Journée internationale des musées – 18 mai

18 mai 2021

Les musées québécois et canadiens, de toutes les régions du pays, sont des lieux de conservation, de production et de diffusion du savoir, ainsi que de la recherche.

Ce sont également des lieux d’éducation et de transmission de la culture, notamment dans les domaines de l’histoire, du patrimoine, de l’archéologie et de l’art.

Organisée le 18 mai ou autour de cette même date, les manifestations et activités prévues pour célébrer la Journée internationale des musées (JIM) peuvent durer une journée, un week-end ou une semaine. La journée des musées a été célébrée pour la première fois il y a 40 ans. Son objectif est clair : diffuser le message que les musées sont un moyen important d’échanges culturels et d’enrichissement des cultures, et d’encourager une connaisance commune, la coopération et la paix entre les peuples.

La Journée internationale des musées regroupe de plus en plus de musées à travers le monde. L’année dernière, plus de 37 000 musées ont participé à l’événement dans près de 156 pays. Avec le thème “L’avenir des musées : se rétablir et se réinventer“, la Journée internationale des musées 2021 invite les musées, les professionnel·le·s et leurs communautés de membres à développer, imaginer et partager de nouvelles pratiques de création de valeurs, de nouveaux modèles commerciaux pour les institutions culturelles et des solutions innovantes pour les défis sociaux, économiques et environnementaux du présent.

Je vous invite donc, lors de la Journée internationale des musées 2021, à visiter un musée près de chez vous, virtuellement ou en personne si les conditions sanitaires le permettent.

André Miller
Vice-président régional du SEN, RCN-Employeurs distincts

Début des négociations pour améliorer le Régime de soins de santé de la fonction publique

13 mai 2021

L’AFPC a ouvert les pourparlers visant à bonifier le Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP), dont bénéficient la majorité des fonctionnaires fédéraux, actifs et retraités.

Étant donné que le RSSFP n’a pas été modifié depuis 2006, notre objectif est de réaliser des gains pour tous nos membres. Nous voulons améliorer plusieurs éléments du Régime qui touchent la santé et le bien-être des membres, y compris la couverture des soins de la vue, des services paramédicaux et des services psychologiques.

➡️   Consultez l’ensemble de nos revendications

Nous avons fait quelques progrès, mais l’employeur insiste pour que les modifications n’entraînent pas de coûts supplémentaires. Il a même ajouté qu’il les accepterait seulement s’ils finissent par lui coûter moins cher. Notre réponse : c’est inacceptable. Dans l’état actuel, le régime ne répond pas adéquatement aux besoins des membres et accuse un retard par rapport à d’autres régimes similaires. Le RSSFP doit être remanié de fond en comble.

L’AFPC continuera de faire pression pour améliorer votre régime de soins de santé et vous tiendra au courant des pourparlers tout au long de mai et juin.

Source : Début des négociations pour améliorer le Régime de soins de santé de la fonction publique | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie – 17 mai

17 mai 2021

Chères/Chers membres de la famille syndicale,

Je vous écris pour vous informer de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, qui aura lieu le 17 mai 2021.

Nous vivons actuellement une période très difficile dans le monde entier, car la COVID-19 fait des ravages. Je voulais souligner que cette situation a également eu un effet négatif accru sur les groupes marginalisés. L’une des façons d’atténuer ces conséquences négatives est de disposer de filets de sécurité, c’est-à-dire de zones ou de groupes de personnes capables d’apporter du réconfort et de la sécurité. Ces filets de sécurité sont devenus plus difficiles à maintenir dans le monde virtuel dans lequel nous sommes plongés. Nous sommes conscients que cette période nous a toutes et tous affecté·e·s, mais il est nécessaire de prendre conscience de la façon dont elle a touché beaucoup plus de gens encore.

