« Je n’ai pas les moyens de faire la grève. »

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Par Richard Ballance

Nous sommes actuellement au cœur de négociations avec un employeur qui cherche à tout prix à réaliser des économies aux dépens des travailleurs. Les pourparlers avancent lentement, et de nombreux membres s’interrogent sur les mesures possibles. Nous avons tous entendu des membres déclarer qu’ils n’ont pas les moyens de faire la grève.

Nous sommes toutefois encore très loin d’un débrayage. Les négociations se poursuivent, quoique lentement. Toutes les parties sont présentes à la table. Avant de déclencher une grève, plusieurs événements doivent se produire.

D’abord, une grève légale ne peut avoir lieu en l’absence d’une entente sur les services essentiels, dans laquelle sont décrits tous les postes désignés comme étant essentiels. Le projet de loi C-4 confère au gouvernement le contrôle des services essentiels (bien que cette mesure soit probablement inconstitutionnelle), et le projet de loi C-31 a révoqué toutes les ententes sur les services essentiels qui existaient. Avant même que nous puissions songer à déclarer la grève, le gouvernement doit donc revoir et modifier les ententes sur les services essentiels.

De plus, une grève légale ne peut être déclenchée que si les membres de l’unité de négociation ont voté en faveur de cette mesure. Un vote de grève ne peut se produire que si la présidente nationale de l’AFPC l’autorise. À la lumière des résultats du vote, la présidente nationale de l’AFPC est alors autorisée à déclencher la grève. Avant de procéder au piquetage, les membres doivent avoir voté démocratiquement en faveur de la grève, et le président national de l’AFPC doit avoir lancé un débrayage.

Nous sommes encore loin de cette étape, pour l’instant. Il n’y aura aucun vote, à moins que les négociations aboutissent à une impasse.

Est-il vrai que nos membres n’ont pas les moyens de faire la grève? En cas de débrayage, nos membres ne seront pas rémunérés par l’employeur. Nous avons tous des obligations, que ce soit le remboursement d’un prêt hypothécaire, le paiement d’une automobile, les frais de scolarité de nos enfants, les nombreuses factures mensuelles (de chauffage, d’électricité, d’accès à Internet, de service téléphonique, etc.). De nombreux membres éprouveront des difficultés à s’acquitter de ces obligations s’ils ne sont pas rémunérés pendant une semaine ou deux. Et si le conflit se prolonge, la majorité des membres auront des ennuis.

Cependant, compte tenu de l’état actuel des négociations, j’estime que nous n’avons pas les moyens de ne pas faire la grève. Nous risquons de perdre beaucoup plus que quelques semaines de salaire.

Parmi les principales caractéristiques du régime d’assurance-invalidité de courte durée que notre employeur souhaite nous imposer, notons qu’avant d’avoir droit à quelque prestation que ce soit, il faudra subir une période d’attente de sept jours non rémunérée. Réfléchissez-y… Pour toute période de maladie s’additionnant à vos six jours de congé de maladie annuels, vous pourriez être contraint de patienter jusqu’à cinq jours ouvrables, sans rémunération, avant d’être admissible à l’assurance-invalidité de courte durée.

Le diable se cache souvent dans les détails. Qu’adviendra-t-il si vous tombez malade ultérieurement? Serez-vous automatiquement admissible à l’assurance-invalidité de courte durée ou serez-vous contraint à une autre période d’attente? Compte tenu de ce que je connais du domaine de l’assurance, j’estime que la deuxième hypothèse est la plus probable.

Au moment fatidique, vous risquez de ne pas recevoir le chèque de paie tant attendu. Pire encore, vous devrez négocier avec une organisation à but lucratif telle que la SunLife, qui tentera de réduire au minimum les indemnités qu’elle vous versera.

Ai-je les moyens de faire la grève? Pas vraiment. Compte tenu de ce que notre employeur nous offre, cependant, nos pertes risquent fort de nous coûter encore plus cher avec le temps. Nous n’avons pas les moyens de ne pas faire la grève.

La question de l’assurance-invalidité de courte durée peut s’avérer épineuse, surtout avec cet employeur. Soyons prêts.

Richard Ballance est le vice-président régional pour les membres du Conseil du Trésor de la région de la capitale nationale. Cet article a été rédigé dans le cadre du programme de journalisme syndical du Syndicat. Pour obtenir des renseignements supplémentaires, cliquez ici – si vous souhaitez proposer un article ou avez des questions, veuillez envoyer un courriel à communications@une-sen.org.

 

 

 

 

Journée internationale de la femme – le 8 mars

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Par Sandy Bello

À l’approche de la Journée internationale de la femme, le 8 mars, je réfléchis à mes réalisations et à certains obstacles que j’ai dû surmonter en tant que travailleuse canadienne.

À la suite d’un entretien avec ma mère, qui est âgée de 91 ans, j’ai analysé nos différents parcours respectifs, en tant que femmes, sur le plan de l’enfance, de l’éducation, du travail et de la vie familiale. J’ai reçu une éducation extraordinaire dans un domaine non conventionnel et obtenu un bon emploi syndiqué m’offrant des avantages sociaux, notamment des dispositions sur les congés et la sécurité d’emploi. Les services de garde d’enfants nous ont toutefois posé, à toutes deux, un grand défi. Mon père travaillait dur dans un emploi peu rémunéré, et ma mère ne pouvait simplement pas travailler jusqu’à ce que tous ses enfants soient à l’école.

Par conséquent, nous devions composer avec un budget très maigre.

