Vous êtes invité-e-s à célébrer, honorer et soutenir les femmes et les filles autochtones ainsi que leurs familles le 4 octobre en participant à une veille de Sœurs par l’esprit ou en organisant une.
En 2005, l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) (lien en anglais seulement) a commencé à attirer l’attention sur la question de la violence envers les femmes autochtones. Elle a créé une base de données sur 582 femmes et filles disparues ou assassinées.
« Chaque année, des proches, des membres de la communauté autochtone et des allié-e-s se rassemblent le 4 octobre (lien en anglais seulement) sur la Colline du Parlement et à travers le pays. Nous nous réunissons pour honorer nos sœurs et leurs familles touchées par la violence. »
Une veille de Sœurs par l’esprit peut prendre différentes formes, un moment de silence, une marche ou encore un festin communautaire. Ce qui importe c’est que vous preniez un moment, le 4 octobre ou autour de cette date, pour souligner cette journée.
En réponse aux multiples appels à l’action lancés par des organismes, dont l’AFAC et l’Alliance féministe pour l’action internationale (AFAI), le gouvernement du Canada a mis sur pied, en septembre 2016, une enquête nationale indépendante sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
L’AFPC réclame également justice pour les femmes et les filles autochtones. « L’Enquête doit mener à la guérison et à la justice pour toutes les personnes touchées par cette tragédie encore bien présente, et c’est au gouvernement d’y voir, affirme Magali Picard, vice-présidente nationale de l’AFPC. Les femmes et les filles autochtones et leurs familles ont droit à des réponses. Elles méritent que justice soit faite. »
« Les femmes autochtones sont aimées et précieuses. Cependant, les statistiques sur les femmes et les filles autochtones assassinées et disparues montrent qu’elles sont en danger. Comment pouvons-nous, comme société, assurer leur sécurité? Deux questions d’une femme autochtone qui a pris la parole, lors d’une réunion de soutien il y a plusieurs années, résonnent toujours: «Allez-vous m’entendre? Allez-vous me croire? » déclare Ruby Langan, représentante nationale de l’équité pour les Autochtones du SEN.