation de deux mètres, y compris dans les espaces communs, tout en préservant l’accès aux installations essentielles, comme les toilettes, les ascenseurs, les micro-ondes et les réfrigérateurs.
  • Établir une marche à suivre lorsque la distanciation physique de deux mètres est impossible, par exemple dans les ascenseurs, les entrées, les escaliers, les toilettes et les transports en commun.
  • Tenir compte du fait que certaines personnes ne peuvent pas utiliser le transport en commun en raison du risque d’infection, et leur proposer des mesures d’adaptation comme des espaces de stationnement additionnels ou à prix réduit si elles peuvent se rendre au travail en voiture.
  • S’assurer que la direction applique les stratégies de santé et sécurité, comme le décalage des horaires de travail, le contrôle ou la restriction de l’accès aux espaces communs, la désinfection et le nettoyage plus fréquents des lieux, la préparation et la formation relatives aux situations d’urgence, ainsi que la formation et les communications sur les procédures de santé et sécurité liées à la COVID-19 et sur l’utilisation de l’équipement de protection individuelle (EPI).

Principes généraux de santé et sécurité, plan sanitaire et besoins des travailleurs et travailleuses

  • Élaborer un plan sanitaire rigoureux et effectuer une évaluation des risques dans les espaces de travail du gouvernement fédéral.
  • Mettre en place un plan de suivi des cas de COVID-19 dans la fonction publique, y compris des procédures à suivre quand une personne est déclarée positive.
  • Évaluer les besoins en matière d’équipement de protection individuelle et les harmoniser aux directives des agences de santé publique provinciales et territoriales qui recommandent le port des gants et du masque, surtout quand la distanciation physique est impossible.
  • Prévoir du soutien pour le personnel à distance en matière d’ergonomie, de santé mentale et d’équipement de travail.
  • Offrir aux gestionnaires et aux membres des comités de santé et sécurité au travail de la formation sur la gestion des problèmes de santé mentale qui pourraient découler ou qui ont découlé de la COVID-19.
  • Déterminer, à l’aide de données médicales suffisantes et de l’évaluation d’un professionnel technique, en quoi les systèmes de ventilation peuvent contribuer à la transmission du virus.
  • Établir un plan pour assurer la conformité continue des installations sanitaires et des systèmes de ventilation au Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail.
  • Envisager de ralentir la conversion vers le travail axé sur les activités. Toutes les modalités de travail devraient être évaluées en fonction de la COVID-19.

Garde d’enfants

  • Fournir des directives claires sur les mesures à offrir aux membres du personnel qui doivent continuer de s’occuper de leurs enfants tout en travaillant en raison de la COVID-19.
  • Permettre aux parents de se prévaloir de l’« autre congé payé » (code 699) pour assumer leurs responsabilités découlant de la COVID-19, notamment s’ils sont forcés de garder leurs enfants à la maison malgré la réouverture des écoles et des garderies.
  • Prévoir des négociations avec l’AFPC afin que la proposition en matière de garde d’enfants soit mise en œuvre dans le cadre des conventions collectives.

Violence conjugale et familiale

  • Donner un aperçu des mesures qui seront prises pour que les personnes salariées se sentent appuyées et protégées en cas de violence familiale, qu’elles retournent sur leur lieu de travail ou continuent de travailler à la maison.
  • Planifier le parachèvement d’une entente avec l’AFPC sur le congé pour les victimes de violence familiale.

Équité en matière d’emploi et droits de la personne

  • Établir une approche de gestion qui tient compte des répercussions démesurées de la COVID-19 sur certains groupes, dont les personnes ayant un handicap, les femmes, les personnes racialisées et les Autochtones.
  • Mettre en place des lignes directrices qui assureront le respect par l’employeur des obligations en matière de droits de la personne, de droits à la vie privée et d’équité en matière d’emploi.
  • Prévoir consulter le Comité mixte sur l’équité en matière d’emploi du CNM et les comités ministériels d’équité en matière d’emploi quant aux changements aux pratiques, aux processus et aux politiques qui pourraient toucher les travailleurs et travailleuses (p. ex., télétravail, changements technologiques, espaces de travail) en raison de l’incidence disproportionnée de la COVID-19 sur les groupes d’équité.

