Sélection des membres du Comité directeur de la Conférence des femmes de 2024

La Conférence des femmes du Syndicat des employées et employés nationaux se tiendra cet automne dans la région de la capitale nationale. Nous avions hâte de commencer la planification de l’événement et d’amorcer le travail requis pour assurer la réussite de l’événement.

La présidente nationale, Alisha Kang, a nommé la vice-présidente exécutive, Hayley Millington, présidente de ce comité, et Mirelle Jaillet, représentante nationale de l’équité pour les femmes, et Carole Maillet, représentant du comité francophone, coprésidentes.

Pour commencer, nous mettons sur pied un petit comité directeur. Notre Comité de la Conférence se réunira chaque semaine virtuellement et, au besoin, en personne. Les réunions auront lieu le jour et, si vous devez vous absenter du travail pour assister à une réunion, une lettre de congé syndical vous sera fournie.

Le Comité directeur comprendra les membres suivants :

  • Une femme de chaque région du SEN
  • Une femme du Comité des francophones
  • Un·e membre du personnel du SEN affecté à l’événement
  • Une femme qui n’a jamais participé à un événement

Le Comité aidera la membre du personnel du SEN affectée à l’événement pour ce qui suit et contribuera à l’organisation générale de la Conférence :

  • Établissement du programme et organisation de l’ordre du jour
  • Sélection des sujets et des intervenant·e·s pour les exposés
  • Articles promotionnels du SEN et activités

Les mises en candidature doivent inclure un court paragraphe de la candidate ou du candidat expliquant pourquoi elle ou il serait un membre compétent au sein du comité. Veuillez soumettre vos candidatures à Suzanne Boucher au plus tard le 28 juin 2024.

Comité d’équité salariale de la Bibliothèque du Parlement les représentantes et les représentants du personnel font le point

Depuis sa création en octobre 2023, le Comité d’équité salariale de la Bibliothèque du Parlement travaille avec diligence à la publication d’un plan d’équité salariale, conformément aux exigences de la Loi sur l’équité salariale.

À sa dernière réunion de mai, le Comité a procédé à un vote sur l’outil d’évaluation des emplois et le processus de détermination de la valeur du travail. Le Comité n’est pas parvenu à un consensus sur l’une ou l’autre de ces questions.

Malgré l’opposition des représentant·es du personnel, l’employeur a annoncé son intention de demander au Commissaire à l’équité salariale de dissoudre le Comité, conformément à l’article 28 de la Loi sur l’équité salariale, et d’établir plutôt un plan d’équité salariale sans la contribution des représentant·es du personnel.

Les représentant·es du personnel ont alors envoyé un avis relatif à un différend au Commissaire à l’équité salariale pour demander une médiation concernant les deux questions en suspend. Nous pensons qu’il est possible de dénouer l’impasse et que ce travail peut être réalisé par l’intermédiaire du Comité. L’employeur ne peut donc pas prétendre qu’il est nécessaire de se passer de lui.

Les représentant·es du personnel demandent la reprise des réunions du Comité afin que nous puissions continuer ensemble à discuter de la prédominance féminine ou masculine des catégories d’emplois et de la rémunération globale. Cependant, l’employeur refuse jusqu’ici de reprendre les réunions.

Nous restons convaincus qu’il existe encore une solution. Les membres employé·es dans des catégories d’emploi à prédominance féminine méritent que leur rémunération soit établie dans le respect de toutes les exigences de la Loi sur l’équité salariale par un comité composé de représentantes et de représentants du personnel et de l’employeur.

Nous vous tiendrons au courant des nouveaux développements et des mesures que nous prendrons pour aller de l’avant.

En toute solidarité,

L’Association canadienne des employés professionnels (ACEP), l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et le personnel non représenté de la Bibliothèque du Parlement.

Les mandats de trois jours en présentiel : à la poubelle!

Appel à tous les membres du SEN dans la région de la capitale nationale ! Rejoignez-nous au rassemblement de 12h00 à 12h30 devant le bureau du Conseil du Trésor au 90, rue Elgin à Ottawa le 11 juin 2024.