Pour ma part, la recherche d’un service de garde de qualité, sécuritaire et abordable pour mes trois enfants, y compris des jumeaux, à une époque où mon partenaire et moi éprouvions de la difficulté à rembourser notre prêt hypothécaire à un taux d’intérêt élevé, m’a préoccupée au point de souffrir d’insomnie.

Depuis cette période frénétique, stressante et coûteuse, les congés parentaux et d’autres avantages sociaux ont fait l’objet de grandes améliorations. Il n’existe cependant toujours aucun programme national de garderies. Les services de garde posent toujours problème aux familles, alors que près de 70 % des mères d’un enfant de moins de cinq ans sont au travail. La prestation universelle pour la garde d’enfants, qui constitue le programme fédéral actuel, n’est tout simplement pas suffisante pour la majorité des parents. Le Canada accuse du retard sur certains pays qui poursuivent le développement de leurs systèmes d’éducation préscolaire et de garderies.

Pour cette raison, le mouvement syndical du Canada sollicite notre aide pour faire en sorte que les services de garde deviennent un enjeu électoral. Saviez-vous que le dernier débat sur les enjeux propres aux femmes, dans le cadre d’élections fédérales, date de 1984? Le NPD et le Parti Vert ont accepté de participer à un débat sur les enjeux propres aux femmes, mais le Parti libéral du Canada, le Parti conservateur du Canada et le Bloc Québécois ne l’ont pas fait. Des campagnes sont en cours, notamment Votez pour les services de garde en 2015 et Place au débat.

Je réaffirme mon intention d’adopter des mesures visant à faire progresser les enjeux propres aux femmes et les services de garde. Travaillons de concert à la réalisation de cet objectif, et espérons que, l’an prochain, la Journée internationale de la femme nous offrira une autre raison de célébrer.

Sandy Bello est la représentante régionale aux droits de la personne pour l’Ontario. Cet article a été rédigé dans le cadre du programme de journalisme syndicaldu Syndicat. Pour obtenir de plus amples renseignements,cliquez icisi vous souhaitez suggèrer une histoire ou poser des questions, veuillez envoyer un courriel à communications@une-sen.org.


Mise à jour sur les négociations à Parcs Canada

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Les membres de l’équipe de négociation de Parcs Canada se sont assis à la table avec l’agence la semaine dernière, et ils ont échangé des propositions. Dans un courriel à ses employés, Parcs Canada s’est dit déterminé à « poursuivre ce dialogue ouvert et constructif » avec le syndicat.

« Nous demeurons convaincus que, ensemble, nous allons conclure une convention collective renouvelée qui est juste et équitable pour les membres de l’équipe de Parcs Canada et les contribuables canadiens. »

Au cas où vous ne parlez pas la langue de Harper, cela se traduit par « se débarrasser de vos dispositions actuelles sur les congés de maladie ». L’équipe de négociation a catégoriquement rejeté cette idée. En fait, elle est déterminée à dire non à toute proposition qui minerait nos droits et avantages en vertu de la convention collective. Comme l’a déclaré l’AFPC :

« [Votre équipe de négociation] a aussi dénoncé ce que nous considérons comme une atteinte inutile et injustifiée aux protections du personnel saisonnier. Parcs Canada propose, par exemple, de prolonger la période durant laquelle une mesure disciplinaire demeure au dossier des membres du personnel saisonnier et de réduire leurs congés pour obligations familiales en les calculant au prorata. Votre équipe de négo maintient que ces congés doivent être fondés sur les besoins des membres et de leurs familles. »

L’équipe de négociation a également dit à l’employeur que ses politiques et la convention collective doivent être appliquées de façon uniforme dans toute l’organisation.

L’équipe de négociation se réunira de nouveau avec l’employeur à la fin de mai.

 

 

Au cœur de la section locale

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On frappe à la porte.

« Désolé de vous interrompre! J’ai vu que vous étiez là et je voulais simplement vous dire bonjour. »

Il s’agissait de Geoff Ryan, qui avait remarqué que Rose Touhey, Karl Lafrenière et Kenton Little, de la section locale 70130, étaient tous réunis dans le petit bureau. Après un peu de bavardage amical, Ryan dit :

« Je voulais aussi vous dire que j’ai fait le point sur les activités de négociation durant la réunion de l’exécutif d’hier. Si je me rappelle bien, j’ai dit : “Karl, ta section locale fait un travail phénoménal en appuyant l’équipe de négociation. Nous l’avons tous remarqué et nous en sommes très reconnaissants” ».

« Nous aimerions bien que toutes les sections locales du Canada soient aussi actives que la tienne. »

Et Ryan n’est pas le seul à le penser. Durant l’AGA 2013 de la section locale 70130, le vice-président exécutif régional, Larry Rousseau, a aussi profité de l’occasion pour louanger la section locale. Durant l’assemblée, Larry a dit souvent prendre la section locale comme modèle que les autres devraient tenter d’imiter.

« Je continue à prendre cette section locale en exemple pour expliquer ce à quoi toutes les sections locales devraient ressembler et de quelle façon elles devraient travailler et s’engager — en milieu de travail comme ailleurs », a précisé Larry durant une récente entrevue téléphonique.

Larry Rousseau et des membres de la section Locale 70130
Larry Rousseau et des membres de la section Locale 70130

Larry a admis que la section locale n’a pas eu la vie facile depuis sa création, se rappelant sa première visite sur place, lorsque Pɑsseport Canada a procédé au transfert de ses activités en banlieue de Gatineau. Il avoue s’être dit : « Dans quoi est-ce qu’on s’embarque! »

« La section locale a dû surmonter de très grands défis, mais, contre toute attente, les choses ont vraiment commencé à changer. »

La section locale 70130 a vu le jour en 2008, après s’être séparée d’une autre section locale, qui représentait les membres de l’ancien ministère des Affaires étrangères et du Commerce international. L’Exécutif national de notre syndicat avait appuyé la création d’une section locale de Pɑsseport Canada dans la région de la capitale nationale, et un vote des membres subséquent  a rendu la scission officielle.

