Journée du chandail rose

Journée du chandail rose

Portez un chandail rose le mercredi 29 février; c’est la journée contre l’intimidation qu’on appelle aussi la Journée du chandail rose. En portant un chandail rose, vous dites que l’intimidation ne sera pas tolérée.

La Journée du chandail rose est inspirée par les actions de David Shepherd et Travis Price de la Nouvelle-Écosse. Lorsqu’un garçon de la 9e année s’est fait intimider parce qu’il portait un chandail rose, M. Shepherd et M. Price ont mobilisé 50 étudiants, qui ont tous porté un chandail rose le lendemain. D’après le site web de la Journée du chandail rose, « On n’entendit plus jamais parler des intimidateurs ».

Porterez-vous un chandail rose?

Une journée crève-cœur

Une journée crève-cœur

Chaque année, à la Saint-Valentin, bien des gens sourient, s’étreignent et se souhaitent une « joyeuse Saint-Valentin! » Pour d’autres, c’est une journée crève-cœur: le 14 février est une journée où ils pensent aux êtres chers qu’ils ont perdus et participent à des marches commémoratives partout au Canada.

Cette année marque la 21e marche annuelle en mémoire des femmes. Elle passe dans le quartier centre-est de Vancouver, un quartier où de nombreuses femmes des Premières Nations sont victimes de violence. À l’échelle nationale, il y a plus de 600 femmes sur la liste des personnes disparues ou assassinées établie par l’Association des femmes autochtones du Canada.

« En janvier 1991, une femme a été assassinée sur la rue Powell. Son nom ne sera pas évoqué aujourd’hui, car c’est ce qu’a demandé sa famille. Le décès de cette femme a été le catalyseur qui a décidé les femmes à agir et à organiser cette marche spéciale de la Saint-Valentin », expliquent les organisatrices de la marche au Carnegie Community Centre.

Contrairement à la journée pluvieuse de l’an dernier, nos membres ont eu la chance de profiter d’un temps superbe. J’ai eu le plaisir de faire la marche en compagnie de consœurs du SEN, région de la C.-B., ainsi que de consœurs et de confrères du bureau régional de Vancouver de l’AFPC, du Comité des femmes de l’AFPC, du Comité des droits de la personne et d’autres organismes communautaires.

Quand nous sommes arrivés, nous avons été accueillis par une consœur des Premières Nations, qui a remis à chacun d’entre nous une carte magnifiquement décorée. Sur chaque carte figurait un proverbe unique en l’honneur des femmes assassinées. Sur la mienne, il était écrit : « La mort laisse une douleur que personne ne peut guérir, l’amour laisse un souvenir que personne ne peut ravir. »

Avant de commencer la marche, nous nous sommes réunis dans le théâtre du Carnegie Community Centre, où les familles des femmes disparues et assassinées ont raconté leur histoire. Les personnes qui ont parlé ont fait preuve d’une force incroyable. Quelqu’un a déclaré : « Celles que nous aimions sont dans un monde meilleur; elles ne souffrent plus. Peut-être qu’elles nous observent, peu importe où elles sont, et veulent nous dire qu’elles vont bien. »

À l’extérieur du centre, il y avait des tambours, des chants scandés, des chansons, des prières et des salutations. Un confrère des Premières Nations a généreusement offert de la bannique fraîche aux participants de tous les âges; il était heureux de voir les sourires qu’il amenait sur les visages. Tout près, un aîné a procédé à une cérémonie de purification pour attirer les bons esprits et les influences positives.

Dans la foule, j’ai vu une femme pleurer. J’ai placé ma main sur son épaule pour la réconforter et, en retour, j’ai reçu une formidable étreinte. Les émotions étaient contagieuses. Nous avons pleuré, nous nous sommes étreints, nous avons échangé des histoires et nous nous sommes offert du soutien. Tout le monde était là pour la même raison.

