Histoire du Mois de l’histoire des Noirs

Auteur : Sam Padayachee

Les origines du Mois de l’histoire des Noirs remontent au début du XXe siècle, lorsque l’historien Carter G. Woodson et d’autres personnalités afro-américaines ont proposé d’honorer l’histoire des Afro-Américain∙e∙s.

Carter G. Woodson, souvent considéré comme le « père de l’histoire des Noirs », s’était engagé à promouvoir l’étude des contributions des Afro-Américain·e·s à l’histoire des États-Unis. Pour lui, l’histoire ne se résumait pas aux succès politiques et militaires; elle englobait les hauts faits sociaux, intellectuels et culturels qui brossent un tableau détaillé de l’histoire d’un peuple.

En 1926, Carter G. Woodson et l’Association for the Study of Negro Life and History ont organisé la première édition du Mois de l’histoire des Noirs, alors appelé « Semaine de l’histoire des Noirs ». Ils ont choisi la deuxième semaine de février, qui coïncidait avec les anniversaires de naissance d’Abraham Lincoln et de Frederick Douglass, deux figures importantes de l’histoire des Afro-Américain·e·s.

L’objectif de Carter G. Woodson était d’encourager un enseignement coordiné de l’histoire des Afro-Américain∙e∙s dans les écoles publiques du pays. La semaine a suscité l’enthousiasme et poussé les écoles et les collectivités dans tout le pays à organiser des célébrations locales, à mettre sur pied des clubs d’histoire et à donner des spectacles et des conférences.

La Semaine de l’histoire des Noirs est depuis devenue le Moi de l’histoire des Noirs. C’est maintenant une célébration reconnue mondialement et qui a lieu non seulement aux États-Unis, mais aussi au Canada, au Royaume-Uni et dans d’autres pays ailleurs dans le monde. Il rappelle les luttes pour la justice et l’égalité raciales et il met également en lumière les réalisations et les contributions des Afro-Américain∙e∙s à la science, à l’éducation, à la littérature, à l’art et au développement culturel de la société.

Aujourd’hui, le Mois de l’histoire des Noirs reste un moment propice à la réflexion, à la reconnaissance et à l’éducation. Il est l’occasion d’entamer le dialogue sur la race et l’égalité, et de s’engager à comprendre la riche histoire des personnes d’origine africaine. Au moyen d’expositions, de documentaires, de lectures, d’ateliers et de séminaires, le Mois de l’histoire des Noirs encourage les gens et les collectivités à découvrir et à apprécier l’histoire qui a contribué à façonner le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.

En ce Mois de l’histoire des Noirs, nous devrions tous prendre le temps de réfléchir aux luttes et aux réalisations des Noir∙e∙s, ce qui est essentiel pour soutenir les progrès sociaux. Chacun d’entre nous a l’obligation d’attirer l’attention sur les enjeux persistants de l’injustice et de l’inégalité raciales pour encourager la société à maintenir un dialogue constructif et à agir. La participation active favorise l’unité et la solidarité et pas uniquement au sein des collectivités noires, car les gens se rassemblent pour célébrer et reconnaître l’histoire des Noir∙e∙s.

La célébration du Mois de l’histoire des Noirs ne fait pas qu’honorer le passé; elle façonne aussi notre avenir collectif en soutenant la diversité, l’équité et l’inclusion.

Sam Padayachee est le représentant régional aux droits de la personne du SEN pour l’Ontario.

Parcs Canada : le point sur le montant forfaitaire

Conformément à la convention collective négociée avec Parcs Canada lors de la dernière ronde de négociations, les membres admissibles recevront le montant forfaitaire de 2 500 $ le 31 janvier. 

  • Pour savoir si vous y êtes admissible, consultez la FAQ

L’employeur dispose de 180 jours après la signature de la convention collective pour appliquer les rajustements salariaux et verser la paie rétroactive, le montant forfaitaire, les augmentations salariales, les primes et les indemnités. Toutes les dispositions non pécuniaires sont entrées en vigueur à la date de signature, le 26 septembre dernier. 
 
Plainte pour pratique déloyale de travail 

L’AFPC a déposé une plainte pour pratique déloyale de travail contre Parcs Canada, dans laquelle elle soutient que les membres dont le contrat a pris fin entre la ratification de l’entente, le 4 août, et sa signature, le 26 septembre, devraient toucher le montant forfaitaire, qui avait été négocié de bonne foi. 