La présidente de la section locale, Rose Touhey, a expliqué que, avant la scission, la présence syndicale du côté de Pɑsseport Canada était limitée.

« À ce moment-là, la présidente locale faisait tout elle-même. Imaginez, elle s’occupait de 2 500 membres. C’était beaucoup de travail pour elle », a rappelé Rose.

Rose avait participé aux activités syndicales dans le cadre de son emploi précédent. C’est lorsqu’elle a vu un gestionnaire crier après l’un de ses collègues dans son nouveau lieu de travail qu’elle a constaté pour la première fois l’importance d’une forte présence syndicale.

Au cours des années suivantes, elle est acquittée de diverses tâches au sein du syndicat avant de devenir présidente de la section locale.

Avec l’aide d’autres membres, elle a pas mal monté la section locale de toutes pièces. Il y avait beaucoup de problèmes à régler. De plus, ils ont dû interagir avec un employeur qui n’était pas habitué à une présence syndicale en milieu de travail.

« Il a fallu se démener un peu au début. Au départ, la direction n’était pas très réceptive à notre égard », a déclaré Rose.

« Nous avons déposé beaucoup de griefs… vraiment beaucoup. »

C’est à cette époque que l’équipe de la section locale a commencé à se serrer les coudes. Isabelle Beaudoin, qui est actuellement l’une des vice-présidentes de la section locale, venait tout juste d’offrir son aide. Avide d’apprendre tous les rouages, elle s’est inscrite à pas mal de cours, y compris le Programme de développement syndical de l’AFPC.

C’était en 2008. La vice-présidente régionale d’Isabelle, Louise Patrice, voyait beaucoup de potentiel chez cette nouvelle bénévole syndicale. Avant qu’Isabelle parte pour participer au Programme de développement syndical, Louise lui a dit : « Tu verras, tu vas devenir une grande leader syndicale ».

« C’est vrai. Je lui ai dit que cela allait changer sa vie », a déclaré Louise, qui a ajouté qu’elle a été tout de suite frappée par l’enthousiasme des jeunes membres de la section locale 70130.

Au sujet de sa première rencontre avec Isabelle Beaudoin et Karl Lafrenière, Louise a dit qu’elle avait tout de suite remarqué l’éclat dans leur regard.

« Je les ai remarqués tout de suite. Je me suis dit : “Il faut investir dans ces deux jeunes. Ils sont incroyables”. »

Selon Louise, les élèves ont vite dépassé le maître. Ses nouvelles recrues voulaient plus de responsabilités et plus de dossiers.

« Je suis très fière d’eux. Je me sens un peu comme leur marraine. »

C’est Louise qui a convaincu Karl Lafrenière de se présenter au poste de vice-président régional adjoint en 2009. Deux congrès plus tard, il est vice-président de la région. Cependant, à la fin des années 2000, Karl travaillait très dur au niveau de la section locale. Il faisait partie d’un trio assidu. Ensemble, Karl, Isabelle et Rose ont commencé à faire d’importantes percées dans le milieu de travail.

« Ils étaient jeunes, a déclaré Louise. Le talent était là. Ils étaient enthousiastes. Ce dont ils avaient besoin, c’était de reconnaissance et d’encouragement. »

C’est à ses fruits qu’on juge l’arbre.

Il a fallu vraiment beaucoup de travail, mais la direction a fini par percevoir le syndicat différemment. Une directrice de la section a demandé à la section locale de venir la voir afin de trouver des solutions de façon officieuse, avant de mettre en branle le processus de grief. Ce processus s’est révélé si fructueux, que d’autres directeurs ont commencé à l’adopter.

Pɑsseport Canada a fini par présenter un prix à cette directrice pour avoir favorisé l’avènement d’une nouvelle ère dans les relations syndicales. Pour ce qui est de Rose, le président-directeur général et sa directrice lui ont aussi souligné verbalement son excellent travail.

Dans le même ordre d’idées, les membres de la section locale n’ont que de bonnes choses à dire sur Rose et son importante contribution, qui a permis à la direction et au syndicat de travailler en collaboration.

« C’est à cause de Rose et de la section locale », a déclaré Karl Lafrenière.

On ne dis pas qu’il n’y a plus de problèmes, mais cette approche a vraiment amélioré l’ambiance en milieu de travail. De plus, cela a aussi fait en sorte que beaucoup de membres ont commencé à avoir une opinion favorable du syndicat et ont voulu participer.

« Beaucoup de sections locales ont de la difficulté à recruter des gens. De notre côté, il y a toujours eu un grand intérêt. Nous essayons de nous assurer que tous peuvent participer à leur façon », a déclaré Rose.

Elle affirme souvent recevoir des demandes du genre « Hé, je veux aider » et « Si vous avez besoin de quelqu’un, dites-le-moi ».

« Habituellement, c’est de cette façon que nous trouvons des gens. Les gens viennent nous voir. »

C’est un peu ce qui s’est produit avec Jay Lamothe, l’un des ambitieux jeunes membres de l’exécutif de la section locale.