Quand la marche a commencé, des milliers de personnes ont rempli les rues, portant des banderoles, des photos, des rubans, des affiches et des courtepointes faites à la main en mémoire des personnes qui nous ont été enlevées. Même si la plupart des marcheurs étaient autochtones, de nombreux autres, de toutes les origines, jeunes comme vieux, ont marché en solidarité.

La foule s’est arrêtée aux endroits où les femmes avaient été aperçues pour la dernière fois ou là où leur corps a été retrouvé. Chaque arrêt était marqué d’une cérémonie de purification au cèdre. La foule a attiré d’autres personnes, qui se sont jointes à la marche en cours de route. Et, comme chaque année, des aigles ont survolé la marche.

La marche a pris fin avec une veillée à la chandelle en mémoire des femmes disparues ou assassinées du quartier centre-est.

Participer à cet événement a été pour moi une expérience formidable et inoubliable. Cela nous rappelle que la lutte pour les droits des femmes n’est pas terminée et qu’il faut que justice soit rendue pour nos sœurs disparues.

Jennifer Chieh Ho
Vice-présidente régionale de la région de la C.-B. et du Yukon
Syndicat des employées et employés nationaux

Membres de l’AFPC à la SMSTC – Solidaires pour une convention équitable

Musées de la science et technologie, Équipes de négo de l'AFPC, dans l'impasse

Nos membres qui travaillent pour la Société des musées de sciences et technologies du Canada veulent améliorer leur sécurité d’emploi. Ils et elles veulent, entre autres, des protections contre la sous-traitance. Postes Canada, le Musée de la nature et le Centre national ont accordé des protections accrues aux membres de l’AFPC dans ce domaine, mais la SMSTC refuse de bouger.

Nous sommes déterminés à obtenir de meilleures protections pour les emplois de nos membres; ils et elles ne méritent rien de moins.

Puisque les négociations sont dans l’impasse, l’équipe de négociation demande l’intervention d’un conciliateur de la Comission des relations de travail. La Comission doit nommer un conciliateur pour faciliter la conclusion d’une entente. Petite clarification: la conciliation est différente de l’arbitrage; le conciliateur n’a pas le pouvoir de rendre une décision.

Pour de plus amples informations, téléchargez cette affiche bilingue de l’AFPC. Mieux encore, imprimez-en et partagez-les avec vos membres.

La Société des musées de sciences et technologies du Canada supervise les opérations du Musée de l’agriculture du Canada, du Musée de l’aviation et de l’espace du Canada et du Musée des sciences et de la technologie du Canada.

L’AFPC à Opérations des enquêtes statistiques – Ensemble pour défendre nos droits

L’AFPC à Opérations des enquêtes statistiques - Ensemble pour défendre nos droits

Il semblerait que Statistiques Canada veut abandonner sa politique de non-licenciement dans le cadre des compressions budgétaires gracieuseté de M. Harper. Politique ou non, notre convention collective précise que l’employeur doit faire tout dans son possible pour s’assurer que les compressions se font par attrition. Statisques Canada doit s’efforcer d’éviter les mises à pied des membres de l’AFPC qui travaillent comme intervieweuses et intervieweurs, et comme intervieweuses principales et intervieweurs principaux régionaux.

Ces protections sont dans notre convention collective; nous les ferons respecter!

Pour de plus amples informations, téléchargez cette affiche bilingue de l’AFPC. Mieux encore, imprimez-en et partagez-les avec vos membres.

Février : le Mois de l’histoire des Noirs

Cette année, l’Association for the Study of African American Life and History a choisi comme thème les femmes noires dans la culture et l’histoire des États-Unis. L’association a décrit son thème de la façon suivante : « en situation d’esclavage et de liberté, les batailles des femmes noires ont été au cœur de l’expérience humaine, et leurs victoires contre le racisme et le sexisme rendent hommage à nos qualités humaines. »

L’histoire des Noirs, plus particulièrement celle des femmes noires, n’a jamais eu sa place dans l’Histoire.

