Chers confrères, chères consœurs,
Vos équipes de négociation sont récemment parvenues à des ententes de principe pour les groupes EB, PA et SV. Plusieurs d’entre vous ont sans doute pris connaissance des changements qui seraient adoptés en vertu de ces ententes. Certains sont clairs et nets. Par exemple, les équipes ont été en mesure d’obtenir les augmentations salariales, de meilleures indemnités de départ en cas de mise en disponibilité, une meilleure protection pour les employés nommés pour une période déterminée et une flexibilité accrue pour les congés de deuil ou pour obligations familiales. Cependant, le changement proposé au titre de l’indemnité de départ en cas de retraite et de démission s’avère un peu plus complexe. En tant que membres, vous aurez bientôt l’occasion de vous prononcer sur l’entente de principe pour votre groupe. Par conséquent, afin de prendre une décision éclairée, nous vous encourageons fortement à vous familiariser avec son contenu.
En plus de vous informer, vous devriez vous poser la question suivante : « Eu égard au climat politique et économique actuel, sans mentionner le style gestion “C’est moi qui fait les règles” du premier ministre Harper, pourrons-nous faire mieux si nous attendons les négociations régulières de l’an prochain? »
À titre de président de l’Élément national et de membre du Conseil national d’administration, j’appuie entièrement la ratification de ces ententes de principe. Un certain nombre de facteurs ont été pris en considération durant les négociations, mais c’est l’intérêt de nos membres qui a toujours primé, d’abord et avant tout.
Le processus par lequel ces ententes de principe ont été conclues découle de pourparlers exploratoires entre l’AFPC et le Conseil du Trésor. Vers la fin de l’été dernier, le Conseil du Trésor avait invité le syndicat à entamer les pourparlers avant d’entrer dans la ronde régulière des négociations. L’AFPC avait accepté, car nous avions l’obligation de tenter de défendre et de faire avancer les intérêts de nos membres. Le Président de l’AFPC, John Gordon, a fait remarquer que ce processus « donnerait l’occasion d’offrir à nos membres une sécurité économique et d’améliorer leurs conditions de travail, même en ces temps difficiles ». Les équipes de négociations de la dernière ronde ont donc été rappelées à la table pour servir les intérêts de nos membres au cours du processus accéléré. Bien que les augmentations salariales aient été un point de mire de ces négociations, les équipes ont également mis l’accent sur des enjeux qui préoccupent les membres de chaque table depuis longtemps.
Nous sommes conscients que les changements au titre de l’indemnité de départ ont suscité beaucoup d’attention et de débats, tant dans les médias que dans le mouvement ouvrier que parmi vous et vos collègues. Je tiens à être clair à ce sujet : les équipes de négociation n’auraient pas accepté ni soutenu une entente de principe allant à l’encontre des intérêts de nos membres, à court terme et à long terme. Tenant compte du climat économique et politique actuel, les dirigeants syndicaux ont conclu que des gains plus considérables pouvaient être réalisés en contrepartie de l’indemnité de départ. Il est important de noter que cette indemnité continuera de s’accumuler pour les employés forcés de quitter la fonction publique pour des raisons de mise en disponibilité, de décès, de fin d’emploi pendant la période d’essai, d’incapacité ou d’incompétence. Étant donné la nature complexe du sujet, je vous recommande fortement de lire attentivement la page des Questions et réponses sur l’indemnité de départ dans le site Web de l’AFPC.
Si, de prime abord, les changements à l’indemnité de départ semblent être une concession de taille, le fait est qu’en analysant le contenu de l’entente de principe plus en profondeur, de nombreux membres en tireront un plus grand avantage, tant à court terme qu’à long terme. Plus important encore, les augmentations salariales offriront aux membres une sécurité financière accrue en cette période économique difficile et feront plus que contrebalancer les changements à l’indemnité de départ. Par exemple, l’employé dont le traitement est de 52 000 $ recevrait une augmentation de 2 777 $ d’ici la fin de la période triennale d’augmentation salariale, un montant qui continuera de lui être versé année après année. Cette augmentation constitue un montant substantiellement plus élevé que les 1 000 $ qu’il aurait accumulés en indemnité de départ. En outre, cette augmentation salariale présente l’avantage supplémentaire de se répercuter sur le paiement des heures supplémentaires et se traduit par des gains ouvrant droit à pension plus élevés.
En conclusion, je tiens à réitérer mon appui, celui des dirigeants syndicaux et des équipes de négociation à la ratification de ces ententes de principe. Compte tenu de la pression du gouvernement à équilibrer les budgets, du sentiment d’incertitude général à l’égard de l’économie mondiale et des innombrables mesures d’austérité mises en place partout dans le monde en ce moment même, les dirigeants syndicaux sont d’avis que ces ententes de principe offrent de meilleures dispositions que celles que nous pourrions obtenir plus tard. Si nous prenons en considération l’habitude croissante de M. Harper d’imposer sa volonté aux Canadiens, je crois que les présentes dispositions constituent une meilleure option que celles que nous pourrions être forcés d’accepter au cours des négociations régulières.
En toute solidarité,
Daniel Kinsella
Président national
Élément national (AFPC)
Pour obtenir plus de renseignements sur les ententes de principes, ainsi que sur les dates et lieux des prochains votes, veuillez consulter les pages suivantes du site Web de l’AFPC :
Ententes avec le Conseil du Trésor : horaire des votes
Faits saillants des ententes de principes
Questions et réponses sur l’indemnité de départ
Questions et réponses sur les ententes de principe
EB – L’AFPC parvient à une entente de principe pour le groupe EB
PA – L’AFPC parvient à une entente de principe pour le groupe PA
SV – L’AFPC parvient à une entente de principe pour le groupe SV