Vie privée

  • Préciser que toute information ventilée (selon l’âge, le genre, la race, etc.) recueillie qui pourrait être utile pour les négociations collectives sera communiquée à l’AFPC pour qu’elle puisse évaluer l’incidence disproportionnée de la COVID-19 sur ses membres.
  • S’assurer que l’employeur recueille toutes les données sur la santé ou l’emploi dans le respect des obligations en matière de protection de la vie privée et qu’il les stocke de manière sécurisée.

L’AFPC exhorte le gouvernement à continuer de consulter véritablement les syndicats fédéraux durant l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de retour au travail.

Jusqu’à l’élaboration d’un plan général acceptable, l’AFPC recommande fortement que ses membres continuent de travailler à distance dans la mesure du possible.

Nous vous tiendrons au courant dès qu’il y aura du nouveau concernant ce plan.

 

Source : http://syndicatafpc.ca/cle-dun-plan-retour-travail-reussi

Report du Congrès de l’AFPC et des délais

 Le président national du SEN, Kevin King, a assisté à la réunion du Conseil national d’administration de l’AFPC la semaine dernière, où des motions ont été adoptées pour suspendre le Congrès national de l’AFPC, les congrès régionaux de l’AFPC et tous les délais connexes.

Les directives canadiennes en matière de santé en réponse à la pandémie de COVID‑19 ont interdit les rassemblements publics, fermé de nombreux lieux de travail et imposé l’auto-isolement. L’incertitude et le paysage changeant de la réglementation ont été les facteurs ultimes de la décision de reporter le tout jusqu’à ce que la situation devienne plus claire.

Tous les congrès seront reportés d’une année civile; les congrès régionaux prévus en 2020 seront reportés à 2021, et le Congrès 2021 de l’AFPC aura lieu en 2022.

Enfin, le Conseil a également adopté une motion selon laquelle les délais relatifs aux congrès des Éléments seront suspendus. Pour les membres du SEN, il s’agissait d’une décision importante afin que les résolutions et les élections lors de notre Congrès qui a été reporté correspondent à ce que fera l’AFPC. Si les suspensions nécessitent de nouvelles prorogations, celles-ci seront évaluées par le Conseil à une date ultérieure.

« Il s’agit de la décision la plus démocratique que l’on ait pu prendre en cette période étrange, a déclaré Kevin King. Nous avons exploré de nombreuses possibilités, mais au bout du compte, le report des congrès et la suspension des délais tiennent compte de la sécurité et du bien-être de tous les membres et de leur famille. »

 

 

Report du Congrès du SEN en 2021

L’Exécutif national du SEN a adopté une motion visant à reporter en 2021 le Congrès triennal qui devait se tenir du 24 au 28 août 2020. Pour cette raison, les dates limites d’inscription et les échéances relatives au Congrès ont toutes été reportées à une date qui reste à déterminer.

  • Les échéances relatives à l’élection de déléguées et délégués des sections locales sont suspendues
  • Les réunions du comité du Congrès prévues du 7 au 10 juin sont également reportées
  • Si vous avez déjà fait votre inscription en ligne, l’information est enregistrée. Il est toujours possible de vous inscrire; de nouvelles dates d’inscription seront affichées ultérieurement
  • Les membres peuvent tout de même soumettre des résolutions, comme le prévoient les documents de gouvernance du SEN

La décision de reporter le Congrès n’a pas été facile à prendre, mais compte tenu des facteurs énoncés par l’Agence de la santé publique du Canada, des mesures d’urgence provinciales et territoriales et des directives municipales, il était nécessaire de revoir la logistique et les attentes relatives aux déléguées et délégués afin de protéger leur santé et pour assurer la sécurité de leur famille et de celle du personnel du SEN, tout cela en préservant l’intégrité de notre institution démocratique.