Selon Audrey T. McCluskey, professeure en études afro-américaines et en études de la diaspora africaine à l’Université de l’Indiana, à Bloomington, « on passe sous silence depuis trop longtemps l’histoire des femmes noires. Même si les travaux d’historiennes reconnues, notamment Darlene Clark Hine et Deborah Gray White, réussissent à rendre ce sujet plus populaire, il en faudra beaucoup plus pour que cette histoire remplie de luttes, de courage, de déception et d’obstacles inlassablement surmontés puisse être transmise à un large public. Il ne faut pas uniquement en parler durant le Mois de l’histoire des Noirs, il faut en faire un sujet d’étude à part entière dans toutes les écoles. Les étudiants verront leur vie s’enrichir au contact de cette histoire et ils en sortiront grandis. »

L’histoire de Mary Ann Shadd Cary, une pionnière noire peu connue de nos jours, est une des histoires qui a malheureusement été pratiquement oubliée. Comme de nombreux Noirs libres et esclaves en fuite, elle est venue au Canada après l’adoption par les États-Unis de la Fugitive Slave Act de 1850. Cette loistipulait que les esclaves en fuite n’étaient plus libres dans les états du nord. Par des formulations vagues, la loi laissait entendre que même les Noirs libres étaient menacés. Nombreux sont ceux pour qui le Canada représentait un endroit où ils pourraient échapper aux chasseurs d’esclaves et au système judiciaire qui donnait pouvoir à ces chasseurs.

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Mon salaire = vos profits

Mon salaire = vos profits

L’AFPC a récemment créé ces petites cartes géniales dans le but de rappeler au secteur privé que les fonctionnaires contribuent à l’économie. Des mises à pied permanentes peuvent porter un coup terrible à l’économie locale. Bien que la douleur se fera certainement sentir parmi ceux et celles qui auront perdu leur emploi, les gens de la rue Main la sentiront sans doute aussi.

Vous pouvez télécharger et imprimer ces cartes vous-même. Dans les jours qui suivent, déposez une carte avec votre monnaie lorsque vous achetez un dîner, un café ou le nouveau livre-que-vous-devez-absolument-posséder. Dites-leur que les fonctionnaires font partie du 99 %, tout comme eux!

pdf Cartes en français
pdf Cartes en anglais
pdf Cartes en Inuktitut

Protégeons nos musées!

Protégeons nos musées!

Jeudi, nos membres se sont rassemblés à l’extérieur du Musée des sciences et de la technologie du Canada, puis, vendredi, devant le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada pour protester contre les compressions budgétaires dans la fonction publique. À peine deux semaines avant Noël, la Société des musées de sciences et technologies du Canada a mis à pied 17 employés.

Le président national du SEN, Doug Marshall, avait un message pour la Société : « Il faut garder les folies dans la cuisine bizarre! Elles n’ont pas leur place au sein de la direction ni du gouvernement fédéral. » M. Marshall faisait bien sûr référence à la plus populaire exposition du Musée des sciences et de la technologie du Canada, une cuisine dans laquelle les visiteurs éprouvent une désorientation spatiale.

On dirait bien que les folies ne se limitent plus à la cuisine. La société affirme avoir fait les mises à pied en raison des pressions budgétaires. Cependant, elle a maintenu 15 postes de cadres supérieurs (un cadre supérieur pour 13 employés) et leur a versé des primes annuelles.

« Lorsque vous réduisez la qualité des services publics, vous minez le Canada », affirme Larry Rousseau, vice-président exécutif régional de la région de la capitale nationale de l’AFPC. « C’est ce qu’a toujours représenté cette établissement pour ma famille et moi, pour les gens d’Ottawa et pour tous les Canadiens en général. »

L’équipe régionale responsable des sections locales des employeurs distincts du SEN s’est également présentée pour offrir son soutien et parler aux visiteurs. Les employés du musée ont distribué des fiches d’information pour expliquer les répercussions négatives des compressions budgétaires sur les expositions à venir et sur la préservation des artéfacts, entre autres services.