Comme l’employeur a attendu près de deux mois pour signer l’entente, le personnel temporaire s’est vu privé du montant de 2 500 $ pour lequel il venait de voter.  

Nous vous tiendrons au courant dès qu’une décision aura été rendue au sujet de la plainte. 
 
Passez à l’action!  

Envoyez une lettre au ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault, et à la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, pour faire pression sur l’employeur afin qu’il respecte la convention collective. 

Renseignez-vous!  

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour et inscrivez-vous à notre liste de diffusionCommuniquez avec votre bureau régional pour en savoir plus

Bienvenue dans l’équipe du SEN

O’Siyo ᎣᏏᏲ “o-si-yo,” (en Cherokee : je vous vois) Bonjour et Hello, confrères et consœurs du syndicat.

J’ai le grand plaisir de vous annoncer que Fabienne Duffet, ancienne membre du SEN, est revenue dans le giron de notre famille syndicale à titre de directrice des ressources humaines et du développement organisationnel.

Fabienne a une vaste et riche expérience dans les domaines des ressources humaines et des relations de travail.

Elle travaillait avant cela à l’AFPC, où elle a été gestionnaire, Relations de travail, et conseillère principale des ressources humaines, Relations de travail. Avant d’être admise au Barreau, Fabienne a poursuivi une très belle carrière dans le domaine des ressources humaines.

Fabienne a travaillé à Parcs Canada, en tant que conseillère en santé et sécurité au travail, et a aussi été conseillère, Équité, diversité et inclusion, à la Chambre des communes et à Parcs Canada.

Elle sera chargée de poursuivre les travaux importants commencés pendant la tutelle et qui n’ont fait que s’accélérer depuis la mise en place de l’administration; nous devrons faire les modifications nécessaires sur le plan organisationnel afin de mieux répondre aux besoins des membres.

Fabienne a déjà su prouver qu’elle est un excellent atout pour le SEN.

Joignez-vous à moi pour souhaiter à Fabienne la bienvenue dans l’équipe du SEN et pour faire en sorte qu’elle se sente une fois de plus ici comme chez elle!

Alisha Campbell

Présidente nationale,

Syndicat des employées et employés nationaux

Les membres des OES s’intègrent à la principale unité de négociation de l’AFPC

Le mois dernier, les quelque 1 300 membres du groupe Opérations des enquêtes statistiques (OES) sont passés à l’unité de négociation des Services des programmes et de l’administration (PA), au Conseil du Trésor.

Par conséquent, l’ensemble de ces membres sont maintenant couverts par la nouvelle convention collective du groupe PA. Toutes les questions, nouvelles ou en suspens, découlant de la transition seront traitées en vertu de cette convention collective. Cela comprend l’examen des sections locales des OES afin de trouver la meilleure façon de les intégrer au groupe PA.

Le Syndicat des employées et employés nationaux, l’Élément de l’AFPC qui représente des travailleuses et travailleurs de Statistique Canada, mène l’examen et tiendra les sections locales au courant des faits nouveaux. L’Élément a aussi préparé une FAQ sur la nomination des intervieweuses et intervieweurs et de l’information sur le calcul de l’indemnité de départ, et prévoit organiser des assemblées d’information virtuelles pour déterminer ce qui fonctionne bien et ce qui doit être amélioré dans les prochains mois.

La décision de les intégrer à l’administration publique centrale est capitale, et permet de reconnaître qu’ils sont des fonctionnaires fédéraux à part entière méritant de meilleures conditions de travail, y compris des salaires équitables, une plus grande sécurité d’emploi et de meilleurs avantages.

Grâce à leur intégration, les membres des OES auront une convention collective plus robuste, un pouvoir de négociation accru au sein de la plus grande unité de négociation de l’AFPC, et la possibilité de poser leur candidature à des concours internes à l’échelle de la fonction publique fédérale.

Le groupe PA compte plus de 100 000 fonctionnaires fédéraux responsables de l’administration des programmes, des services d’information, des communications, du secrétariat, du matériel de bureau, des services administratifs, des programmes de bien-être, du travail de bureau et du traitement des données.  

Message des fêtes de la présidente nationale du SEN

J’ai l’impression que le Congrès de 2023 a eu lieu il y a extrêmement longtemps et pourtant, cela fait seulement quatre mois qu’un nouvel exécutif national a été élu.

La levée de la tutelle a eu lieu remonte à un peu plus d’un mois.