Le SEN se joint au SESJ et à d’autres éléments de l’AFPC, ainsi qu’à des allié-e-s, pour se rassembler devant l’édifice du Conseil du Trésor à Ottawa. Leur message est clair : « les mandats de trois jours en présentiel : à la poubelle! »

Le rassemblement se veut une réponse à la décision arbitraire de la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, quant à l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail (l’Orientation).

Entrant en vigueur le 9 septembre 2024, l’Orientation oblige les fonctionnaires fédéraux à être présents sur leur lieu de travail au moins trois jours par semaine, quatre pour les cadres.Cette nouvelle exigence limitera encore plus les possibilités de travail hybride pour les membres de la fonction publique fédérale.

L’Orientation fait fi des promesses de collaboration, de flexibilité et de consultations formulées par le gouvernement fédéral dans la Lettre d’entente sur le télétravail (2023). 

Venez montrer votre soutien et agitez haut les drapeaux du SEN !

Pour plus d’informations sur Facebook – https://www.facebook.com/share/awkHxJghwqDV23ZR/

Le recours par Best Theratronics à des briseurs de grève non qualifiés suscite des inquiétudes en matière de sûreté nucléaire

Unifor et l’Alliance de la Fonction publique du Canada ont envoyé une lettre conjointe à la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) aujourd’hui pour exprimer leurs préoccupations concernant le recours par Best Theratronics à des gestionnaires non qualifiés et à des travailleurs non syndiqués comme briseurs de grève pour manipuler de l’équipement essentiel à la sécurité à son installation de Kanata, en Ontario, y compris de l’équipement contenant des matières radioactives.

« Il est clair que Best Theratronics est prête à faire des économies en utilisant des briseurs de grève non qualifiés et en créant un environnement de travail dangereux », a déclaré la présidente nationale d’Unifor, Lana Payne.

« C’est pourquoi nous avons besoin d’une législation anti-briseurs de grève dans toutes les juridictions du Canada, afin d’empêcher les employeurs de recourir à ce genre de tactiques dangereuses. »

Plus de 50 membres de la section locale 1541 d’Unifor et de la section locale 70369 de l’AFPC-UNE sont en grève chez Best Theratronics. Les membres d’Unifor ont déclenché la grève le 1er mai 2024, après que l’entreprise a proposé un contrat de deux ans sans augmentation de salaire, tandis que les membres de l’AFPC ont suivi peu après, le 10 mai, sans offre monétaire de la part de l’employeur.

« L’idée que des briseurs de grève puissent recevoir, décharger et manipuler des matières radioactives est alarmante », a déclaré Alex Silas, vice-président exécutif national de l’AFPC. « Le recours à des travailleurs de remplacement lorsqu’il s’agit de matières dangereuses ressemble à une leçon que je croyais avoir apprise au 20e siècle. »

Best Theratronics développe et fabrique des unités de thérapie par faisceau externe, des irradiateurs sanguins autonomes et des cyclotrons pour les hôpitaux, les établissements médicaux et les centres de recherche.

Le propriétaire de l’entreprise, Krishnan Suthanthiran, a récemment envoyé un courrier électronique aux travailleurs, indiquant que l’entreprise ferait appel à des sous-traitants pour achever les travaux.

Il est particulièrement inquiétant de constater que l’entreprise utilise des cadres et du personnel non syndiqué sur le site pendant la grève, en tant que briseurs de grève, qui ne sont peut-être pas formés ni certifiés pour effectuer le travail en toute sécurité.

Le 22 mai, un camion a été vu en train de livrer du matériel vivant à l’usine vers 20 h 30. Il y avait une voiture dans le parking à ce moment-là, ce qui soulève des questions sur la façon dont la réception et le déchargement du matériel vivant sont effectués.

Unifor recommande qu’une nouvelle inspection soit programmée pour s’assurer que Best Theratronics – dont l’installation près d’Ottawa est exploitée en vertu d’un permis de classe 1B pour l’utilisation de cobalt 60, de césium 137 et de cyclotrons – respecte ses obligations en vertu de la CCSN.