« Nous voulons simplement faire notre travail et nous occuper de notre merveilleuse collection, pas seulement pour nos contemporains, mais pour les générations à venir », a déclaré un employé du musée. « Nous voulons que les gens amènent leurs enfants et que ces derniers reviennent à leur tour avec leurs propres enfants pour admirer la même formidable collection. »

Ce que vous pouvez faire : communiquez avec Denise Amyot, présidente-directrice générale de la Société du Musée des sciences et de la technologie du Canada, et demandez-lui instamment de respecter la Loi sur les musées et notre convention collective. Voici ses coordonnées :damyot@technomuses.ca; 613-993-0775; @damyot (Twitter).

Réunion de l’exécutif national en janvier 2012

Réunion de l'exécutif national en janvier 2012

L’Exécutif national se réunira à Ottawa du 24 au 26 janvier 2012. La première session débutera à 9 h dans la salle de conférence du Syndicat des employées et employés nationaux.

Si un membre désire assister à la réunion en tant qu’observatrice ou observateur, il ou elle devra payer toutes leurs dépenses ou demander à sa section locale de couvrir les frais. (Politique CC 8)

Si votre section locale veut faire inscrire un point à l’ordre du jour de cette réunion, veuillez communiquer avec votre Vice-présidente régionale ou Vice-président régional et lui fournir de l’information claire et succincte.

À propos de l’Exécutif national
L’Exécutif national est responsable des politiques, des programmes et de la direction du Syndicat des employées et employés national. Entre congrès, l’exécutif élabore des politiques qui aident à s’occuper et à prendre des décisions au sujet de notre syndicat. L’exécutif national se réunit trois fois par année pour passer en revue les activités du syndicat et pour s’assurer que celles-ci correspondent aux désirs des membres.

Le Syndicat des employées et employés nationaux vous souhaite une bonne année!

Le Syndicat des employées et employés nationaux vous souhaite une bonne année!

Pour 2012, je souhaite tout ce qu’il y a de mieux à vous et à votre famille, à notre syndicat et à notre pays.

J’aimerais tout particulièrement vous remercier pour votre excellent travail de la dernière année. Grâce à votre détermination et à votre foi inébranlable dans les valeurs qui nous sont chères, notre syndicat est plus fort que jamais.

En ce début d’année, je vous demande de renouveler votre engagement envers la fonction publique, les droits des travailleurs et les droits de la personne. Prenez le temps de parler à vos amis et aux membres de votre famille de l’important travail que les fonctionnaires font pour leur pays. N’hésitez pas non plus à inviter d’autres personnes qui ont la justice et l’équité à cœur à participer aux activités du SEN. Même si c’est l’énergie de nos membres qui nous rend plus forts, c’est notre diversité qui nous permet de nous démarquer.

Mais avant tout, j’espère que vous profiterez du temps précieux qui s’offre à vous pour vous rapprocher des êtres qui vous sont chers et raviver d’anciennes amitiés.

Doug Marshall,
Président

Négociations des OES

Négociations des OES

L’AFPC a préparé des cahiers de revendications; Statistiques Canada a 20 jours pour réagir.

Le jeudi passé, 24 novembre, les équipes de négociations de l’AFPC pour les unités Intervieweurs des bureaux régionaux et Intervieweurs sur le terrain ont signifié officiellement leur avis de négocier. Ils doivent répondre dans les 20 jours suivants.
Récemment, notre syndicat a réussi à obtenir des droits et des protections pour des travailleuses et travailleurs (saisonniers, à temps partiel, etc.) qui, par le passé, n’ont jamais bénéficié d’heures de travail garanties.

C’est à notre tour. Ensemble, nous pourrons faire des Enquêtes des opérations statistiques un endroit où il fait bon travailler.

Si vous avez des questions, veuillez communiquez avec votre représentant syndical ou un membre de l’équipe de négociation. Vous pouvez aussi consulter notre site au www.psac.com.

pdf Téléchargez et imprimez ce circulaire bilingue – partagez le avec d’autres membres!