Au cours de la dernière année, j’ai pris le temps de prendre conscience des privilèges dont je dispose, du soutien auquel j’ai accès et de la manière dont je parviens à maintenir mes réseaux. Ces outils ne sont pas à la portée de tous. Tout le monde n’a pas accès à un logement, à Internet, à une famille, à de l’eau potable, à de la nourriture et plus encore. 

J’ai pris en considération mon histoire, mes préjugés actuels et mes privilèges pour voir ce que je peux faire, ce que je peux apprendre et les outils qui existent pour m’aider à me perfectionner, à m’adapter et à reprogrammer les schèmes de pensée que j’ai reçus en fonction de mes privilèges, de ma culture et de mon histoire. Pour commencer, je tiens à dire que nous sommes toutes tous des êtres humains, et les constructions sociales mises en place autour du travail n’existent que parce que nous leur accordons droit de cité. Les droits existent parce que les gens se sont battus pour eux et continuent de se battre pour eux et même pour conserver ce qu’ils ont. Nous avons appris que les droits sont limités et que pour que les autres aient des droits, nous devons renoncer à quelque chose, ce qui n’est pas correct. Les droits ne sont pas autant de morceaux d’un gâteau. Celles et ceux qui ont le gâteau entier n’ont pas besoin de renoncer à des parts de leur gâteau pour que d’autres puissent avoir des droits. Je ne veux pas une part de votre gâteau. Je veux mon propre gâteau. Si vous me donnez un gâteau entier, votre gâteau n’a pas moins de valeur non plus. Ce type de message passé doit et peut être changé. Il a été dit aux groupes marginalisés qu’ils devaient rivaliser avec tous les autres groupes marginalisés pour obtenir le temps d’être entendus et de pouvoir présenter leurs arguments en faveur de l’inclusion et de l’équité. Je demande qu’en tant que groupes marginalisés, nous prenions le temps de nous serrer les coudes par solidarité afin de trouver un terrain d’entente pour aller de l’avant grâce à notre intersectionnalité. Nous sommes plus forts, plus bruyants et mieux organisés si nous travaillons toutes et tous ensemble en toute solidarité. Changeons vraiment les choses.

La haine et la violence se sont intensifiées dans le monde entier. La communauté 2ELGBTQ+ est l’une des principales victimes de cette haine. Cette haine se manifeste notamment par une augmentation du nombre d’organisations proposant des thérapies de conversion, par la création de zones sans présence LGBTQ+ dans certains pays, par l’installation de camps de concentration pour les personnes LGBTQ+ dans d’autres pays et par des modifications législatives visant à réduire la protection des personnes LGBTQ+. Il y a actuellement six pays dans le monde où le fait d’être une personne de la communauté LGBTQ+ est passible de la peine de mort, 27 pays où le fait d’être une personne de la communauté LGBTQ+ est passible d’une peine allant de 10 ans d’incarcération à la prison à vie et 43 pays sans aucune protection. Tout cela est dû à l’homophobie, la biphobie et la transphobie. La définition de la phobie est une peur extrême ou irrationnelle ou une aversion pour quelque chose.

Ici, au Canada, nous travaillons fort pour nous assurer que nos lois protègent. L’une de ces mesures positives est le projet de loi C-6 (Loi modifiant le Code criminel (thérapie de conversion)). La thérapie de conversion (site en anglais) désigne l’une des nombreuses pratiques dangereuses et discréditées visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. Par exemple, il peut s’agir de tenter de changer l’orientation sexuelle d’une personne de lesbienne, de gai ou de bisexuel à hétérosexuel ou alors son identité sexuelle de transgenre ou de non binaire à cisgenre. Et cela pourrait inclure les efforts visant à modifier l’expression de genre d’une personne (pour qu’elle se comporte de façon plus stéréotypée comme un homme ou une femme, par exemple), ou pour réduire ou éliminer l’attirance ou les sentiments sexuels ou romantiques envers une personne du même sexe). Ce projet de loi a passé l’étape de la deuxième lecture à la Chambre des communes et se prépare à recevoir la sanction royale. Il s’agit d’un grand pas vers l’inclusion, la sécurité et l’équité au sein de cette grande nation qu’est le Canada. Des projets de loi comme celui-ci, nous devons tous les connaître et les appuyer afin que de petits groupes de manifestant·e·s ne les fassent pas échouer.