« Le président de la section locale 1541 d’Unifor, Steve LaBelle, a déclaré : »Il est ahurissant de voir tout ce que cette entreprise est prête à faire pour se soustraire à un accord équitable. « Nous parlons de briseurs de grève non qualifiés qui manipulent des matières dangereuses comme si ce n’était pas grave. Nous devons faire en sorte que les emplois au Canada restent occupés par des travailleurs dûment qualifiés et formés. »

En outre, l’établissement est titulaire d’une licence d’installation nucléaire de catégorie II, d’une licence d’équipement réglementé et d’une licence de substances nucléaires et d’appareils à rayonnement pour effectuer des travaux sur l’équipement médical vendu au Canada.

Les membres d’Unifor travaillent dans les métiers spécialisés comme machinistes certifiés, soudeurs, tôliers, spécialistes des procédés d’usinage, étalonneurs, techniciens en électronique, inspecteurs électriques et mécaniques à l’usine, tandis que les membres de l’AFPC travaillent comme spécialistes de la conception, planificateurs et contrôleurs de la production, techniciens experts et occupent de nombreux autres postes clés qui sont essentiels à la conception, à la fabrication et à la livraison des machines basées sur l’énergie atomique produites par Best Theratronics Limited.

« Nous aimons notre travail et c’est pourquoi nous craignons que le propriétaire ne mette en péril l’entreprise et les travailleurs non syndiqués qui s’y trouvent », a déclaré Jeff Gulis, président de la section locale 70369 de l’AFPC. « La dernière fois, pendant la pandémie, nous avons accepté des concessions parce que nous voulions que l’entreprise traverse une période difficile, mais il est maintenant temps pour nous de rattraper les emplois similaires dans notre secteur, où les gens en bas de la rue gagnent 24 à 26% de plus que nous. Nous voulons simplement un accord équitable et reprendre le travail ».

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant 320 000 travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie. Le syndicat défend tous les travailleurs et leurs droits, lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger et s’efforce de créer des changements progressifs pour un avenir meilleur.

L’Alliance de la fonction publique du Canada est l’un des plus grands syndicats du pays, représentant près de 245 000 travailleurs dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada. L’UNE est un Élément de l’AFPC qui représente plus de 27 000 membres travaillant dans 73 lieux de travail différents dans les secteurs public, privé et à but non lucratif.

Célébrer le mois de la Fierté : honorer notre histoire et militer pour notre avenir

À titre de représentante régionale aux droits de la personne de l’Ontario du Syndicat des employées et employés nationaux (SEN), c’est un honneur de vous parler du mois de la Fierté et de sa très grande importance. En tant que jeune femme noire et en tant que membre de notre syndicat diversifié, je connais très bien les défis et les triomphes qui ont tour à tour parsemé notre marche collective vers l’égalité et la justice.

Le mois de la Fierté, célébré tous les mois de juin, n’est pas seulement un temps pour les festivités; c’est aussi un temps pour la commémoration d’un mouvement important né de la résistance et de la résilience. Le mois de la Fierté remonte aux émeutes de Stonewall, survenues en 1969 à New York; c’est un événement charnière, déclenché par le harcèlement incessant de la communauté LGBTQ+ par la police. Ce soulèvement historique a commencé au Stonewall Inn, établissement sanctuaire de nombreuses personnes marginalisées, particulièrement les Noirs et les Latinosde la communauté LGBTQ+.

Il est essential de reconnaître le rôle crucial qu’ont joué les femmes trans noires dans la naissance du mouvement pour la Fierté. Marsha P. Johnson, une femme trans noire, ainsi que Sylvia Rivera, une femme trans Latinx, étaient sur la ligne de front des émeutes de Stonewall. Leur opposition courageuse à l’oppression systémique a mis en branle un mouvement exigeant visibilité, respect et équité pour tous les membres de la communauté LGBTQ+.

L’héritage de Marsha P. Johnson témoigne du pouvoir de l’intersectionnalité au sein du militantisme. Elle nous a rappelé que la lutte pour les droits de la communauté LGBTQ+ est intrinsèquement liée à la lutte contre le racisme, le sexisme et les inégalités économiques. Aujourd’hui, pendant que nous célébrons le mois de la Fierté, nous honorons ses contributions et celles de tant d’autres qui ont pavé la voie vers une société plus inclusive.