« Je faisais du covoiturage avec Isabelle Beaudoin. Nous étions voisins, a expliqué Jay. Elle me parlait de tout ce que le syndicat faisait — pas juste au travail, mais ailleurs. Ça m’a beaucoup intéressé. »

Les membres de la section locale 70130 qui portent les chandails d’équipe durant le Congrès de 2014 du SEN.
Les membres de la section locale 70130 qui portent les chandails d’équipe durant le Congrès de 2014 du SEN.

Sa première tâche a été de distribuer des bracelets de l’AFPC. À mesure que ses collègues ont commencé à l’associer de plus en plus au syndicat, Jay a commencé à participer davantage. Il est actuellement l’un des vice-présidents de la section locale.

Les membres de l’exécutif de la section locale l’ont aussi décrit comme un directeur de la création. Il conçoit des autocollants et des affiches. La section locale affirme aussi que c’est lui qui a eu l’idée des chandails d’équipe qui ont fait fureur durant le Congrès de 2014 (même s’il dit humblement que c’est son collègue, le vice-président, Kenton Little, qui a « mis les choses en branle pour y arriver »).

« Je suis fier d’être membre de ma section locale, a déclaré Jay. Notre équipe est vraiment solide. Quelle meilleure façon de nous identifier qu’avec un chandail de sport? »

« Je voulais vraiment que nous ressortions du lot. »

À l’insu de beaucoup de personnes, ces chandails ont aussi été le précurseur de Beauchamp l’ourson, le plus petit membre du SEN. Durant le Congrès, l’ourson a fait des apparitions partout, arborant son chandail de la section locale 70130. Il est un peu devenu la mascotte officieuse du Congrès. On lui a même donné son propre insigne d’observateur!

Beauchamp l'ourson
Beauchamp l’ourson

Compte tenu de son charme et de sa popularité, la plupart des gens n’auraient jamais pu imaginer que Beauchamp est né à la suite d’une série d’événements fortuits.

« Le fabricant a produit un échantillon — une version miniature du chandail », a expliqué Kenton Little. L’échantillon consistait en deux morceaux découpés grossièrement : un pour l’avant, l’autre pour le dos.

« Je me suis dit qu’il fallait les coudre ensemble, a ajouté Kenton. Ma mère a une machine à coudre et elle en a fait un t-shirt. »

« Et ça n’a rien coûté! » s’est exclamée Rose Touhey, affichant un enthousiasme évident.

Sa mère s’est donc mise de la partie. Quelques jours plus tard, Kenton est retourné chez lui et a vu que sa mère avait mis le t-shirt sur un ourson. Et pourquoi l’avoir appelé Beauchamp? C’est simplement le nom par défaut que le fabricant utilise lorsqu’il prépare des échantillons (c’est toujours une bonne idée d’utiliser de longs noms dans ces cas-là!).

Beauchamp fait de la lecture avec la fille de Karl Lafrenière
Beauchamp fait de la lecture avec la fille de Karl Lafrenière
(publié avec permission)

Malgré le fait qu’il a son propre groupe Facebook, qui présente toutes les aventures de Beauchamp (y compris ses voyages en Floride et à Cuba!) la célébrité ne semble pas avoir monté à la tête de notre petit ami poilu. Récemment, il a même accompagné la fille âgée de 8 ans de Karl Lafrenière à l’école. Selon certaines rumeurs, il aurait peut-être même un double.

« Les gens ont du plaisir avec Beauchamp, a laissé entendre Rose. Doug l’aime vraiment! Il a demandé à Karl de l’apporter à la réunion de l’Exécutif national d’aujourd’hui. »

En effet, Beauchamp a été présenté en tant qu’invité spécial ce jour-là, par le président national lui-même.

Kenton Little, l’homme derrière Beauchamp l’ourson, n’avait pas prévu participer aux activités du syndicat lorsqu’il a commencé à travailler pour Pɑsseport Canada.

« Je n’avais jamais travaillé dans un milieu syndiqué. Je n’avais aucune idée de ce dont il s’agissait », a dit Kenton.

Il a ensuite rencontré Rose Touhey et des membres de sa section locale et il a décidé de participer davantage aux activités syndicales. Il a fini par assister à un colloque régional, où il a découvert sa passion pour la gestion des griefs.

« Kenton a beaucoup d’initiative, a affirmé Rose. Ce que j’aime de lui, c’est que, peu importe les dossiers que je lui refile, il est toujours partant. Il n’a pas peur de plonger. C’est un homme d’action déterminé. »

« C’est ce que j’avais de positif à dire aujourd’hui », ajoute-t-elle avec le sourire.

« Est-ce que c’est enregistré? » demande Kenton (ce l’était) « Pouvez-vous m’en envoyer une copie? Je veux mettre ça dans mon curriculum vitae, sous Activités syndicales. »

Justement, à ce propos, Kenton s’était présenté à l’entrevue avec un document en main : une longue liste de réalisations très intéressantes que la section locale 70130 a accomplies au fil des ans. Le genre de réflexion qui sort des sentiers battus, comme celle qui a mené à la naissance de Beauchamp l’ourson, est évidente lorsqu’on regarde bon nombre des autres initiatives de la section locale. Par exemple, les membres ont conçu des autocollants contenant les coordonnées de la section locale et ils les ont posés sur les très populaires calendriers de l’AFPC pour s’assurer que les membres savent comment les rejoindre. Les cartes d’adhésion sont incluses dans toutes les activités. Il y a quelques années, ils ont invité tout le monde à manger un morceau de gâteau et ont fait tirer un iPad. Pour participer au tirage, les membres devaient signer leur carte d’adhésion.