J’espère qu’en ce 17 mai 2021, vous prendrez le temps de réfléchir à vos privilèges, vos préjugés, votre vie et vos connaissances. Rappelez-vous que les privilèges signifient non pas que vous n’avez pas connu de difficultés, mais que vous n’avez peut-être pas eu à faire face à l’adversité en raison de ce que vous êtes fondamentalement. Vous n’avez peut-être pas eu à faire l’expérience de la vie à d’une personne racialisée, 2ELGBTQ+, d’une femme, d’une personne autochtone ou d’une personne ayant des besoins d’accès, entre autres. Prenez le temps de consulter certaines des ressources extraordinaires qui sont accessibles et contribuez à apporter un changement positif dans la vie de celles et ceux qui luttent pour les droits fondamentaux que nous avons. Voici l’une de ces ressources.

Christopher Little-Gagné
Représentant national de l’équité pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres du SEN

Mois du patrimoine asiatique

4 mai 2021

En mai 2002, le gouvernement du Canada a signé une déclaration désignant le mois de mai comme Mois du patrimoine asiatique. Adoptée par le Sénat en 2001, cette motion a été proposée par Vivienne Poy, la première sénatrice canadienne d’origine asiatique. Ce mois vise à reconnaître et à mettre en valeur les diverses réalisations et contributions des Asiatiques dans la société canadienne. Parallèlement, c’est aussi une célébration de leurs pratiques et traditions culturelles riches et diverses, l’Asie étant le plus grand continent et comprenant environ 54 pays.

Il existe une longue liste de Canadiennes et de Canadiens d’origine asiatique qui ont excellé dans les domaines de la politique, de l’économie, des sciences, des sports, de la médecine, de l’éducation, de la musique et des services, mais il convient d’ajouter toutes les Canadiennes et tous les Canadiens d’origine asiatique à cette liste. Lorsqu’ils sont arrivés au Canada, ils étaient déterminés à faire des efforts et à travailler avec acharnement pour atteindre leurs objectifs et réaliser leurs rêves. Il y a eu beaucoup de défis et de luttes, mais par leurs propres moyens modestes, directement ou indirectement, ils ont contribué à la croissance et au développement de leurs collectivités, de leurs lieux de travail et de la société canadienne.

Le Mois du patrimoine asiatique est un moment opportun pour apprendre et découvrir la culture riche et diversifiée de l’Asie. Joignez-vous aux réjouissances et célébrez. Découvrez les activités et les festivités organisées par les sociétés du Mois du patrimoine asiatique ou d’autres groupes asiatiques de vos collectivités. Consultez également ce lien de l’Asian Heritage Society of Manitoba.

Appréciez les diverses cultures d’Asie et apprenez-en davantage sur celles-ci en écoutant de la musique, en regardant un film, en lisant un livre, en faisant de l’artisanat, en explorant différents goûts et saveurs et en vous adonnant aux délices culinaires asiatiques.

Au moment de souligner le Mois du patrimoine asiatique cette année, il est également important de prendre note de ce qui se passe dans notre environnement qui affecte grandement les Canadiennes et Canadiens d’origine asiatique. Ils font face à des difficultés et à la peur, et certains ont du mal à vivre en harmonie et en paix. Cela est dû aux crimes haineux et à la discrimination raciale constants qui sont de plus en plus répandus, en particulier en cette période de pandémie. La discrimination et les crimes haineux peuvent prendre différentes formes. Il est de notre devoir en tant que Canadiennes et Canadiens d’être conscients de ces actes d’injustice et du sort des Asiatiques et de devenir des alliés, en particulier dans les collectivités où leurs voix ne sont pas entendues.