Je ne peux m’empêcher de réfléchir à l’année remarquable qu’a connue le SEN. Nous avons fait preuve de résilience face à l’adversité. Je veux que vous sachiez que chacun∙e d’entre vous m’inspire à être une dirigeante à la hauteur de mes merveilleux confrères et consœurs.

Plus tôt cette année, j’ai perdu mon père, Valient (2023), qui a rejoint, dans le grand cercle, les Ancêtres, mon beau-père (2021), Roland, et ma mère, Linda (2019). Nous avons perdu des confrères et consœurs ainsi que des membres de la famille au cours de l’année 2023. Je vous souhaite du réconfort dans votre deuil pendant les Fêtes.

Bon nombre d’entre vous ont participé à la plus grande grève de l’histoire du Canada. Je ne pourrais être plus surprise par la façon dont vous vous être rassemblés en toute solidarité. Je vous remercie de vous être mobilisés ainsi afin de faire avancer les luttes syndicales.

Alors que nous amorçons la période traditionnelle des fêtes chrétiennes, je ne peux m’empêcher de penser aux personnes qui luttent dans le monde pour la sécurité et la paix, et qui sont menacées par d’autres dénominations religieuses, et de la chance que j’ai.

Certain∙e∙s d’entre vous se trouvent peut-être loin de leur famille et de leur pays d’origine, mais vous savez que les membres de la famille syndicale sont prêts à vous épauler dans vos luttes.

Que vous célébriez ou non le temps des fêtes à l’approche de 2024, j’aimerais vous transmettre mes meilleurs vœux. Je tiens à remercier ceux et celles d’entre vous qui accorderont des congés à d’autres afin qu’ils puissent célébrer les fêtes avec leur famille, et j’espère que vous prendrez également le temps de vous reposer.

Ceux parmi nous qui seront en congé peuvent trouver amour et réconfort auprès des gens qui les entourent, car l’année qui vient de s’écouler a été tumultueuse. Nos efforts collectifs nous rendent plus forts.

Mes vœux pour le mandat 2023-2026 sont les suivants. Je souhaite que :

Nous aimions les membres de la famille syndicale et les soutenions dans leurs luttes.

Nous mettions en commun notre force collective par le partage des connaissances et l’encadrement.

Nous nous soutenions mutuellement.

Nous nous réconfortions lorsque des difficultés surviennent.

Nous célébrions les victoires de chacun.

Nous, les victimes, nous efforcions de nous épanouir.

Merci/Thank you, ᏙᎾᏓᎪᎲᎢ « di-da-yo-li-hv-dv-ga-le-ni-s-gv » (cherokee : Au revoir)

Pronom : Elle

Pronouns: She/her

Alisha Campbell

Présidente nationale

Syndicat des employées et employés nationaux, AFPC

Les produits menstruels seront fournis dans toutes les toilettes des lieux de travail fédéraux

À compter du 15 décembre 2023, tous les lieux de travail sous réglementation fédérale devront garantir le libre accès aux produits menstruels, conformément au Règlement sur la santé et la sécurité au travail du Code canadien du travail (CCT).

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) entreprendra les tâches suivantes dans les toilettes situées dans les zones contrôlées accessibles aux employées fédérales et employés fédéraux, y compris celles situées dans les locaux des locataires :

  1. Installation de distributeurs de produits menstruels dans les toilettes pour femmes, pour hommes, accessibles à tous et neutres;
  2. Installation et entretien de poubelles munies d’un couvercle dans toutes les cabines des toilettes pour hommes;
  3. Achat et réapprovisionnement en produits menstruels pour répondre aux niveaux d’utilisation dans chaque édifice.

Exceptions : SPAC note que chaque lieu de travail est unique et qu’il peut y avoir des situations où l’installation de distributeurs de produits n’est peut-être pas possible dans toutes les toilettes. Cela inclut les problèmes d’installation, les contraintes d’espace, les toilettes partagées avec les locataires du secteur privé, etc. Des solutions de rechange peuvent être nécessaires dans les locaux des locataires.

La Direction de la gestion nationale des locaux sera chargée d’assurer la liaison avec SPAC concernant la mise en œuvre de cette nouvelle exigence dans tous les lieux de travail ministériels dans les immeubles appartenant à l’État et ceux loués par SPAC dans l’ensemble du pays.

Si l’importante mise à niveau des toilettes n’est pas terminée dans votre lieu de travail sous réglementation fédérale, veuillez communiquer avec votre gestionnaire et, si nécessaire, faites un suivi auprès d’un membre de l’Exécutif de votre section locale.