« À ce moment-là, il y avait peu de membres qui n’avaient pas signé leur carte. Mais après ce tirage, nous avons réussi à en faire signer une cinquantaine », a expliqué Rose.

Un examen rapide du dernier rapport sur la formule Rand permet de constater que la section locale 70130 affiche un pourcentage très faible de personnes n’ayant pas signé leur carte, ce qui est toute une réalisation pour une section locale qui compte près de 900 membres!

Durant la même célébration, ils ont tous décidé de promouvoir le groupe Facebook. Non seulement ont-ils créé un dépliant, mais les membres en ont agrafé un sur chaque assiette en papier!

« Les gens n’ont pas le choix, qu’ils le veuillent ou non,  ils vont les voir », a plaisanté Rose.

Et la présidente locale n’hésite pas à envoyer ses membres se faire photographier, surtout lorsque des représentants des médias sont là.

« C’est devenu un peu une blague. Nous donnons le drapeau à Darrell Klerks (le trésorier de la section locale) et nous lui disons “Va te faire photographier”. Une fois, Larry était devant la caméra, et nous avons envoyé un paquet de membres avec le drapeau se tenir derrière lui. »

« Nous essayons d’avoir du plaisir et de détendre l’atmosphère, a ajouté Rose. Mais c’est bien, non? Parce que nous réussissons ainsi à faire de la promotion auprès de nos membres. Tout ça se retrouve sur notre groupe Facebook, et les gens constatent que nous faisons des choses et que nous sommes actifs. »

Les membres de la section locale 70130 aident leur collectivité
Les membres de la section locale 70130 aident leur collectivité

Et le militantisme de la section locale ne se limite pas au milieu de travail. Récemment, les membres ont participé à une campagne de collecte d’aliments pour des banques alimentaires d’Ottawa et de Gatineau. Ils ont même conçu une affiche! Quelques semaines avant, ils avaient recueilli une tonne de vêtements chauds dans le cadre d’une campagne de collecte de mitaines organisée par Marc Blanchard, un membre de l’équipe de négociation de Transports Canada qui avait été frappé par le grand nombre d’itinérants à Ottawa.

« Isabelle Beaudoin a eu la brillante idée d’aller dans des friperies, a expliqué Karl Lafrenière. Ils se sont rendus dans un magasin près de leur lieu de travail et, pour 10 $, ils ont obtenu un gros sac bien rempli. Ils ont tout acheté. »

« Diane McDougall a parlé à sa gestionnaire, et cette dernière a collaboré, a ajouté Rose. Elles se sont promenées dans l’immeuble en demandant aux gens d’amener des choses le jour suivant. Au bout du compte, nous avons aussi obtenu d’autres choses des membres du groupe Facebook. »

Diane McDougall, la nouvelle représentante aux droits de la personne de la section locale, est à l’origine de la populaire campagne Soyez comme Diane! du SEN — une campagne dans le cadre de laquelle nous demandons à nos membres de faire comme Diane et d’utiliser notre compte Facebook. Diane est un membre très actif depuis 2013, mais c’est tout récemment qu’elle a décidé de se présenter à un poste au sein de l’exécutif de la section locale.

« J’adore cette femme, a indiqué Rose. Dès que je pense à elle, j’ai un gros sourire aux lèvres. »

Dans un autre ordre d’idées, les membres de la section locale 70130 apprécient vraiment leur présidente. À la fin de janvier dernier, ils se sont réunis pour vraiment lui montrer à quel point ils tiennent à elle.

« Rose est toujours là à remercier et à féliciter les gens sur Facebook, a expliqué Karl Lafrenière. Mais, à un moment donné, j’ai dit aux gens “Vous savez quoi? Elle remercie tout le monde. Elle aime tout le monde et elle nous inspire tous. Mais qui la remercie, elle?” »

« Nous devrions lui dire un gros merci. Elle travaille dur. C’est un peu elle, le cœur de la section locale. »

Comme Karl l’a raconté, Rose a rapidement gravi les échelons pour devenir la présidente de la section locale à mesure que différentes personnes sont parties. Même si certaines personnes joignent les rangs d’une section locale dans l’objectif, un jour, d’en devenir président, Rose a été propulsée à ce poste et elle n’a jamais arrêté de travailler avec diligence au nom des membres.

Il affirme ne pas pouvoir imaginer une meilleure présidente pour la section locale.

C’est à ce moment-là que la section locale a commencé à chercher quoi faire pour lui remettre un prix. Même si Kenton Little n’était pas là cette fois-ci pour l’entendre, il a à nouveau été louangé, cette fois-ci par Karl Lafrenière, puisqu’il est l’homme vers qui il faut se tourner : « Kenton a des contacts partout, et il travaille vite et bien » (oui, ça aussi, c’est enregistré!).

Le prix remis à Rose Touhey
Le prix remis à Rose Touhey

De son côté, Dianne Brown, la représentante en santé et sécurité de la section locale s’est occupée du message qui figure sur le prix :

In recognition of your Reliability, Organization, Strengths and Endurance demonstrated in your protection of members’ rights.

(En reconnaissance de ta Rigueur, de ton sens de l’Organisation, de la Solidité et de l’Endurance dont tu fais preuve pour protéger les droits des membres.)

Les qualités, avec leur majuscule initiale, donnent « Rose ».

Après avoir attiré Rose dans l’un de ses restaurants préférés, les membres de la section locale lui ont présenté le prix. Karl a dit qu’elle ne s’attendait vraiment pas à une surprise.