 

Respectueusement soumis et en toute solidarité,

 

Kevin King

Président national du SEN

 

 

Phénix : Le recouvrement des trop-payés salariaux durant la pandémie de COVID-19

Veuillez trouver ci-dessous l’avis reçu du gouvernement sur le recouvrement des trop-payés salariaux durant la pandémie de COVID-19.

Comment le recouvrement des trop-payés sera-t-il réglé pendant la pandémie du syndrome du Covid-19?

À la lumière de la situation pandémique actuelle, le Centre de paye suspend temporairement les plans de le recouvrement des trop-payés pour tous les nouveau trop-payés qui,  à compter du 23 mars 2020, satisfont aux critères de remboursement en vertu des assouplissements « Recouvrement sur une période prolongée suite à la mise en œuvre de Phénix » de la politique énoncés dans la Directive sur les conditions d’emploi. Cette mesure opérationnelle permettra au Centre de paye de classer par ordre de priorité les opérations de paye des employés.

Le Centre de paye continuera d’informer les employés de tout nouveau trop-payé. Cependant, les trop-payés qui relèvent des flexibilités décrites dans le bulletin d’information: Flexibilités supplémentaires à l’égard du recouvrement trop-payés, des avances de salaire d’urgence et des paiements prioritaires, les avances de salaire d’urgence et les paiements prioritaires seront suspendus jusqu’à nouvel ordre. Cela couvre les trop-payés, les avances de salaire d’urgence et les paiements prioritaires reçus par les employés en raison de problèmes résultant directement de Phoenix. Un employé peut toujours choisir de rembourser son nouveau trop-payé de la manière qui correspond le mieux à sa situation. Les employés devront informer le centre de paye en conséquence.

Le recouvrement des trop-payes continuera pour le recouvrement des montants à payer découlant des opérations de rémunération courantes, ce qui comprend, entre autres, ce qui suit :

  • Les trop-payés dont le taux de remboursement est inférieur à 10 % de la rémunération brute bimensuelle d’un employé;
  • Les périodes de congés non payés de cinq jours ou moins;
  • Les congés effectivement anticipés (congés de vacance et de maladie) au moment de la cessation d’emploi (pour des raisons autres que l’invalidité, la maladie ou la mise à pied);
  • L’annulation d’un accord de congé avec étalement du revenu par l’employé, lorsque le congé a été pris;
  • Les montants consentis en prêt aux employés pour régler des cotisations syndicales;
  • Les indemnités de maternité et les indemnités parentales, lorsque l’employé n’a pas respecté ses obligations énoncées dans sa convention collective ou dans ses conditions d’emploi; et
  • Les montants à payer au titre des régimes d’assurance-maladie, de la prestation supplémentaire de décès, de l’assurance-invalidité et de l’assurance-invalidité de longue durée en raison de congés non payés.

Le recouvrement des trop-payés se poursuivra également pour les trop-payes associés à la cessation d’emploi, à la fin de la durée des contrats d’employé temporaire ou aux contrats d’employés temporaires sans aucune autre prorogation ou sans renouvellement (à partir des premiers fonds disponibles)

Notez que les plans de recouvrement resteront en vigueur pour les employés qui ont déjà des plans de remboursement en place, comme convenu. Cependant, ces plans de recouvrement peuvent être modifies si les employés éprouvent des difficultés financières; les employés dans telles situations doivent contacter le Centre de contact avec la clientèle au 1-855-686-4729 ou remplir un Formulaire de rétroaction sur Phénix pour demander un arrangement plus flexible.

Les ministères et organismes qui ne sont pas desservis par le Centre de paye peuvent également suspendre temporairement la perception des nouveaux paiements en trop versés conformément aux possibilités. Ils peuvent également offrir la possibilité de modifier les plans de remboursement lorsque les employés peuvent éprouver des difficultés en vertu de la Directive sur les conditions d’emploi.