Pour le SEN et ses membres, le mois de la Fierté est l’occasion de réaffirmer notre engagement envers les droits de la personne et la justice sociale. Notre syndicat a toujours été un fervent défenseur des droits de la communauté LGBTQ+, reconnaissant qu’un lieu de travail réellement équitable est un lieu où l’on célèbre la diversité et où il n’y a aucune discrimination ni aucun préjudice.

En tant que jeune femme noire membre du SEN, je suis inspirée par la riche histoire du militantisme intersectionnel. Elle m’encourage à continuer à défendre les politiques et les pratiques qui soutiennent et aident les communautés marginalisées au sein de notre syndicat et ailleurs. Que ce soit pour réclamer des politiques inclusives en milieu de travail ou pour appuyer les membres LGBTQ+ victimes de discrimination, notre action collective est essentielle pour favoriser les droits et le bien-être de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs.

Le mois de la Fierté est un temps pour célébrer tout le chemin qui a été parcouru, mais il nous rappelle aussi qu’il y a encore du travail à faire. En honorant les origines du mois de la Fierté et la contribution de pionnières comme Marsha P. Johnson, nous confirmons à nouveau notre engagement à nous battre pour obtenir la justice et l’égalité. Ensemble, nous pouvons créer un avenir où tous, peu importe leur identité de genre, leur orientation sexuelle, leur race ou leur ethnicité, peuvent vivre et travailler avec dignité et fierté.

En toute solidarité,

Des Hicken
Représentante régionale aux droits de la personne, Ontario
Syndicat des employées et employés nationaux (SEN)

DÉCLARATION

En plus de défendre les droits des travailleurs aux quatre coins du monde, le mouvement syndical a toujours dénoncé les guerres et les violations des droits de la personne. C’est dans cet esprit que le Syndicat des employées et employés nationaux (le SEN) a décidé de se joindre aux autres syndicats et militants syndicaux du Canada et d’ailleurs pour réclamer un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza, un embargo bilatéral sur les armes fournies à Israël et l’acheminement immédiat, sécuritaire et sans entrave de l’aide humanitaire en réaction à la catastrophe qui afflige Gaza.

Le SEN déplore toutes les pertes de vies civiles en Israël et en Palestine. Environ 1 200 Israéliens ont été tués le 7 octobre 2023 lors de l’attaque du Hamas, et quelque 200 civils, dont des enfants, ont été pris en otage. En date du 23 avril 2024, 42 510 Palestiniens ont trouvé la mort, dont 15 580 enfants, et 3 661 ont été détenus de force ou enlevés, y compris des enfants (Euro-Med Human Rights Monitor).

Les représailles continues d’Israël ont forcé plusieurs fois le déplacement de la population entière de Gaza, soit 2,1 millions de Palestiniens, à l’intérieur de la bande de Gaza, sous les bombardements. Israël a coupé l’approvisionnement en carburant, en électricité et en eau, et bloqué l’entrée aux vivres et aux fournitures médicales. Il s’agit d’un châtiment collectif au sens du droit international ainsi que d’un crime de guerre.

Nous avons été témoin ces sept derniers mois d’actes de violence incessants contre la population civile palestinienne, notamment des bombardements continus et la destruction de logements, de lieux de travail, d’hôpitaux, d’écoles et d’universités, de lieux historiques et culturels, et d’infrastructures civiles. Cela a entraîné la famine et la propagation des maladies. Le personnel médical, des travailleurs humanitaires et des journalistes ont été ciblés, encore une fois en violation du droit international.

Cette violence prive les travailleuses et travailleurs palestiniens de toute capacité de subvenir à leurs besoins. Il s’agit d’une violation grave des droits de la personne et des droits des travailleurs. Nous devons, sans plus attendre, réclamer ces protections.

Dans sa décision rendue le 31 janvier 2024, la Cour internationale de Justice (la CIJ) a jugé plausible que les actions d’Israël constituent un génocide.