« Il fallait reconnaître son travail. »

Il dit que sa présidente « super géniale » travaille constamment au nom des membres. Après une longue journée de travail, elle retourne chez elle et met à jour le groupe Facebook pour tenir les membres informés. Selon Karl, Rose en a fait un devoir.

« Si on y réfléchit, c’est probablement la raison pour laquelle notre section locale est si bien perçue, explique-t-il. Elle est partout, et elle n’arrête pas. Elle s’assure que tout ce qui doit être vu l’est. C’est beaucoup de travail. »

« Quand je reviens du travail, je suis exténué et je m’étends sur le divan. Mais, une seconde après, j’entends les notifications sur mon BlackBerry : PING! PING! »

C’est habituellement Rose qui lui demande de l’aider à traduire quelque chose pour le groupe Facebook. Au sein de la section locale, ils font beaucoup d’efforts afin d’assurer que les messages sont aussi accessibles aux membres anglophones qu’aux membres francophones.

« Nous travaillons ensemble et nous y mettons tous un certain niveau d’énergie, rappelle Karl. Mais je traduis des messages qu’elle a déjà passé pas mal de temps à rédiger. Et elle a fait tout ça entre son retour à la maison, la préparation du repas, les cours de jiu-jitsu de ses enfants…. Elle n’arrête jamais. »

Une présidente bien contente!
Une présidente bien contente!

Pendant qu’elle fait tout cela, Karl reçoit des notifications — PING! PING! — encore des demandes de traduction.

« Sa détermination est incroyable. »

Mais, même si c’est beaucoup de travail, il confie que Rose a le don de mobiliser les gens et de rendre le travail amusant. Même s’il y a beaucoup d’autres membres qui participent activement à la vitalité de la section locale, il fait valoir que Rose est le puissant moteur derrière la réussite de la section locale.

« Il n’existe pas de mot pour dire à quel point elle est formidable. »

Nous avons pris la liberté de voler sans vergogne quelques excellentes photos de la page Facebook de la section locale 70130. Vous pouvez les voir et en voir d’autres sur notre compte Flickr. Si vous voulez exprimer vous aussi certains des remerciements qui figurent dans le présent article, nous vous encourageons à laisser un commentaire ci-dessous!

 

 

 

Journée du chandail rose – 25 février

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Par Christopher Little-Gagné

La couleur rose a longtemps été une cible facile et évidente pour les intimidateurs. Malheureusement, ce n’est pas le seul sujet de dérision. Même dans les institutions militantes les plus progressistes, qui luttent pour l’égalité, il y a parfois de l’intimidation. Depuis toujours, les gens tentent d’obtenir, pour eux et pour les leurs, l’égalité avec ceux qui semblent privilégiés. Malheureusement, cette lutte se fait souvent aux dépens des autres; on rabaisse les autres pour se hisser au-dessus de la mêlée.

J’ai récemment participé à une activité syndicale durant laquelle j’ai entendu une personne très influente parler de notre capacité de susciter le changement. Elle a dit que, dans le cadre de la lutte pour nos droits, il fallait tout faire pour que les gens « sortent du placard et accèdent à la lumière ». Puisque j’appartiens à un groupe pour qui « être dans le placard » est lourd de sens, j’ai été offusqué par ce commentaire.

Peu importe ce que vous conservez dans le placard – votre orientation sexuelle, vos croyances spirituelles, vos allégeances politiques, votre militantisme syndical, etc. –, pourquoi les autres devraient‑ils décider pour vous quand vous devez le sortir?

Il s’agit d’une forme d’intimidation.

Il ne faut pas oublier que nous avons tous le droit de rester dans le placard. Notre objectif, en tant que peuple, devrait être de créer une société qui accueille et respecte ceux qui sont prêts à sortir du placard.

Maintenant que j’ai un fils, je vois les choses différemment. Lorsqu’il s’agissait de promouvoir les droits civiques et les droits de la personne, j’agissais auparavant en fonction d’objectifs personnels. Cette année, le 25 février, je vais porter du rose dans l’espoir que mon fils puisse grandir dans une culture fondée sur l’égalité, une culture où l’intimidation est reléguée aux vieux films et aux vieilles histoires et en venir au constat que son père vivait vraiment à une époque barbare.

J’espère que nous allons tous faire ce que nous pouvons pour lutter contre l’intimidation ou, au moins, réfléchir à l’impact de nos gestes et de nos paroles sur les autres.

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Chris Little-Gagné, vice-président régional pour le Manitoba, et Jacqueline Nanali, représentante régionale aux droits de la personne pour le Manitoba — les deux, portant du rose!

Christopher Little-Gagné est le vice-président régional du Manitoba et le fier papa de Caleb, un jeune garçon de deux ans. Le présent article a été rédigé dans le cadre de notre programme de journalisme syndical. Si vous voulez en savoir plus, cliquez ici pour soumettre une idée d’article ou, si vous avez des questions, n’hésitez pas à envoyer un courriel à communications@une-sen.org.

 

Journée mondiale de la justice sociale

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Nous disons souvent que le travail effectué par les syndicats va au-delà de l’amélioration de la vie de leurs membres et qu’il entraîne de plus grandes répercussions sur la société dans son ensemble. Si vous en doutez, il suffit de vous pencher sur l’exemple du Fonds de justice sociale de l’AFPC.

Le congrès national de 2003 de l’AFPC a offert aux délégués une occasion extraordinaire d’établir des liens avec des dirigeants syndicaux de l’Amérique de Sud. Deux ans plus tard, dans un discours adressé aux délégués du congrès du SEI, la présidente de l’AFPC, Nycole Turmel, a dit que ce rendez-vous « a marqué le début d’une nouvelle ère de solidarité internationale au sein de l’AFPC ».