Source : http://syndicatafpc.ca/phenix-recouvrement-trop-payes-salariaux-durant

COVID-19 : Nouvelle échéance pour les demandes de congé annuel du groupe PA

En raison de la pandémie de COVID-19, l’AFPC a pu reporter au 15 mai 2020 la présentation des demandes de congé annuel par les membres du groupe PA.

En effet, l’AFPC et le Conseil du Trésor ont convenu, dans le protocole d’entente signé cette semaine, de changer l’échéance initiale du 15 avril. L’employeur aura jusqu’au 1er juin pour répondre aux demandes de congé.

Cela dit, les fonctionnaires qui voudraient prendre des vacances durant les deux premières semaines de juin doivent soumettre leur demande avant le 15 avril. L’employeur fera tous les efforts possibles pour y répondre avant le 1er mai.

L’échéance pourrait encore être repoussée selon la durée de la pandémie.

COVID-19 : Modifications au Régime de soins de santé de la fonction publique

En raison de la COVID-19, l’AFPC s’est entendue avec l’employeur pour modifier temporairement le Régime de soins de santé de la fonction publique dans le but d’aider les membres à obtenir les services dont ils ont besoin.

Les changements comprennent :

  • La prolongation de la garantie-voyage d’urgence, qui passe de 40 à 60 jours.

Les changements suivants sont en vigueur jusqu’au 24 avril 2020 :

  • Les travailleurs sociaux feront partie de la catégorie des professionnels en santé mentale et leurs services pourront être remboursés jusqu’à concurrence du montant annuel admissible.
  • Il n’est plus nécessaire d’obtenir une ordonnance d’un médecin pour des services en santé mentale ou de physiothérapie.
  • Les médicaments sur ordonnance pour un traitement d’entretien pourront, au besoin, être délivrés plus tôt et au-delà de la limite actuelle de 100 jours.

Cliquez sur le lien suivant pour connaître tous les détails de ces changements :

www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor/services/regimes-assurance/regime-soins-sante/avis-information/covid-19-mesures-temporaires-regime-soins-sante-fonction-publique.html

Nous continuerons de suivre la situation et nous rencontrerons l’employeur pour éventuellement apporter d’autres modifications au Régime durant la pandémie.

Nous entamerons aussi, dans un avenir très rapproché, une série de négociations concernant le Régime. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant.

COVID-19 : Jour et nuit, le personnel d’Affaires mondiales vient en aide aux Canadiens bloqués à l’étranger

Au ministère des Affaires mondiales, nos membres travaillent sans relâche pour rapatrier les Canadiennes et les Canadiens bloqués à l’extérieur du pays à cause de la COVID-19.

Imaginez une grande salle avec d’immenses cartes du monde, des écrans de télévision diffusant des nouvelles en continu, des téléphones qui sonnent sans arrêt et le cliquetis des claviers d’ordinateurs. Vous êtes au Centre de surveillance et d’intervention d’urgence à Ottawa, l’épicentre des efforts déployés par nos membres.

« Il y a des gens qui travaillent ici 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 depuis quelques mois pour répondre à la crise de la COVID-19, explique Brent Robson, directeur, Intervention d’urgence, au Ministère. Tout le monde se retrousse les manches et fait son boulot. »

Brent Robson, directeur, Intervention d’urgence, au Ministère

Le nombre d’employés affectés au rapatriement des Canadiens a augmenté de façon exponentielle depuis le début de la pandémie. À l’heure actuelle, il y en a plus de 250, dont certains, provenant d’autres départements d’Affaires mondiales, viennent prête main-forte après leurs heures de travail.

« Tous les autres membres de mon équipe sont des bénévoles. Et pour plusieurs, c’est la première fois qu’ils participent à ce genre d’opération », relate Katryna Johnston, agente de planification d’urgence pour les Amériques et membre de l’AFPC. Son équipe est chargée d’organiser les vols commerciaux et d’urgence qui permettront de rapatrier les Canadiens.