L’injustice environnementale dans les collectivités autochtones

Auteur : Sam Padayachee

Si le Canada est reconnu pour ses beautés naturelles et la richesse de ses ressources, il n’en est pas moins aux prises avec une crise cachée : l’incapacité de fournir de l’eau potable à certaines collectivités rurales et autochtones est une tache sur la réputation mondiale du pays en matière de droits de la personne et d’égalité.

Ironiquement, pour un pays qui compte le plus grand nombre de lacs d’eau douce au monde, la réalité, à savoir que de nombreux peuples autochtones n’ont pas accès à ce produit de première nécessité, est plus que troublante. Ces collectivités connaissent régulièrement des avis d’ébullition de l’eau. Ceux-ci peuvent durer pendant des mois, voire des années, devenant des éléments de la vie quotidienne qui mettent en évidence les inégalités systémiques.

L’absence d’eau potable présente non seulement un inconvénient, mais aussi un grave risque pour la santé. Cela perpétue les disparités socioéconomiques, empêchant les enfants d’apprendre et les adultes de travailler. De plus, l’accès indifférent à l’eau reflète une tendance historique de négligence et de promesses non tenues, ce qui nuit continuellement à la confiance entre les collectivités autochtones et le gouvernement canadien.

Certains pourraient faire valoir que les défis géographiques des régions éloignées contribuent au problème. Toutefois, bien que ces défis soient indéniables, ils ne devraient pas poser problème pour un pays possédant la richesse et les ressources technologiques du Canada. Le gouvernement fédéral a effectivement pris des engagements, mais le rythme des progrès est tristement lent, souvent retardé par les tracasseries administratives et les contraintes budgétaires, les ressources paraissant insuffisantes par rapport à la rapidité de la réponse aux besoins d’infrastructure urbaine.

Cela non seulement porte atteinte aux droits des Autochtones, mais jette également une ombre sur l’engagement du Canada à l’égard des objectifs de développement durable des Nations Unies, https://www.undp.org/fr/sustainable-development-goals, tout particulièrement l’objectif 6, qui assure la disponibilité et la gestion durable de l’eau et l’assainissement pour tous.

Alors que le changement climatique menace les réserves d’eau par la contamination et l’imprévisibilité de l’approvisionnement, la réponse lacunaire du gouvernement met en péril non seulement les générations actuelles, mais aussi les générations futures des peuples autochtones. Il s’agit d’un exemple flagrant d’injustice environnementale, où les populations les plus vulnérables supportent les risques écologiques les plus importants sans gains ni protection comparables.

Une approche à multiples facettes est essentielle. Les investissements dans les infrastructures doivent augmenter de façon spectaculaire. Mais au-delà des aspects tangibles, un changement de paradigme dans les attitudes gouvernementales doit se produire. Il s’agit non pas simplement d’une question d’infrastructure; il s’agit d’autonomie, de respect et, en fin de compte, d’honorer les droits issus de traités. Les collectivités autochtones doivent être considérées comme des partenaires dans l’élaboration de solutions, et il convient de veiller à ce que ces solutions soient adaptées sur le plan culturel et économiquement viables.

Il est également essentiel que le Canada s’engage à respecter un échéancier clair pour régler ces crises de l’eau. L’établissement et le respect de délais stricts signaleraient que le gouvernement reconnaît l’urgence de la question et qu’il est déterminé à la régler.

Pour un pays qui s’enorgueillit de sa diversité et de son inclusion, l’incapacité du Canada de fournir de l’eau potable à tous ses habitants est une contradiction qui nécessite une attention immédiate et vigoureuse. Il s’agit d’une question de droits de la personne, et les actions du gouvernement témoigneront désormais de son engagement à les faire respecter, non seulement en principe, mais aussi dans la pratique.

Remédier à cet échec n’est pas de la charité; c’est un acte de justice qui se fait attendre depuis longtemps. À l’heure où le monde entier regarde, il est essentiel que le Canada soit à la hauteur de son image en veillant à ce que chaque membre de sa société jouisse du droit fondamental à l’eau potable. Je crains qu’aujourd’hui, alors que tant de questions accaparent l’attention de notre pays, le défi de la résolution de l’insécurité de l’eau pour les collectivités autochtones ne soit encore plus relégué au second plan du programme public. Nous devons tous continuer de faire avancer ce dossier, car la résolution de l’injustice environnementale n’a pas perdu de son urgence pour les collectivités autochtones du Canada.