Joyeux Mois du patrimoine asiatique!

Shirley Torres
Vice-présidente régionale, C.-B. et Yukon

La santé mentale, un sujet tabou…

3 mai 2021

En cette semaine de la santé mentale, la première question qui me vient à l’esprit, est-ce que cette pandémie malgré cette négativité quelle provoque, sensibilisera-t-elle la population aux problèmes de santé mentale ?  Quand j’entends les préjugés les plus fréquents comme « les personnes schizophrènes sont violentes » ; « les personnes dépressives manquent de volonté » ; « les personnes anxieuses ont une faible personnalité » ; « les personnes bipolaires sont difficiles à gérer », tous ces préjugés mènent à la stigmatisation et à la discrimination et démontrent une certaine désinformation sur le sujet.

Je crois qu’en tant que société évoluée et progressiste, nous devons commencer à la base, soit l’éducation.  On dit que pour avoir une bonne santé mentale, la clé du succès est d’avoir une vie équilibrée, oui mais la plus grande difficulté est que personne n’est pareil, nous sommes toutes et tous des entités différentes, nous avons toutes et tous nos histoires et en temps de pandémie mondiale, qu’est-ce qu’une vie équilibrée ? Il serait temps de porter une attention particulière au besoin de ces personnes vulnérables. Apprenons à détecter les changements de comportement de nos proches, de nos collègues, de nos ami·e·s.  Essayons de comprendre ce qu’est la maladie mentale, de faire la différence entre les troubles anxieux, les troubles de panique et d’agoraphobie, les troubles obsessionnels-compulsifs, la dépression, les troubles bipolaires, les troubles liés au stress post-traumatique, les troubles de l’humeur, etc.

Tout le monde peut avoir des perceptions faussées, mais les personnes atteintes de maladie mentale éprouvent davantage de problèmes au niveau des pensées et des perceptions. Bien souvent, les membres de leur entourage sont confronté·e·s à cette réalité et leurs pensées et comportements sont grandement affectés.

La discrimination à l’égard des personnes ayant des problèmes de santé mentale ou des dépendances est souvent liée à des attitudes préjudiciables, à des stéréotypes négatifs, ainsi qu’à la stigmatisation générale des troubles mentaux et des dépendances.

Le plus beau cadeau que l’on peut faire à une personne ayant un problème de santé mentale est de l’écouter, de lui conseiller de consulter, de la soutenir et d’avoir beaucoup d’empathie.  Comme on peut le constater, cela démon­­tre la nécessité d’accroître l’éducation et la communication afin de lutter contre les tabous, la désinformation et la crainte entourant la santé mentale. La maladie mentale suscite encore aujourd’hui des craintes et de la honte chez certaines personnes. Ces comportements reflètent de fausses croyances, de l’incompréhension et de l’ignorance à l’égard des maladies mentales.

Nous devons ouvrir la route en tant que leaders syndicales/syndicaux à aider notre communauté à un discours sain et de montrer qu’il est possible de rendre cela moins tabou, afin que l’on puisse être capable d’en parler sans crainte.

En terminant, prenez soin de vous, de celles et ceux qui vous entourent, et gardons en tête qu’un mental positif produit des sentiments positifs et attire des événements positifs…

Daniel Toutant
Vice-président national aux droits de la personne

Dédommagement Phénix : jugé imposable puisque le Conseil du Trésor refuse de collaborer

2 mai 2021

Après avoir attendu des mois que le Conseil du Trésor fournisse un exposé conjoint pour corriger l’interprétation de l’entente sur le dédommagement Phénix, l’Agence du revenu du Canada n’a eu d’autre choix que de maintenir sa décision voulant que le montant accordé soit imposable.