Les droits de la personne des Palestiniens sont aussi un enjeu pour le mouvement syndical. Le SEN, dans cet esprit, reconnaît également l’occupation du territoire palestinien et la répression des droits de la personne des Palestiniens, commencées il y a des décennies. Il importe de souligner que, depuis les années 1970, Israël a profité de la main-d’œuvre palestinienne, accessible et bon marché. Consultez le rapport de mai 2023 du directeur général de l’Organisation internationale du travail pour vous informer sur les conditions de travail actuelles des travailleurs palestiniens.

Nous nous joignons à Alliance de la Fonction publique du Canada (l’AFPC), au Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (le STTP), au Syndicat canadien de la fonction publique (le SCFP) et au Syndicat national des employées et employés généraux du secteur public (le SNEGSP) pour exiger que le gouvernement canadien suspende immédiatement le commerce d’armes et de matériel militaire avec Israël. Le gouvernement du Canada est depuis longtemps un puissant allié militaire, économique et politique d’Israël. Entre octobre et décembre 2023 seulement, ses nouvelles exportations militaires vers Israël ont représenté 28,5 millions de dollars (The Maple, février 2024). Les travailleuses et travailleurs, les syndicats, les groupes de défense des droits de la personne et les gens de conscience ont déployé des efforts dans tout le pays afin de faire obstacle aux fabricants d’armes. Le Nicaragua a averti le Canada et trois autres pays de son intention de les poursuivre devant la CIJ pour avoir continué d’autoriser l’exportation de matériel militaire vers Israël. Le Nicaragua estime que cela a permis à Israël de commettre à Gaza des violations de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948.

Le SEN appuie l’appel à l’action de la Fédération générale palestinienne des syndicats — Bande de Gaza :

Le SEN demande que le gouvernement canadien :

  • Appelle à un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza
  • Appelle à la levée du blocus de Gaza, qui dure depuis 16 ans
  • Appel à la libération de toutes et tous les otages israélien·ne·s et de toutes et tous les prisonnières et prisonniers politiques palestinien·ne·s.
  • Appelle à l’acheminement immédiat, sécuritaire et sans entrave de l’aide humanitaire, en réaction à la catastrophe qui afflige Gaza
  • Appelle à la fin des colonies israéliennes illégales en Cisjordanie
  • Soutienne la demande présentée par l’Afrique du Sud à la CIJ d’enquêter sur le génocide dont l’État d’Israël se serait rendu coupable
  • Impose immédiatement un embargo bilatéral sur l’envoi d’armes et d’équipements militaires à Israël
  • Suspende immédiatement tout soutien militaire et financier au gouvernement israélien et à ses forces armées
  • Examine les règles en matière d’immigration qu’il vient d’adopter pour les Palestiniens fuyant la mort, dont les conditions sont discriminatoires, et les modifie pour qu’elles soient équitables par rapport aux règles visant les autres peuples fuyant les guerres, comme cela a été fait pour les Ukrainiens, par exemple
  • S’efforce de trouver pour la région une solution politique et pacifique qui respecte le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.

Le SEN :

  • Se joindra à plus d’un millier d’organisations et syndicats internationaux qui soutiennent la requête de l’Afrique du Sud auprès de la CIJ accusant l’État d’Israël de génocide
  • Se joindra à d’autres syndicats pour appuyer et faire respecter la campagne Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), et travaillera notamment sur le désinvestissement des fonds du régime de pension de la fonction publique fédérale, dont 637 millions de dollars sont investis dans des entreprises complices de l’agression israélienne.

Le SEN souhaiterait aussi, par la présente, offrir ses plus sincères condoléances à toutes les personnes touchées par cette crise. Nous reconnaissons que, plus près de chez nous, beaucoup de nos membres éprouvent une profonde douleur et de l’anxiété en lien avec la violence incessante. Nous savons également que certains membres sont peut-être directement touchés, et sont terrifiés pour leurs parents et leurs proches qui vivent dans la région.

Le SEN et ses membres condamnent tous les actes de violence à l’égard de civils. Nous condamnons du fait même la montée alarmante de l’islamophobie, de l’antisémitisme, du racisme anti-arabe et du racisme anti-palestinien au Canada et dans le monde. Nous souhaitons un dialogue éclairé et respectueux, et soutenons les grandes initiatives en faveur de la paix et de la justice.