Sam Padayachee est le représentant régional aux droits de la personne pour l’Ontario du SEN.

La direction du SEN est solidaire avec la FSE-CSQ

Alors qu’elle assistait à une séance de formation et de planification, la direction du SEN a participé cette semaine à une marche de solidarité avec le Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL-CSQ). Les membres du Syndicat font une grève de trois jours cette semaine et feront bientôt l’annonce d’une grève d’une durée illimitée si aucune entente équitable n’est conclue. 

« La province n’a offert que des miettes à ces travailleuses et travailleurs, alors qu’elle a donné la grosse part du gâteau aux dirigeants parlementaires », a dit Alisha Campbell, présidente nationale du SEN. « Nous sommes solidaires des membres de notre famille syndicale. » 

Par marque de solidarité, le SEN va faire un don su SEEL-CSQ.


On a proposé aux membres une augmentation de 10,3 % sur cinq ans, ce qui est bien peu comparé à l’augmentation de 30 % que le premier ministre Legault a accordé à ses élu·e·s politiques provinciales/provinciaux. 

Pour de plus amples renseignements sur cette grève, vous pouvez lire le communiqué de presse de la FSE-CSQ.

Prime au bilinguisme : plus d’argent, plus de langues

Donnant suite à la dernière ronde de négociations, le Conseil du Trésor a lancé en octobre l’examen de la Directive sur la prime au bilinguisme. Les syndicats membres du Conseil national mixte, dont l’AFPC, ont jusqu’en avril 2024 pour lui faire part de leurs commentaires.  

Le temps est venu de mettre à jour la Directive et d’en élargir sa portée. Les critères d’admissibilité à la prime de bilinguisme n’ont pas été modifiés depuis 1993. Quant au montant de la prime, soit 800 $ par année, il n’a pas été majoré depuis 1977. Compte tenu du temps et de tous les efforts que les fonctionnaires fédéraux consacrent à l’amélioration de leurs compétences linguistiques, 45 ans sans augmentation, c’est carrément insultant. 

L’AFPC revendique donc trois grands changements : 

  1. une augmentation substantielle de la prime. Indexée à l’inflation, la prime au bilinguisme s’élèverait aujourd’hui à un peu plus de 3 000 $
  2. un mécanisme pour augmenter la prime chaque année. Le coût de la vie augmente chaque année. La prime de bilinguisme devrait en faire autant; 
  3. advenant l’ajout d’autres langues que le français et l’anglais dans la Loi sur les langues officielles (LLO), des langues autochtones par exemple, celles-ci devraient être prises en compte dans la Directive. 

Le bilinguisme devrait être une qualité recherchée. L’employeur doit trouver des façons de consolider la Loi et faire en sorte qu’il soit plus facile pour nos membres de travailler dans la langue de leur choix et de parfaire leurs compétences en langue seconde.  

Selon la LLO, le français et l’anglais sont les deux langues officielles de travail dans la fonction publique fédérale. Si le gouvernement tient vraiment à créer une fonction publique dynamique, diversifiée et bilingue, il doit offrir un environnement où les fonctionnaires peuvent non seulement travailler dans la langue de leur choix, mais où on les encourage à le faire.  

Message important pour les membres des OES concernant le transfert imminent à Statistique Canada

Le SEN comprend l’angoisse et le stress auxquels nos membres ont été confrontés pendant la transition difficile vers Statistique Canada – Services de programmes et d’administration (PA).

Nous avons répondu à un grand nombre d’entre vous et souhaitons vous soutenir. À cette fin, nous avons publié sur notre site web une liste complète de questions fréquemment posées avec leurs réponses correspondantes.

Nominations des intervieweuses/intervieweurs – questions et réponses

Calcul de l’indemnité de départ

Afin de vous soutenir davantage et assurer une expérience positive après cette transition, le SEN organisera des « assemblés d’informations virtuelles » pour déterminer ce qui fonctionne bien et ce qui doit être amélioré.

Notre objectif ultime sera d’écouter vos préoccupations et d’intercéder auprès de l’employeur en votre nom – en préconisant des changements pour améliorer votre expérience de travail.

Les détails concernant les assemblées d’informations seront disponibles dans les prochains mois.

Sachez que vous n’êtes pas seul.e.s dans cette transition et que le SEN sera là pour vous et toutes/tous les membres des OES.