Dans sa lettre du 27 avril, l’Agence du revenu expliquait :

Comme nous en avons discuté le 3 février 2021, nous étions prêts à revoir notre position à la condition que l’employeur et l’AFPC nous fournissent un exposé conjoint des faits. Puisque nous n’avons rien reçu, nous n’avons pu tenir compte des affirmations formulées dans votre exposé provisoire. [notre traduction] 

Nous avons maintes fois invité le Conseil du Trésor à rectifier la situation. Nous avons même plaidé directement auprès de son président, le ministre Duclos, mais ils ont refusé de collaborer.

« C’est clair qu’ils sont toujours fâchés qu’on les ait forcés à nous offrir un meilleur dédommagement pour nos membres », déclare Chris Aylward, président de l’AFPC.

« Ils sont frustrés d’avoir eu à bonifier le montant accordé aux autres syndicats en raison de la clause de parité qu’ils avaient négociée. Maintenant, ils s’en prennent aux membres de l’AFPC en essayant de saboter nos efforts pour convaincre l’Agence du revenu que le dédommagement ne devrait pas être imposable. »

⬇️ Dites à votre député que le dédommagement Phénix ne devrait pas être imposable. ⬇️

Nous avions soigneusement rédigé l’entente pour qu’elle reflète l’ampleur du cauchemar vécu par nos membres. Le montant négocié visait en effet à les dédommager « du stress, de l’exaspération, de la douleur et de la souffrance » causés par le fiasco Phénix et la mise en œuvre tardive des conventions collectives. Ce genre de dédommagement n’est habituellement pas imposable, comme l’ont statué à maintes reprises les tribunaux. Il devrait donc être traité conformément à l’entente négociée.

Il est inacceptable que le Conseil du Trésor refuse de corroborer ces faits. Au contraire, il a plutôt avisé l’Agence du revenu que l’entente visait à régler un grief entre l’employeur et le syndicat, ce qui est peut-être vrai pour d’autres syndicats, mais pas en ce qui nous concerne.

Une chose est certaine, nous n’allons pas nous laisser faire.

Pendant que nous explorons les recours juridiques à notre disposition pour en appeler de la décision de l’Agence du revenu, prenez un moment pour communiquer votre indignation au ministre Duclos et au premier ministre Trudeau.

Nous voulons éviter de longues disputes complexes afin que nos membres puissent obtenir le dédommagement qui leur est dû. Nous pressons également le Conseil du Trésor d’activer au plus tôt le processus de réclamation pour tous les anciens membres et les retraités qui attendent toujours de recevoir leur part du dédommagement.

Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation.

Pour en savoir plus sur le dédommagement Phénix, consultez notre FAQ

Source : Dédommagement Phénix : jugé imposable puisque le Conseil du Trésor refuse de collaborer | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

Négos avec le CT : les membres établissent les priorités lors de la Conférence nationale sur la négociation

30 avril 2021

Les membres des groupes PA, SV, EB et TC se sont réunis du 26 au 29 avril à l’occasion de leur première Conférence nationale sur la négociation virtuelle  pour discuter des enjeux qui seront présentés à la prochaine ronde de pourparlers avec le Conseil du Trésor.

La crise sanitaire a chamboulé la façon dont nous vivons et travaillons. Elle a révélé les inégalités flagrantes que subissent les travailleuses et travailleurs marginalisés, et a soulevé d’autres problèmes importants que nous devons régler avec l’employeur.

Au cours des derniers mois, nous avons demandé aux membres qui relèvent du Conseil du Trésor de nous parler des répercussions de la pandémie sur leur travail et de proposer des moyens d’améliorer la fonction publique fédérale dans le sillage de la pandémie.

La conférence a permis d’élire les équipes de négociation et d’établir les priorités de la prochaine ronde de pourparlers qui débutera cet été. [LIEN ROSANE]

Voici un aperçu des grands enjeux dont il a été question.

Télétravail

Pour être pleinement opérantes, les dispositions régissant le télétravail doivent être négociées dans les conventions collectives. Il faut aussi s’assurer qu’il n’y a pas de surveillance, que les attentes en matière de rendement ne sont pas déraisonnables, que l’employeur assume les dépenses afférentes, et qu’on tient compte des questions d’adaptation, d’ergonomie, de santé et de sécurité.