« Notre Fonds de justice sociale s’est engagé dans cette voie, a dit Mme Turmel. Je pense qu’il peut devenir un élément important du crédo et de l’action de notre syndicat. Notre Fonds de justice sociale œuvre aussi au Canada et soutient nos membres qui font partie d’organismes de promotion de la justice sociale à l’échelle internationale. »

Cela est toujours vrai aujourd’hui. Environ la moitié du Fonds sert à financer des programmes au Canada. Le Fonds a comme mandat de soutenir des initiatives dans cinq domaines prioritaires :

  • Aide humanitaire au Canada et dans le monde
  • Initiatives de lutte contre la pauvreté au Canada
  • Mise en valeur des ressources humaines à l’étranger
  • Sensibilisation des travailleurs au Canada et dans le monde
  • Échanges de travailleurs

Dans son discours, Mme Turmel s’est dite particulièrement fière du travail que le Fonds permet d’effectuer afin d’éliminer la pauvreté au Canada.

« C’est une honte que la pauvreté soit toujours, en 2005, tant répandue ici, au Canada, un des pays les plus riches du monde. »

Il est cependant regrettable de constater que la situation ne s’est pas beaucoup améliorée au cours des 10 dernières années. L’écart entre les riches et les pauvres s’accroît. Le système d’avantages fiscaux du Canada servait à compenser les inégalités entre les revenus dans une proportion de plus de 70 %; désormais, cela s’élève à moins de 40 %. Les 20 % les plus riches du Canada possèdent près de 70 % de toute la richesse au pays, alors que près de cinq millions de Canadiens sont aux prises avec la pauvreté.

C’est pourquoi le Fonds de justice sociale vise à établir une stratégie de réduction de la pauvreté.

Le Fonds de justice sociale permet aux syndicalistes, aux dirigeants communautaires, aux groupes de défense de la justice sociale et aux personnes affligées par la pauvreté d’élaborer en concertation des stratégies visant à éliminer la pauvreté. Nous appuyons les organismes Canada sans pauvreté et Dignité pour touTEs et contribuons ainsi à créer une stratégie nationale de réduction de la pauvreté qui confère une plus grande dignité et une plus grande autonomie aux personnes à faible revenu. Le Fonds de justice sociale soutient le Front commun pour la justice sociale du Nouveau-Brunswick, Alternatives North (T.N.-O.) et le Mackillop Centre (Î.-P.-É) afin de créer des solutions dans les provinces et les territoires.

Dans la plupart des conventions collectives, les employeurs sont appelés à contribuer au Fonds à un taux d’un cent par heure travaillée par les employés. Actuellement, 91 conventions collectives prévoient une contribution au Fonds de justice sociale.

Soutenons nos frères et nos soeurs transgenres!

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Le Sénat étudie actuellement un projet de loi qui pourrait protéger les personnes transgenres de la discrimination une bonne fois pour toutes. Le projet de loi C-279 intégrerait enfin l’identité de genre à la Loi canadienne sur les droits de la personne et à la législation en matière de crimes haineux.

Dans le passé, nous avons vivement recommandé à nos membres de communiquer avec leurs sénateurs pour exprimer leur soutien à l’égard de ce projet de loi. Nous étions très enthousiastes quand, l’année passée, le projet de loi C-279 a été adopté à la Chambre des communes avec l’appui de 18 députés conservateurs.

Malheureusement, le sénateur conservateur Donald Neil Plett cherche à apporter des modifications nocives au projet de loi; si elles étaient adoptées, elles causeraient sans doute la mort au Feuilleton du projet de loi.

Toutefois, les choses peuvent se passer différemment. Vous pouvez prendre position et appuyer la communauté transgenre en communiquant avec les sénateurs siégeant au Comité des affaires juridiques et constitutionnelles. Dites-leur de n’apporter aucune modification au projet de loi C-279 et d’adopter le projet de loi sous sa forme actuelle.

Nom Province Parti Téléphone Courriel Médias sociaux
Sen. Bob Runciman Ont. C 613‑943‑4020 runcib@sen.parl.gc.ca
Sen. George Baker T.-N.-L. L 613‑947‑2517 bakerg@sen.parl.gc.ca
Sen. Denise Batters Sask. C 613‑996‑8922 denise.batters@sen.parl.gc.ca
Sen. Pierre-Hugues Boisvenu Qc C 613‑943‑4030 boisvp@sen.parl.gc.ca Facebook
Sen. Jean-Guy Dagenais Qc C 613‑996‑7644 dagenj@sen.parl.gc.ca
Sen. Linda Frum Ont. C 613‑992‑0310 fruml@sen.parl.gc.ca @LindaFrum
Sen. Mobina Jaffer C.-B. L 613‑992‑0189 mjaffer@sen.parl.gc.ca @SenJaffer
Sen. Serge Joyal Qc L 613‑943‑0434 joyals@sen.parl.gc.ca
Sen. Thomas Johnson McInnis N.-É. C 613‑943‑1662 mcinnt@sen.parl.gc.ca
Sen. Paul McIntyre N.-B. C 613‑943‑1756 mcintp@sen.parl.gc.ca
Sen. Donald Plett Man. C 613‑992‑0180 plettd@sen.parl.gc.ca @DonPlett
Sen. Jean-Claude Rivest Qc I 613‑947‑2236 jcrivest@sen.parl.gc.ca

Voici quelques conseils de l’AFPC :