LE SEN EST RÉSOLUMENT SOLIDAIRE AVEC TOUTES LES PERSONNES QUI SE VOIENT REFUSER DES DROITS HUMAINS FONDAMENTAUX ET PLUS AVANCÉS, QUI INCLUENT LES DROITS DES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS – ET NOUS APPELONS LE GOUVERNEMENT CANADIEN À DÉFENDRE LA MÊME CHOSE.

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Cliquez ici pour consulter vos droits politiques au travail en tant que fonctionnaire.

Hauts les drapeaux!

Les membres du SEN se sont présenté.e.s en grand nombre aux côtés d’autres syndicats fédéraux lors d’un rassemblement organisé devant l’Hôtel de ville d’Ottawa pour protester contre le récent projet du gouvernement, qui veut obliger les employés à retourner plus de jours par semaine dans des bureaux mal préparés, inefficaces et coûteux.

Le jeudi 23 mai, le maire d’Ottawa, Mark Sutcliffe, a tenu un petit-déjeuner avec la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, qui avait récemment annoncé un plan visant à obliger les travailleurs à retourner au bureau trois jours par semaine.

Le maire d’Ottawa, le premier ministre de l’Ontario et le gouvernement fédéral croient que ce plan permettra de redémarrer l’économie du centre-ville.

Ce n’est tout simplement pas la solution.

AFPC-SEN 70369 se joint à la grève chez Best Theratronics

La section locale de l’AFPC à Best Theratronics est en grève à compter de 6 h 30 vendredi. Les 12 membres de l’unité se joindront aux membres d’Unifor 1514 qui sont en grève depuis le 1er mai contre le même employeur.

Les membres de l’AFPC-SEN 70369 ont voté à l’unanimité en faveur d’une grève si l’offre sur la table ne s’améliore pas drastiquement.

Les employés n’ont pas obtenu d’augmentation salariale depuis juin 2022. La même année, leurs salaires étaient inférieurs de 24 à 26 % à ceux de leurs comparateurs directs qui travaillent chez BWXT et Nordion, où les membres sont aussi représentés par l’AFPC.

« Il est clair que l’employeur ne se présente pas à la table de négociation avec un mandat sérieux de négocier », a déclaré Alex Silas, vice-président exécutif régional de l’AFPC pour la région de la capitale nationale. « Qu’il s’agisse des négociations avec nos membres de la section locale 70369 ou de la section locale 1514 d’Unifor, le fait que les deux groupes aient dû recourir à des votes de grève pour tenter de faire bouger les choses à la table en dit beaucoup ».

L’AFPC-SEN 70369 négocie depuis mai 2023 et sa convention collective a expiré en mars de la même année. L’équipe de négociation a déposé des demandes monétaires et salariales en septembre et l’employeur a refusé de mettre quoi que ce soit de plus sur la table de négociation en stipulant qu’il n’a pas de mandat monétaire de la part du seul propriétaire de l’entreprise.

L’AFPC a déposé une demande de conciliation en février et la conciliation a eu lieu en mars. L’employeur a demandé plus de temps pour obtenir un nouveau mandat monétaire et n’avait rien de nouveau à offrir lors de la conciliation.

« Nous avions bon espoir que les choses changent lors de la conciliation, mais l’employeur ne semblait pas préparé », a déclaré Alisha Kang, présidente nationale du SEN. « Depuis ce temps, l’employeur n’a cessé de crier à la pauvreté tout en envoyant des courriels confus au lieu de travail qui ne peuvent être perçus que comme de l’intimidation ».

Le 22 avril, l’AFPC a organisé un manifeste avec les travailleuses et travailleurs d’Unifor, de BWXT et de Nordion qui se trouvent à proximité, ce qui a permis de renforcer la visibilité sectorielle et la solidarité entre les travailleuses et travailleurs du secteur de l’énergie atomique à Kanata.

Le 1er mai, Unifor 1514 s’est mise en grève et les membres de l’AFPC-SEN 70369 se sont joints à eux pour faire preuve de solidarité pendant les pauses.