Changements technologiques

Les nouvelles technologies, comme l’intelligence artificielle, sont appelées à jouer un plus grand rôle dans les processus décisionnels de l’État et les services publics. Nous devons être dûment avisés de ces changements et être consultés pour bien en évaluer les répercussions sur les membres.

Salaires justes et équitables

Lors de chaque cycle de négociation, il est impératif que nous maintenions les gains obtenus de haute lutte – et cela inclut l’assurance d’une augmentation des salaires qui reflète l’augmentation du coût de la vie, ainsi que le travail et le dévouement de nos membres. 

Le fossé continue de se creuser entre le salaire d’un grand nombre de nos membres et celui de leurs homologues du secteur privé. Pour continuer d’attirer des personnes de talent dans la fonction publique, il faut négocier des salaires équivalents à ce qu’on offre dans le privé pour des postes semblables.

Sous-traitance et privatisation

La sous-traitance et la privatisation des services publics ont des effets pervers : augmentation des coûts et du risque pour les contribuables, diminution de la qualité des services, érosion de l’expertise interne, obstacle à l’équité salariale et à la lutte contre le racisme systémique.

Il faut freiner l’actuelle course à la sous-traitance des services publics, y compris le recours aux agences de placement temporaire.

Conciliation travail-vie personnelle

Le télétravail étant devenu la norme, nos membres doivent avoir le droit de se déconnecter en dehors des heures de travail. Il est aussi impératif de bonifier les congés (p. ex., congé 699, obligations familiales, maladie) pour améliorer la conciliation travail-vie personnelle, surtout pour les femmes, les proches aidants et les personnes ayant un handicap.

Nous devons négocier un régime de travail flexible et propice à la conciliation travail-vie personnelle.

Classification et équité pour les femmes

Le système de classification dépassé continue d’être complètement insensible au travail effectué par de nombreux membres de l’AFPC.  Il ne répond pas aux besoins des milieux de travail de ce siècle et continue de pénaliser les catégories d’emploi à prédominance féminine. Il faut combler l’écart salarial et instaurer un système de classification non sexiste en tous points conforme aux lois canadiennes en matière d’équité salariale.

Racisme systémique au travail

Le racisme systémique continue d’empêcher la fonction publique d’atteindre son plein potentiel. Nous devons lutter pour éliminer les obstacles et la discrimination à laquelle font face les fonctionnaires racialisés et autochtones. De plus, les employeurs doivent non seulement rejeter le racisme, mais aussi s’activer à démanteler les structures et les comportements qui le perpétuent.

Nous prévoyons également de demander au gouvernement fédéral d’offrir aux fonctionnaires fédéraux une formation sur l’histoire des peuples autochtones, notamment l’histoire et l’héritage des pensionnats, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, les traités et les droits autochtones, le droit autochtone et les relations entre les autochtones et la Couronne. 

Sécurité d’emploi

Vu l’incertitude économique qui règne, il est nécessaire de pouvoir compter sur un processus de réaménagement des effectifs juste et équitable en cas de mises à pied. Sous le régime actuel, des fonctionnaires sont inutilement menacés de déplacement ou doivent passer une entrevue pour leur propre emploi, une situation qui engendre son lot de stress et nuit à la santé mentale.

Il faut s’opposer à toute forme d’emploi précaire et veiller à ce tous nos membres puissent occuper des emplois d’une durée indéterminée.

Prochaines étapes

Au cours des prochains mois, les équipes de négo des groupes PA, SV, EB et TC se rencontreront pour discuter des priorités qui se sont dégagées de la Conférence nationale sur la négociation. Ils rédigeront ensuite les revendications qui seront présentées à l’employeur cet été.

Pour ne rien manquer de la négociation de votre prochain contrat de travail, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres.