Quoi dire

  • Je m’appelle __________________ et je vous téléphone de _____________________ pour vous inciter à contribuer à l’adoption rapide du projet de loi C-279 sur l’identité de genre dans sa forme originale.
  • Les personnes transgenres du Canada ont longtemps souffert de discrimination et de violence, et ce projet de loi fait partie de la solution pour protéger les droits de ces personnes.
  • Je ne crains pas de partager les espaces publics, y compris les salles de toilettes, avec les personnes transgenres.
  • Cependant, je crains qu’à moins que le projet de loi C-279 ne soit adopté sans modification, les personnes transgenres continueront de vivre dans la peur jour après jour lorsqu’elles entrent dans un espace public comme une salle de toilettes publiques.
  • Les retards à adopter une telle loi coûtent des vies. Le C-279 est aussi parfait qu’il puisse l’être. SVP, posez le bon geste et votez pour le projet de loi tel qu’il a été rédigé. Ce sera votre héritage pour l’actuelle session parlementaire.
  • Je vous remercie de m’avoir accordé quelques instants.

Que faire d’autre?

  • Appelez d’autres sénateurs et sénatrices. Vous trouverez les coordonnées des membres du Sénat
  • Vous pouvez aussi leur envoyer un courriel, mettre un message sur leur page Facebook ou leur envoyer un gazouillis. Utilisez le mot-dièse #SupportBillC279..

Membres à vie

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Des bénévoles extrêmement dévoués et passionnés font partie du Syndicat des employées et employés nationaux. Chaque Congrès est l’occasion de rendre hommage aux personnes dont le travail sans relâche mérite d’être salué et souligné.

 

Le statut de membre à vie est la plus grande distinction que peut conférer le Syndicat des employées et employés nationaux. Habituellement, ce statut est offert en reconnaissance de l’excellent travail des militants syndicaux qui, autrement, cesseraient d’être membres en prenant leur retraite ou en quittant leur emploi.

 

Si vous connaissez une personne qui mérite cette distinction, vous pouvez nous communiquer sa candidature pour que nous puissions l’examiner. La date limite chaque année est le 31 mars.

 

Pour un complément d’information sur ce prix et autres distinctions, veuillez consulter la section « Honneurs et prix » de notre site Web.

 

 

Une retraite prématurée?

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Partir à la retraite ou ne pas partir à la retraite? Pour certains membres, telle est la question.

En raison des attaques incessantes lancées par le gouvernement actuel contre les fonctionnaires, certains de nos membres pourraient être forcés de partir à la retraite plus tôt qu’ils ne l’avaient prévu. Dans le budget de l’an dernier, le gouvernement a apporté des modifications importantes aux prestations des retraités, dont la plupart entreront en vigueur le 1er avril 2015.

« Pour l’instant, notre principale préoccupation est l’admissibilité de nos membres retraités au Régime de soins de santé de la fonction publique », a déclaré le président national Doug Marshall.

Le budget de 2014 a complexifié l’inscription au Régime : pour être admissibles au régime de prestations, les membres devront maintenant accumuler six années de service ouvrant droit à pension, au lieu de deux.

« Pour nos membres saisonniers à Parcs Canada, ce petit changement entraîne des répercussions importantes, explique M. Marshall. Certains membres saisonniers accumulent seulement une année de service ouvrant droit à pension pour chaque tranche de trois saisons travaillées; ces membres devront travailler 18 ans à Parcs Canada pour être admissibles au régime de soins de santé à leur retraite. »

Ce changement entre en vigueur le 31 mars 2015. Pour certains membres, il pourrait s’agir d’un facteur décisif dans leur décision de prendre une retraite anticipée.

Le budget de 2014 annonçait des changements importants quant au Régime de soins de santé de la fonction publique pour les retraités. Tout d’abord, les primes seront visées par un modèle de partage des coûts à parts égales (50-50) entre les employés et l’employeur (auparavant 25-75). Le nouveau modèle permet également certaines exemptions pour les membres ayant un faible revenu.

Le partage des coûts sera mis progressivement en œuvre de 2015 à 2018 :

1er avril 2015 – 31,25 %-68,75 %
1er avril 2016 – 37,5 %-62,5 %
1er avril 2017 – 43,75 %-56,25 %
1er avril 2018 – 50 %-50 %

Les membres qui ont des questions sur les effets qu’auront sur eux ces changements doivent s’adresser au gestionnaire des ressources humaines de leur ministère.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les changements apportés au Régime, consultez la page Web du Conseil du Trésor.

À lire absolument : Les griefs de classification

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Remarque : Les renseignements fournis dans le présent document ont trait aux membres visés par les conventions collectives du Conseil du Trésor.

Récemment, les ministères du Conseil du Trésor ont commencé a rejeté les griefs de classification et de rémunération reçus en même temps que les griefs relatifs au contenu de la description de travail, les jugeant prématurés.

Globalement, cela ne devrait pas changer la façon dont nous procédons relativement à ces griefs; nous avons toujours recommandé à nos membres de présenter les trois griefs (classification, contenu de la description de travail et rémunération) en même temps. Ce devrait toujours être le cas.

Cela dit, les membres doivent savoir que l’employeur peut déterminer que les griefs de classification et les griefs de rémunération sont prématurés. Les membres et leurs représentants doivent donc indiquer la bonne date d’entrée en vigueur de la nouvelle description de travail dans leur grief relatif au contenu de la description de travail. La date d’entrée en vigueur doit faire partie des recours demandés. Cela protégera tout recours rétroactif potentiel (advenant le cas où le poste est reclassifié à un groupe ou à un niveau supérieur).

Si vous avez des questions, veuillez communiquer avec votre vice-président régional.