« Ils font un travail extraordinaire! Grâce à eux, nous avons enregistré plusieurs succès », ajoute-t-elle. Quelques minutes plus tard, des hourras ont fusé dans le Centre : un avion rempli de Canadiens venait de quitter le Pérou.

Katryna Johnston, agente de planification d’urgence pour les Amériques

Five temporary call centres have been set up to take calls from Canadians, even spilling out into the lobby of the Global Affairs headquarters in Ottawa, where workstations have been meticulously set up 8 to 10 feet apart.

Le Centre héberge temporairement cinq centres d’appel pour les Canadiens, dont quelques-uns ont dû être installés dans le hall du Ministère. Tous les bureaux sont placés à 1 ou 2 mètres de distance, conformément aux règles de distanciation sociale.

Diego Matteo, membre de l’AFPC et agent principal des opérations au ministère des Affaires mondiales, s’occupe de former les nouveaux bénévoles des centres d’appel aux quatre coins d’Ottawa. Il y a même des gens en région éloignée qui donne un coup de pouce.

« À midi ou à minuit, il y a autant de gens qui travaillent, dit-il. Les membres de l’AFPC sont le visage du Ministère; ils traitent avec les gens qui vivent une crise, qui sont démunis, qui ont des problèmes médicaux, qui sont coincés quelque part et n’ont plus d’argent. »

Partout dans le monde, les frontières se referment afin de ralentir la propagation du virus. Il devient de plus en plus difficile, par conséquent, d’organiser les déplacements des personnes bloquées à l’étranger. Mais qu’il s’agisse de réserver des vols d’urgence ou de traiter des prêts gouvernementaux pour les voyageurs qui doivent rester sur place, le personnel d’Affaires mondiales Canada continuera d’aider les gens qui en ont besoin durant la pandémie.

« En fait, nous sommes là pour aider la population », résume Mme Johnston.

Source : http://syndicatafpc.ca/covid-19-jour-nuit-personnel-daffaires-mondiales

Les membres du Programme de passeport appelés en renfort pour assurer l’aide aux Canadiennes et Canadiens pendant la COVID‑19

Service Canada a annoncé que les bureaux des centres de SC où les gens peuvent se rendre en personne seront fermés à compter du 27 mars 2020, pour la sécurité de tous.

L’employeur a déclaré qu’on avait besoin des employées et employés du Programme de passeport pour accomplir des tâches critiques. Le SEN a participé à de nombreuses discussions afin d’assurer la sécurité de nos membres tout en étant en mesure d’aider les Canadiennes et Canadiens dans le besoin.

Nous croyons comprendre que les volumes de demandes d’assurance-emploi ont explosé. Parallèlement aux tâches critiques déjà en cours, il s’agit désormais de servir principalement les Canadiennes et Canadiens qui ont besoin d’une aide essentielle au moyen d’un nouveau formulaire en ligne de services électroniques. Cela permettra au personnel de recevoir des demandes de services électroniques et de rappeler les clients pour les aider à accéder au système afin qu’ils puissent obtenir des prestations. Pour les membres du Programme de passeport à qui on a demandé leur assistance, nous avons été informés qu’une formation sera dispensée et que le travail peut être effectué à domicile.

Normalement, le SEN ne veut pas que ses membres effectuent des tâches en dehors de leur description de poste ou dans d’autres programmes. Cependant, nous savons que les Canadiennes et Canadiens comptent sur certains services et que nombre d’employées et d’employés veulent aider de la manière la plus sécuritaire possible. La fermeture des bureaux de Service Canada signifie que les membres peuvent prêter main-forte de façon plus sécuritaire.

Nous continuerons de surveiller la situation en tenant compte de vos commentaires et, une fois l’urgence terminée, nous nous attendons à ce que les membres du Programme de passeport ne recommencent à effectuer que les tâches relevant de leur propre programme et description de poste. L’employeur a confirmé que cette demande concerne uniquement la présente situation exceptionnelle.

Veuillez continuer de signaler tout problème que vous pourriez rencontrer par l’entremise de la section locale et de vos régions.