Source : Négos avec le CT : les membres établissent les priorités lors de la Conférence nationale sur la négociation | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)

Déclaration du président national du SEN à l’occasion du Jour de deuil national, le 28 avril 2021

28 avril 2021

Aujourd’hui, le 28 avril, jour consacré en vertu d’une loi du Parlement, nous rendons hommage à toutes les personnes décédées ou blessées à la suite de maladies et de blessures liées au travail et nous nous souvenons d’elles en ce Jour de deuil national.

Compte tenu de la pandémie de coronavirus (COVID‑19), nous encourageons les organisations, les collectivités et les personnes à organiser ou à appuyer un événement virtuel ou à simplement s’arrêter pour observer un moment de silence le 28 avril à 11 h. De tels gestes de commémoration aideront à honorer les travailleuses et travailleurs qui ont perdu la vie ou qui ont été blessés en raison d’un accident de travail tragique, et à souligner les sacrifices des travailleuses et travailleurs de première ligne et des travailleuses et travailleurs essentiels qui sont décédés ou tombés malades en service pendant la pandémie de COVID‑19.

Nous demandons également aux employeurs sous réglementation fédérale et relevant d’autres compétences de respecter les règles relatives aux comités de santé et de sécurité au travail et les exhortons à collaborer davantage avec les membres de ces comités pour assurer la sécurité des lieux de travail.

En 2020, plus de 1 000 travailleuses et travailleurs sont décédés dans des accidents du travail au Canada, une statistique similaire à celle de 2019, ce qui représente environ trois travailleuses et travailleurs par jour, trois ouvrières et ouvriers par jour de trop.

Nous nous joignons au Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail dans son message :

Nous nous souvenons des personnes qui sont décédées, qui ont subi des blessures ou qui ont souffert d’une maladie professionnelle dans le cadre de leur travail.

Nous nous engageons à nous souvenir des travailleuses et travailleurs et à prévenir d’autres tragédies au travail.

Avec respect et en toute solidarité,

Kevin King
Président national du SEN

Masques du SEN maintenant disponibles

Salutations,

Les masques du SEN sont maintenant disponibles pour les membres! Si vous souhaitez en commander un, vous pouvez le faire sur le site Web du SEN.

Il n’y a aucuns frais et nous expédierons votre commande directement à l’adresse que vous fournissez. C’est également une excellente occasion de garder vos renseignements à jour avec nous.

N’hésitez pas à transmettre le lien à d’autres membres de votre section locale.

Pour commander plus d’un masque, communiquez avec nous (communications@une-sen.org) et nous collaborerons avec vous pour équiper votre lieu de travail.

Soyez prudent·e·s et en bonne santé!

Structure des groupes professionnels : mise à jour sur la réforme de la classification des PA

23 avril 2021

Le Secrétariat du Conseil du Trésor a annoncé que les nouvelles classifications des postes du groupe PA entreront en vigueur en octobre 2022. Les ministères devront être prêts et les systèmes, au point, ce qui veut dire que cette date pourrait être reportée.

L’inventaire des postes des sous-groupes n’a pas encore été fait. Nous nous attendons toutefois à ce que le groupe PA soit divisé en cinq nouveaux sous-groupes comme nous l’annoncions dans notre dernière publication.

Les droits dont vous bénéficiez actuellement sont protégés, peu importe les résultats de l’exercice. Ainsi, aucun membre ne verra sa rémunération diminuer si le salaire de la nouvelle classification est inférieur à son salaire actuel. Vous conserverez donc votre salaire (en vertu des dispositions sur la protection salariale de votre convention collective). Il en sera ainsi tant que vous occuperez votre poste. De plus, votre salaire augmentera lorsque le taux de rémunération maximal résultant de la reclassification sera supérieur à celui de l’ancienne classification.

Source : Structure des groupes professionnels : mise à jour sur la réforme de la classification des PA | Alliance de la Fonction publique du Canada (syndicatafpc.ca)